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Cinq questions à Alain Marhic, co-fondateur de la nouvelle marque française March LA.B, repérée par Business Montres comme une des plus amusantes de ce début 2010…

••• UNE IDÉE DE PASSIONNÉS UN PEU FRUSTRÉS

Repérée par Business Montres (14 avril, info n° 7) comme une nouvelle marque pleine d’intérêt, March LA.B (March pour le mois de Mars, mois de fondation de la marque ; LA pour Los Angeles ; B pour Biarritz au Pays basque) persistait et signait avec ses clips publicitaires, élégants et très malins pour une jeune marque (Business Montres du 24 avril).

• De quoi susciter l’envie d’en savoir plus, avec un entretien en cinq questions à Alain Marhic (image ci-dessus : à gauche), co-fondateur avec le designer Jérôme Mage à droite) de March LA.B. Il répond du tac au tac.


1)
• Pourquoi créer une nouvelle marque alors qu'il y en a tant sur le marché ? Surtout sans concept mécanique différent, ni design innovant...
• Alain Marhic : Le point de départ est une envie de passionnés. Jusqu'à ce jour, nous achetions nos montres, soit chez les revendeurs de montres anciennes, soit sur eBay. Notre envie a évolué vers des choses plus petites, plus simples et intemporelles, qui ne sont pas ou peu proposées chez les horlogers. Nous nous sommes aperçus que beaucoup de nos amis étaient sur la même longueur d'ondes... L'autre intention était de proposer des jolies montres de qualité dans des gammes de prix où l'offre est finalement très limitée (créneau Hamilton/Oris)…


2)
• Quelle est la promesse aux consommateurs, au-delà du branding de séduction ?
• Alain Marhic : La promesse de s'offrir une montre élégante de qualité suisse, avec un design chic et intemporel, le tout à un prix plus abordable que toute l'offre de ce genre de montres, essentiellement disponibles chez les plus prestigieuses manufactures horlogères.


3)
• N'est-ce pas un peu cher pour quartz suisse ? Surtout avec la concurrence sur ce segment life style...
• Alain Marhic : Nous avons travaillé sur de multiples détails (verres bombés, couronnes assemblées en 5 pièces, dateur personnalisé, boucles métal spécifiques, etc.) qui nous ont mécaniquement
hissé à ces prix de vente. Nous nous plaçons dans la fourchette haute, mais cette « fourchette » est finalement très large (avec Bell & Ross ou Breitling pour le haut et d'autres pour le bas)…


4)
• Objectifs commerciaux à court et moyen terme (volume, points de vente, communication, sponsoring) ?
• Alain Marhic : 30 points de vente répartis entre Etats-Unis, Japon et Europe pour la première année. La communication concernera la presse spécialisée et mode, le web, le mécénat d'artistes, avec un sponsoring appuyé sur des leaders d'opinion…


5)
• Comment peut évoluer la marque dans les années à venir ?
• Alain Marhic : Pour être honnête, le plus dur est démarrer. Le potentiel d'évolution de la marque est assez ouvert. On peut penser à l’addition de modèles automatiques (base ETA ) et d’une collection féminine. Etc… Comme nous le mentionnons dans la rubrique « Company/vision » de notre site, notre volonté n'est pas de réinventer des mouvements à complications diverses. L'ambition de ce projet est avant tout esthétique, même si le souci de qualité suisse est un moteur !



••• A (re)découvrir : les trois vidéos de promotion des nouvelles collections March LA.B sur la nouvelle chaîne images de Business Montres…