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8 h 00 ce matin à North Battleford, 16 h 00 à Paris : opération Grand Saut ajournée suite à l’ouverture du parachute de secours !
Debriefing amer pour Michel Fournier (image ci-contre), qui doit une fois de plus affronter l’adversité avant de réaliser son rêve, et alors qu'il n'était qu'à quelques minutes d’entrer dans la légende des pionniers de l’aéronautique...
1)
••• EXPLICATIONS TECHNIQUES
C'est bien le parachute de secours qui a fait des siennes ! Les explications de Michel Fournier, dont le parachute s'est ouvert alors qu'il venait de prendre place dans la nacelle, paraîtront un peu... sèches pour ce qui semble être une faute d'inattention imprévue de la direction du saut. Faute impardonnable à ce niveau...
• « L'origine du déclenchement de ce système de sécurité tout à fait classique a pour origine une mauvaise interprétation par le système d'une procédure de test d'étanchéité. Explication : le parachute de secours est déclenché, soit manuellement par le parachutiste, soit automatiquement par une capsule barométrique.
• « Pour que cette capsule se déclenche, il faut deux conditions :
– Une pression atmosphérique correspondant à une altitude de l'ordre de 300 mètres
– Une vitesse de variation de pression qui correspond à environ 40 mètres par seconde, ce qui signifierait que le parachutiste est inconscient.
• « Durant la période de test de la nacelle, alors que Michel Fournier est à l'intérieur, respirant de l'oxygène pur, on a procédé à un test d'étanchéité de la nacelle. Comment ? En procédant comme si on était en altitude, c'est-à-dire en faisant chuter la pression atmosphérique. Il y a donc eu conjonction de deux paramètres :
– Une pression avoisinant celle de 300 mètres d'altitude
– Une brusque variation de pression faisant croire que l'on est en chute libre. Il n'en fallait pas plus : le système de sécurité a pleinement rempli sa tâche.
• « Le prochain test de lancement aura lieu mercredi matin, après vérification et test de ce système de sécurité »...
2)
••• CE N'EST DONC QUE PARTIE REMISE : À MERCREDI, MICHEL !
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