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Nouvelles idées, nouvelles marques et nouveaux marchés
 
Le 01-06-2010
de Business Montres & Joaillerie

Actualité très calme sur le front horloger,mais une dizaine d'informations méritaient néanmoins le détour...

En ce début de semaine, pour un tour d’horizon dans le périscope du Quotidien des Montres,


ON A REPÉRÉ...

1)
••• UNE POUSSÉE DE RÉALITÉ AUGMENTÉE CHEZ GIRARD-PERREGAUX...
Le groupe Sowind (Girard-Perregaux et JeanRichard) propose aux amateurs japonais une expérience horlogère en 3D : l’opération a pour partenaire GQ (Japon) et elle permet aux lecteurs de tester, de façon interactive et en « réel/virtuel », une sélection de montres de la marque. Pour mieux apprécier l’expérience, une vidéo de démonstration : c’est tout simple, découpez, cliquez et profitez des montres à essayer...
••• DEPUIS LE TEMPS QUE BUSINESS MONTRES vous parle des « réalités augmentées » ! On ne peut que se réjouir de ce genre d’initiatives horlogères : pour mémoire, un rappel de la première alerte dans Business Montres (16 février 2009) et une « brève » du 22 février 2010, info n° 11)...


2)
••• UN TROUBLE PATENT CHEZ MOVADO...
Le groupe de Paramus (New Jersey) affiche des résultats en perte – tout sauf satisfaisants ! – pour le premier trimestre, alors qu’un redéploiement du dispositif commercial Movado est planifié dans les semaines qui viennent : le groupe ferme l’ensemble de ses boutiques en nom propre (une trentaine) et se renforce sur ses relations avec les department stores indépendants, ainsi qu’avec les chain stores (de type Tourneau), tout en concentrant son activité sur ses propres outlets (une trentaine), où il devrait réaliser près des deux-tiers de son chiffre d’affaire, ainsi que l’esssentiel de sa croissance ! C’est du moins ce qui ressort de l’analyse des prévisions du rapport financier.
• Cette stratégie provoque la suppression à court terme de 225 emplois, pour un total estimé au final à 400 postes. Ce qui commence à faire beaucoup et à pousser d’excellents cadres de la maison à saisir d’autres opportunités de carrière...
• Certes, la trésorerie du groupe reste solide, son réseau puissant (3 000 points de vente Movado aux Etats-Unis) et ces pertes avaient été anticipées, mais cette inflexion stratégique appelle désormais plusieurs réflexions dans la mesure où elle repositionne de fait le groupe Movado dans le paysage américain...
••• LES BOUTIQUES MONOMARQUES MOVADO n’ont jamais atteint leur seuil de rentabilité et il n’est pas illégitime de reconnaître qu’on s’est trompé, et donc de les fermer. Le problème est plutôt que ces boutiques témoignaient de la volonté du Movado Group International de monter en gamme (leur image était plus qualitative que celle des autres détaillants Movado) et que leur abandon – assorti au nouveau poids des outlets – ramène l’image globale du groupe vers un « bas de gamme » inévitable, celui de des grandes « chaînes » populaires américaines et celui des marques de licence (Lacoste, Hugo Boss, Tommy Hilfiger) dont les performances effectives ancrent un peu plus Movado dans un univers que le groupe voulait quitter.
• Le tout sera maintenant de choisir clairement sur quel terrain Movado veut jouer et réaliser ses profits. L’entrée de gamme n’est pas un segment humiliant si on l’assume avec fierté et s’il correspond au positionnement réel (et non virtuel ou rêvé) de la marque et du groupe, mais il devient gênant pour les prétentions du même groupe à jouer simultanément dans la cour des grands. Ce qui pose inévitablement, à terme, la question logique du maintien d’Ebel et de Concord dans le périmètre de MGI : le nouveau positionnement du réseau Movado est aux antipodes d’une horlogerie haut de gamme où MGI tarde maintenant à faire ses preuves...
• Mass market ou luxe horloger ? Efraim Grinberg avait tranché, mais les faits lui ont donné tort. L’horlogerie est un univers impitoyable où on peut se tromper de temps en temps, mais il ne faut pas se tromper trop souvent sur trop de sujets...


3)
••• UN ÉCHANTILLON DES MONTRES DU MOIS CHEZ COLETTE (PARIS)...
Au programme de juin : TechnoMarine (les nouvelles Cruise Sport à bracelet interchangeable : Business Montres du 12 mai 2010, info n° 1), Bell & Ross, Ikepod, Alain Silberstein (les iKrono), Zenith (la nouvelle collection), Nixon et Artya (avec la montre en coprolithe de dinosaure osée par Yvan Arpa)...
• Pour la Coupe du monde sud-africaine, dans le cadre de l’opération « 33 créateurs lookent le maillot » (restylage de maillots d’équipes nationales par des designers), Dior Horlogerie a imaginé une montre chronographe pour compléter ces tenues...


