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Le Franc-tireur de Baselworld (#18) : Une sélection des 10 détails les plus +++ du salon
 
Le 23-03-2010
de Business Montres & Joaillerie

Parce que c’est dimanche et parce qu’il faut bien se reposer un peu entre les carpet bombings des nouveautés présentées par les marques, un détour par les coulisses de Baselworld.

Comme si vous y étiez…


1)
••• LES PLUS BEAUX BICEPS…
…de tout Baselworld sont à admirer au Palace, chez Steelcraft, une nouvelle marque lifestyle et low cost, fondée par des anciens du groupe Franck Muller (on reviendra sur eux ultérieurement) : les biceps survitaminés sont ceux de Thierry Guisolan, champion de suisse de body building, vice-champion d’Europe et deux fois quatrième aux championnats du monde de cette discipline. En plus des plus gros biscotos du salon, il a aussi – ça, c’est pour les dames ! – un regard bleu dont la gentillesse désarme l’agressivité qu’on relie inconsciemment à son impressionnante tonicité musculaire…


2)
••• LES HÔTESSES LES MIEUX HABILLÉES…
…se trouvent sur le stand TAG Heuer, qui les a enveloppées dans une tunique inspirée de la Grèce antique : encore un coup du « retour au classique » ! Pour la couture horlogère, on retiendra aussi le tailleur d’un bleu très délicat des demoiselles Rolex, dont le look hôtesse de l’air jamesbondienne des années soixante est du coup (involontairement ?) très sexy. Evidemment hors catégorie, entre manga post-soviétique et 2001, l’Odyssée de l’espace : les deux Snypeuses mini-jupées du Hall 4.1, calot paramilitaire sur la tête et rayon laser à la main.
• Et, pour clore cette page d’horlogerie au féminin, un hommage sincère à toutes les épouses des horlogers indépendants (et des autres) qui viendront ce dimanche à Baselworld, souvent avec les enfants, pour découvrir la vraie maîtresse de leur mari, cette damnée horlogerie qui dévore ses soirées et ses week-ends en attisant ses passions et en captant son énergie…


3)
••• LE STAND LE PLUS MINIMALISTE HYPER-CHIC…
…est (à ce jour) celui d’Ikepod, dans le Hall 4.1 : il n’est strictement revêtu que de moquette noire et tout aussi strictement meuble que d’une table hexagonale noire à plateau en corian blanc, avec quatre tabourets assortis. Seule animation : le sablier dessiné par Marc Newson, qui est en passe de devenir, toutes proportions gardées, un des best-sellers de 2010, puisqu’Alexandre David vient de passer en écritures son centième bon de commande. Pas mal pour un « objet du temps » assez monumental dont on espérait pas vendre plus d’une quinzaine de pièces et qui est tout de même facturé 14 500 euros ! A lui seul, Mike Tay (The Hour Glass, Singapour) en a commandé trente pour fêter le trentième anniversaire de sa maison, avec une exclusivité pour les nanoballs dorées. Ce mobilier ultra-chic en corian noir et blanc (image ci-dessus) est sans doute un futur collector que s’arracheront les amateurs d’art contemporain : Marc Newson l’a dessiné spécialement pour Baselworld !
••• LE PLUS BEAUX DES STANDS « CLASSIQUES » reste cette année encore l’espace néo-classique monté par de Grisogono au 1.1, pour le style de sa décoration, pour sa convivialité et pour son ambiance pensée dans les moindres détails, jusqu’au parfum qui donne à la marque son identité olfactive. La patine des trois années de cet espace ajoute à son charme et n’a apparemment pas l’air de nuire à son efficacité commerciale…


4)
••• LES PLUS REMARQUABLES MOUSTACHES…
…sont (toujours) celles de l’infatigable Alain Silberstein, qui tient salon à la Watch Gallery du Palace, avec d’intéressantes nouveautés (Business Montres du 20 mars), des interprétations assez renversantes de ses collections et une collection de bracelets en cuir dont on reparlera…


