LVMH "essuie les plâtres" des sociétés du CAC40 pour les publications du premier trimestre 2010. Le groupe de luxe annonce ce matin que ses ventes ont atteint 4,47 Milliards d'Euros sur les trois premiers mois de l'exercice, en croissance de 11% en données publiées et de 13% à périmètre et change constants. Cela dépasse assez significativement les anticipations du consensus des analystes, fixées légèrement au-dessus des 4,2 MdsE. Les bureaux d'études attendaient une bonne tenue de la croissance du fait d'une base de comparaison très favorable (le 1er trimestre 2009 avait constitué le creux de la vague en terme d'activité durant la crise). Les chiffres du jour son de nature à soutenir le titre ainsi que les autres acteurs du secteur.

Sur une base comparable (croissance organique), la société affiche une progression à deux chiffres dans chacune de ses divisions. Ainsi les revenus des Vins & Spiritueux progressent-ils de 20% à 635 ME, quand le pôle Mode & Maroquinerie croît de 10% à 1,729 MdE et que les Parfums & Cosmétiques s'affichent en hausse de 12% à 736 ME. La branche Montres & Joaillerie bondit de 34% à 204 ME et la Distribution Sélective s'offre un gain de 13% à 1,18 MdE. Le management relie la très forte performance des activités Vins & Spiritueux et Montres & Joaillerie à l'arrêt du déstockage de la part des distributeurs observé durant l'année 2009 et à la reprise de la demande finale. "Louis Vuitton enregistre une croissance organique à deux chiffres de ses ventes, une performance d'autant plus exceptionnelle qu'elle se compare à un premier trimestre 2009 qui était en forte croissance", ajoute le groupe.

LVMH ne publie pas la répartition de ses revenus par zones géographiques, mais assure qu'il "continue à réaliser d'excellentes performances en Asie" alors que l'Europe et les Etats-Unis enregistrent "un fort rebond".

"Compte tenu de l'incertitude sur la vigueur de la reprise, LVMH continuera à concentrer tous ses efforts sur le développement de ses grandes marques en maintenant une stricte maîtrise des coûts et une sélectivité de ses investissements", explique-t-il, précisant qu'il va s'appuyer sur sa puissance de marques et sa notoriété pour "renforcer encore en 2010 son avance sur le marché mondial du luxe". Cette position est équivalente à ce que l'entreprise avait indiqué en marge de ses résultats 2009.

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