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Grand mécène, Maurice Ditisheim était Président du Conseil d’administration du Bureau de Contrôle des Ouvrages en Métaux précieux. C’est sous son impulsion et sa vision, dès 1966 et grâce aux relations privilégiées entre le Musée d’horlogerie et son bureau, que sera développé à La Chaux-de-Fonds, ce qui deviendra le premier -et le seul musée international d’horlogerie (MIH). On lui doit d’avoir tâté le terrain, en consultant le Professeur parisien Georges-Henri Rivière, Directeur du Conseil international des musées. On lui doit d’avoir trouvé la formule « L’homme et le temps » qui coiffera l’entité institut, dont son ami Pierre Imhof assurera la présidence de la commission (IHT). Il y eut 27 projets architecturaux, et c’est le second prix, du nom de « Gnomon » qui l’emporta: une construction nouvelle, due aux architectes P. Zoelly et G.-J. Haefeli (décédé récemment), capable d’abriter en toute sécurité l’une des collections de montres et d’horloges les plus prestigieuses du monde. Ainsi le Musée quitte en 1974 les locaux de l’Ecole d’Horlogerie pour s’installer sous le parc de la villa Sandoz du Musée d’Art et d’Histoire. C’est en 1992, pour lui rendre hommage, qu’est créé, sous le règne de Catherine Cardinal (directeur scientifique et conservateur), le prix Gaïa. Qui demeure à l’horlogerie ce que le Nobel est à la politique… |