5)
••• LA PLUS GRANDE MONTRE…
…(en diamètre) n’est toujours pas déterminée, puisqu’on hésite entre Nixon, Diesel, Movado et quelques autres, sachant que, de toute façon, Antoine Préziuso l’emporte haut la main avec son Mega Tourbillon en 65 mm : pour les challengers ci-dessus, prière de venir au salon avec un pied à coulisses pour vérifier. Même sans régler cette querelle, on se pose des vraies questions sur « la fin des délires horlogers » – refrain à la mode cette année – quand on se promène dans les stands lifestyle du hall 1.1, du 2 ou du 5 : apparemment, tout le monde ne croit pas à la « mort du bling-bling » et certains en rajoutent même une louche – allez donc faire un tour chez Marc Ecko (hall 1.1) si vous avez des doutes : comme ce sont ces marques qui créent les tendances ! C’est ainsi que Baselworld devient la plus fantastique des machines à voyager dans l’espace et dans le temps, dans une fascinant illustration de la relativité d’Einstein : il n’y a par exemple que 200 m à vol d’oiseau entre le stand Patek Philippe et celui de TW Steel, mais les deux marques sont à des millions d’années-lumière l’une de l’autre…


6)
••• LA PLUS BELLE JOIE DU WEEK-END…
…ne pouvait être que celle des Français attablés dans différents pubs bâlois, notamment le Paddy Reilly’s, pour suivre – avec ou sans l’accent du Sud-Ouest – les exploits du XV de France sur la pelouse du Stade de France (Tournoi des six nations de rugby). Il fallait bien fêter un grand chelem qui n’entrera pas forcément dans les annales du « beau jeu », mais toute humiliation de l’équipe d’Angleterre est toujours bonne à prendre… Et c’est une bonne stimulation pour les nombreux équipiers français de l’horlogerie suisse, qui ne serait pas ce qu’elle est sans cette perfusion tricolore de furia francese !


7)
••• LA PLUS TÉLÉGÉNIQUE…
…des animatrices de stand à Baselworld est forcément Nev’eda Tegin, présentatrice des programmes de la Télévision suisse romande, qui passe pour être « la plus jolie des speakerines suisses » (pas la moindre objection à ce sujet, mais chacun se fera une idée avec cette vidéo !) : actuellement en stage de communication après ses études, elle présente les montres Peter Tanisman sur le stand de cette nouvelle marque prometteuse (Hall 4.1) : à son poignet de brune au regard tendre, la montre Carrousel, très originale pour son « rouleau » ludique et serti !


8)
••• LA SOIRÉE LA PLUS CALIENTE…
…reste, à mi-parcours de Baselworld 2010, le dîner très privé de Cuervo & Sobrinos, qui a réussi à dénicher un orchestre purement cubain à Bâle et de quoi confectionner un dîner tout aussi typiquement cubain : à grand renfort de salsas, les musiciens ont déchaîné les « bombes » sud-américaines – premier prix à l’Argentine – venues accompagner leur hombre en Europe. Mojitos et Cohiba de rigueur pour ceux qui ne dansaient pas. Avec un premier prix de bonne humeur au grand détaillant péruvien qui est passé derrière le micro pour roucouler sa ritournelle. Vivement qu’on fasse Baselworld à Miami pour retrouver cette ambiance !


9)
••• LA PLUS GRANDE POUBELLE…
…de tout le salon, c’est celle du centre de presse, où sont abandonnés, tous les jours, des milliers de shopping bags, de dossiers de presse et de catalogues (pourtant réalisés à grand frais), les « journalistes » (sic) préférant bien entendu garder les « cadeaux presse » plutôt que la documentation. Une visite à cette poubelle donnerait une leçon d’humilité à beaucoup de services de communication. Pour être juste, il faut préciser que cette décharge médiatique est moins spectaculaire que les années précédentes, les marques ayant tendance à privilégier les clés USB ou les sites FTP pour délivrer leur matériel de communication…


10)
••• LES PLUS MAGNIFIQUES BARATINEURS…
…concernant les prises de commandes enregistrées à Baselworld sont… encore à sélectionner, puisque nous n’en sommes qu’à la moitié du salon, mais certains pipoteurs font déjà circuler des chiffres stupéfiants concernant leurs résultats commerciaux, les séries limitées sold out avant même d’exister et les « progressions-à-deux-chiffres-par-rapport-aux-années-record ». Proclamations qui n'engagent que ceux qui y croient...


(HC)
••• LA PLUS BELLE BLAGUE…
…reste la parodie que les « chers confrères » ont fait de la chronique vidéo de Business Montres, « Cherchez l’erreur ». Pastiche évidemment « non officiel et non autorisé » : c’est ça qui fait le sel de cet hommage involontaire des spectateurs à un acteur qui mouille sa chemise. N’est pas Laurent Gerra qui veut, certes, mais on ne badine pas avec l’humour, même quand il est un peu épaissi par la kolossale finesse helvéto-germanique…

 



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