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Dévoilée à Baselworld, l’Opus X développe un concept « planétaire » imaginé par Jean-François Mojon.

Plus facile à raconter qu’à décrire, parce que tout bouge en même temps dans cette montre : les heures, les minutes et les secondes ne cessent de se déplacer dans un boîtier dont le « cadran » tourne en vingt-quatre heures.

Le mieux est décidément de regarder la vidéo !

••• UNE SAGA NÉO-HORLOGÈRE EN DIX ÉPISODES

Déjà dix Opus dans les vitrines d’Harry Winston et une somme nettement positive de réussites, moyennant deux ou trois « ratages » – disons « faiblesses ». On se reportera ici utilement aux images de la galerie des Opus proposée sur le site de la marque.

• Pour cette Opus X, Harry Winston a repensé un dossier horloger un peu délaissé ces dernières années : celui des engrenages planétaires (explication générale sur Wikipedia au mot « engrenage » et, en particulier, au mot « train épicycloïdal ». Engrenages dont Business Montres soulignait l’intérêt un mois avant baselworld (22 février, info n° 9) en faisant évidemment allusion à ce que pouvait être cette Opus X, mais sans imaginer que cette nouvelle « horlogerie mécacinétique (26 février, info n° 7, avec une allusion très précise à l’Opus X) pouvait être une telle source de fascination...

• Aucun doute sur la réussite de cette Opus X, certes moins spectaculairement rupturiste que l’Opus 9 (laquelle était sans doute paradoxalement moins « compliquée » que l’Opus 2010), mais d’une grande subtilité dans l’agencement de ce « mouvement dans le mouvement », dont les affichages horaires restent en permanence dans une position logique de lecture (heure 1, heure 2, minutes et secondes) et dont les 46 mm s’annoncent étonnamment portables. On aurait cependant tort de négliger le verso, lui aussi magistralement architecturé avec sa réserve de marche linéaire (72 heures, ce qui convient bien à ce mouvement mécanique à remontage manuel) et son balancier déporté à droite du calibre vu côté fond (image ci-dessus).

• Difficile d’expliquer sans support visuel la « magie » de cette translation planétaire : le plus simple est de laisser parler les images, qui expliquent parfaitement le ballet des rouages dans le temps et dans l’espace. Il manque une musique à cette féerie visuelle : une valse, Le beau Danube bleu de Johann Strauss, tel que Stanley Kubrick l’avait voulue pour son 2001, L’odyssée de l’espace...


••• Film de présentation et de démonstration à découvrir en ambiance sur la nouvelle chaîne vidéo de Business Montres (01:57 mn de plaisir mécanique)...

• Pour les passionnés de mécanique, et pour ne pas mourir idiot, quelques données supplémentaires et scientifiques sur les engrenages planétaires...

Vidéo Business Montres - Harry Winston Opus X : Le film