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Cherchez l'erreur ! # 7 « Les montres de collection sont-elles les timbres-poste de demain ? »
 
Le 10-05-2010
de Business Montres & Joaillerie

Le marché du timbre de collectiona implosé, faute de nouveaux collectionneurs et à cause d’une fracture générationnelle.

Le marché des montres de collection peut-il disparaître, faute d’amateurs ?


••• PLUS PERSONNE NE COLLECTIONNE DE TIMBRES, ET SURTOUT PAS LES JEUNES GÉNÉRATIONS !

Mai 2010 : 170e anniversaire de l’invention du timbre-poste par l’administration britannique. Certains de ces timbres valent plus de 1,5 millions d’euros, mais le marché des collections de timbres est en train d’exploser, faute de nouveaux entrants : il y a plus de vendeurs (personnes des anciennes générations) que d’acheteurs (amateurs des nouvelles générations). Bientôt, du fait de la démographie, personne ne collectionnera plus les timbres-poste...

• Et si les montres étaient les timbres-poste de demain ? Et si l’âge d’or de la collection de montres était derrière nous ? Questions pour l’instant sans réponse, mais elles méritent qu’on y réfléchisse. Parmi les quelques facteurs négatifs :
• 1) Les grands collectionneurs européens désinvestissent ce marché sans être vraiment remplacés par les nouvelles fortunes des pays émergents, au moment même où les grands musées horlogers ralentissent nettement leurs achats...
• 2) L’entrée sur le marché est devenue inaccessible aux néo-collectionneurs tellement les prix sont élevés...
• 3) Les nouveaux riches préfèrent les montres neuves aux « montres de leurs parents ou de leurs grands parents »...
• 4) Les montres de collection sont devenues des objets de vitrine, voire de coffre-fort, relativement peu portables au quotidien et très coûteux en sécurité comme en entretien...

• Mais il y a aussi des éléments positif à prendre en considération, ne serait-ce que la diffusion massive d’une nouvelle passion pour les montres et l’amélioration sensible du niveau de « culture horlogère » de la population dans les pays développés :
• 1) Le nombre grandissant d’amateurs, qui créent un effet de rareté, le nombre des montres anciennes étant par nature fini...
• 2) Les marchés parallèles de remplacement et les nouveaux objets du temps : montres, pendules et horloges historiques, du XVIe siècle à nos jours, avec l’incroyable sous-valorisation actuelle des montres de poche (une répétition Patek Philippe de poche vaut 10 000 euros, avec une mécanique de toute beauté, alors que la même en montre-bracelet vaut dix à trente fois plus). Image ci-dessus : un de ces objets du temps (lot n° 32 de la vente Patrizzi & Co : ce globe terrestre émaillé à heures du monde circulaires – doté, c'est plus rare de sa clé de remontage – vaut moins de 3 000 euros !)...
• 3) Les innombrables thématiques des collections de montres (montres militaires, montres émaillées, montres érotiques, montres d’école, etc...

• Bref, le marché de la montre de collection n’est pas encore mort, mais il n’en est pas moins fragile et à surveiller dans ses évolutions. Il dépend en réalité du passage du flambeau entre les générations et de la diffusion des plaisirs de l’horlogerie aux jeunes générations, à commencer par le retour du port de la montre au poignet. C’est donc une question de diffusion de la culture horlogère qui relève, on le sait, non pas de l’argent et de ses valeurs, mais de l’éthique et de la passion...

« CHERCHEZ L’ERREUR ! », ÉPISODE 7 : « Le marché de la collection de montres peut-il imploser comme le marché des timbres de collection ? »
••• Une chronique vidéo (06:55 mn) qui fait réfléchir, à découvrir sur la nouvelle chaîne images de Business Montres...

 



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