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Dix (et plus) exercices de veille marketing
 
Le 31-05-2010
de Business Montres & Joaillerie

Remue-méninges marketing, histoire de s'oxygéner les neurones en explorant des pistes ouvertes par d'autres dans d'autres secteurs de l'économie...

1)
••• LOGOS CARAMEL
C’est la proposition-sucette du photographe italien Massimo Gammacurta : ses Lolli-Pops sont des friandises « conceptuelles » pour le plaisir des yeux autant que pour celui des papilles (image ci-dessus : Louis Vuitton en... pastèque !). Sympathique et gourmand, non ?


2)
••• IMAGES PUISSANTES
Une fois exposés à une association marque-image positive, ou marque-image négative, les consommateurs continuent à aimer (ou ne pas aimer) les marques en question, même sans les images et de façon inconsciente. D’où l’importance de la « première impression » : c’est cette puissance des messages de marque que démontrent Melanie Dempsey (Ryerson University) et Andrew A. Mitchell (Université de Toronto) dans le Journal of Consumer Research (bon résumé de l’expérience dans Science Daily)...


3)
••• HÉROÏNES ADDICT
A force de leur proposer des montres d’hommes en miniature, les horlogers qui s’intéressent aux femmes devraient méditer la campagne du portail féminin Delas (Brésil), telle qu’elle a été imaginée par l’agence brésilienne TBWA : une remarquable féminisation des icônes masculines (Guevara, Gandhi, Chaplin, Einstein, etc.). Insolent et décalé...


4)
••• MÂLE IMPATIENCE
On sait que la vue d’un bikini pousse les messieurs à des achats d’impulsion (Journal of Consumer Research, juin 2008) et qu’une jolie fille fait emprunter plus d’argent que ne le ferait un banquier (Neuromarketing, août 2008). On découvre maintenant que le logiciel masculin est programmé pour affoler le compteur temps en présence d’une femme jugée attirante : constat très sérieusement analysé et documenté par deux psychologues anglais, Margo Wilson et Martin Daily dans leur étude Do pretty women inspire men to discount the future ?. Question d’anticipation dans les gratifications à court terme. Bref, les femmes affolent les hommes – ce qu’on savait depuis longtemps...


5)
••• PUBLIPHOBIE
Toutes les études démontrant que la publicité est de moins en moins prescriptrice d’achat, la dernière enquête de l’Adetem confirme que le public est de plus en plus rétif à l’influence publicitaire, alors qu’il plébiscite à 80 % les « conseils d’amis » et le bouche-à-oreilles – surtout chez les 25-35 ans. Excellente synthèse et liens utiles à ce sujet dans E-reputation, buzz & Co...


6)
••• VISUAL MERCHANDISING
Récemment, l’Ecole supérieure de Visual Merchandising Design de Vevey organisait en partenariat avec SwissMedia, l’Association Suisse des Technologies de l’Information & du Multimedia, la Journée du Visual Merchandising. Bon compte-rendu des interventions sur Net Influence, avec la découverte de différentes tentatives pour « créer on-line des expériences uniques de marques horlogères » : exemples choisis avec TAG Heuer et Marvin Watches, dont une vidéo très démonstrative de Sandrine Szabo...


7)
••• TYPOLOGIES GÉNÉRATIONNELLES
Pour Jean-Lux Exousseau (cofondateur de l’Association du marketing générationnel et auteur de La mosaïque des générations), on peut distinguer cinq typologies de générations, utiles pour segmenter une offre horlogère avec pertinence :
• Les cocos (collectifs concrets). C’est la génération silencieuse, née entre 1920 et 1940, qui a vécu la seconde guerre mondiale et la reconstruction. Ils croient à l’effort, sont très attachés aux signes de reconnaissance sociale et aux produits statutaires. (…)
• Les bobos (bourgeois bohêmes), nés entre 1941 et 1964. Ces enfants du baby boom et de la société de consommation veulent tout. C’est la génération du « moi je ». Ce sont des rebelles très nature, et «peace and love», qui aiment le confort et la sécurité. Leurs valeurs sont : hédonisme, beauté naturelle, esthétisme, authenticité, confort éthique, anti conformisme et intériorité, comme dans l’ouvrage de Paulo Coelho, L'Alchimiste. (…)
• Les momos (mobiles moraux). C’est la génération X, née entre 1965 et 1976. Avec elle, on est passé de la culture de l’abondance du «boboland» à celle de la frugalité. C’est une génération économe, pour qui la vie n’est pas toujours facile, et qui apprend à se débrouiller et capitalise sur tout. Mais c’est aussi une génération morale et solidaire. (…)
• Les yoyos. Drogués à la culture MTV, ils copient le look «bling bling» des stars du rap, couvertes d’or, d’où leur nom, Young Yobbos (jeunes loubards) . Nés entre 1977 et 1995, ils sont l’opposé des momos. Elevée à Internet, aux signes, aux logos et à la télé-réalité, cette génération du «Moi je» aime tout ce qui est accessoires, jeux et marques. Un mot la caractérise parfaitement: celui de «fun». (…)
• Les zozos (les zoom zombies): ils ont entre 9 et 15 ans... Zoom car ils sont, eux aussi, adeptes de technologies et d’écrans (DS Nintendo) sur lesquels leurs yeux se fatiguent très tôt. Et zombie, car ils sont complètement dans la reproduction des modes de consommation de leurs aînés, copiant leurs mères et leurs sœurs pour le maquillage, ou les top models du moment pour le look. Les marques inventent pour eux de nombreux concept-stores qui n’ont rien à envier à ceux réservés aux vrais adultes. (…)
Détails et explications complémentaires par Isabelle Musnik (Influencia, 26 mai 2010)...


8)
••• SOCIAL MEDIA REVOLUTION
Tout savoir sur l’impact qu’auront les médias sociaux dans nos vies quotidiennes et professionnelles : une suite de la célébrissime vidéo de présentation des chiffres-clés, avec une traduction française des données pour les rebelles à l’anglais. Slide 39 : « Le Social Media n’est pas un phénomène de mode, c’est un changement fondamental dans notre façon de communiquer »...


9)
••• LE « SPONSORTING » À LA BIVER
Marketing + sponsoring = sponsorting, un néologisme à la Jean-Claude Biver, qui le présente dans une conférence au Swiss Marketing Club de Lausanne. Heureusement pour ceux qui n’étaient pas là, une première vidéo (01:04 mn) reprend son introduction, et une seconde la poursuit (18 :41 mn) sur le cas Usain Bolt, The King of Speed (« l’homme le plus rapide du monde »). Bonne critique de la conférence et de la présence de Hublot sur Facebook à découvrir dans Net Influence : « Une analyse de leur fan page montre que la marque ne va pas jusqu’au bout de la démarche “relationnelle”. Hublot pousse effectivement de l’information sur ce canal, lui-même fortement “liker” et commenter par les fans mais pas de traces d’Hublot dans les commentaires, pas d’échanges avec les fans et de conversations »...




10)
••• ON N’EST JAMAIS À L’ABRI D’UNE BONNE IDÉE...
• Ça se fait déjà hors du champ horloger, et on ne vous promet pas que ce n’est pas déjà en projet sur la planète Montres...


A)
• Au lieu d’acheter des pages de publicité dans un magazine papier, consacrer ce budget à offrir un iPad à tout acheteur d’une montre de sa marque, ce qui lui permettra de suivre l’actualité de la marque et de bénéficier d’offres préférentielles dans les mois qui suivent l’achat...

B)
• Investir massivement dans la promotion sur les listes de mariage (listes de PACS ou – plus tendance – « listes de divorce ») pour développer le réflexe d’achat d’une montre dans les grandes occasions...

C)
• Mettre en place un service d’« horloger à domicile » pour encourager ses clients (déjà acquis) à organiser à domicile des réunions non marchandes d’information et d’échanges sur les montres (les copains de mes clients sont mes futurs clients)...

D)
• Organiser des tournois de baby-foot chez un détaillant, dans l’entreprise ou au dehors, en profitant de la Coupe du monde de foot-ball pour diffuser le message sportif de sa marque et sa volonté d’impliquer sa communauté de clients (une place en Afrique du Sud pour le gagnant !)...

 



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