4)
••• UNE ARRIVÉE DES PREMIÈRES IMAGES DU PREMIER TOURBILLON JAPONAIS...
La montre de l’honorable Hajime Asaoka avait été annoncée par Business Montres le 6 février 2009 (avec une intéressante vidéo de présentation), mais les premières images réelles du premier prototype prouvent qu’on avait raison de faire confiance à ce trop discret horloger japonais (renseignements complémentaires sur son site, avec quelques vidéos des tests du tourbillon)...


5)
••• UNE MILLIONIÈME PIAGET...
Une Piaget Emperador Coussin Quantième perpétuel serti sera officiellement la millionième montre à être produite par la manufacture Piaget, une des très rares maisons suisses à vraiment mériter ce qualificatif de « manufacture » – à quelques détails d’habillage ou de composants près, mais personne ne peut en Suisse se flatter d’une production « 100 % manufacture », idée qui serait absurde compte tenu de la tradition horlogère de la sous-traitance multi-spécialisée. Et Piaget mérite doublement cette distinction, puisque la marque est à la fois manufacture de joaillerie (là aussi, à quelques détails) et manufacture de « haute horlogerie » (terme un peu controversé, mais finalement très utile : Business Montres du 30 mai).
••• UN MILLION DE PIAGET ET QUELQUES ICONES (dont la fameuse Polo), beaucoup de pièces au design très innovant, sans trop de montres dont on pourrait aujourd’hui rougir de honte : voilà une marque qui mériterait une belle vente aux enchères rétrospective !


6)
••• UNE NOUVELLE MARQUE : ZENTON...
Encore un « bébé 2010 », couvée post-crise tout-à-fait digne des millésimes précédents : Zenton Time Instruments a pris pour spécialité les montres de plongée, ce qui est une maladie assez répandue chez les nouvelles marques américaines. Ces montres offrent assez de mouvements ETA pour rassurer les amateurs, une étanchéité à 2 000 m (un exploit à moins de 1 000 dollars : 888 exactement !) pour rassurer les distraits, ce qu’il faut de Superluminova pour éclairer les timides et de nombreuses variantes de cadrans pour appâter les customizers enragés. Distribution exclusive sur Internet pour ces montres M 45 au design particulièrement expressif et musclé...


7)
••• UNE NOUVELLE MARQUE (bis) : SAS WATCH COMPANY...
Eh oui, encore un autre « bébé 2010 », puisqu’on vous dit que l’année est un bon millésime : c’est encore une montre de plongée, mais elle nous vient cette fois d’Irlande – ce qui est étonnant, les Irlandais (au moins ceux du Nord) ayant conservé un souvenir assez mitigé des SAS britanniques. Pour nous rassurer, la SAS Watch Company nous précise que S.A.S. est l’initiale de Sea Air & Sport : on respire ! Et, pour le coup, on pourrait même respirer à 1 000 m de profondeur avec cet instrument de type professionnel de 44 mm de diamètre, équipé d’un mouvement ETA (la collection est Swiss Made) et plutôt qualitative et bien finie pour 750 euros. Avec les initiales SAS, on se doute que les prochaines montres seront aériennes et sportives, mais on en reste pour l’instant au prototype...


8)
••• UNE NOUVELLE MARQUE (ter) : DRASS OF LIVORNO...
Ah oui, un dernier « bébé 2010 », la couvée s’avérant excellente pour l’univers des montres de plongée : cette fois, ce sont les Italiens qui s’y mettent, avec une montre DRASS – initiales qui parleront à tous les plongeurs puisque c’est le nom d’une des plus anciennes entreprises de plongée professionnelle du monde. Il ne manquait à DRASS Galeazzi qu’une montre : ce sera fait avec la Tecnologie Sottomarine, dont le boîtier est réalisé en Tungum, un alliage de cuivre exclusif (image ci-dessus). Pour mémoire, mais tout le monde l’a oublié depuis quelques années, DRASS avait déjà fait produire par Anonimo (clone italien de Panerai)une première collection de montres étanches à 1 000 m (Millemetri). La nouvelle collection propose un style plus brutal et une étanchéité à 1 200 m...


9)
••• UN ÉTAT DE LIEUX POUR LES MARQUES RUSSES...
Excellente tentative de clarification sur la situation actuelle de l’horlogerie russe, où une poule ne retrouverait pas ses poussins : on trouve cet « état des lieux » sur l’excellent Forum Montres Russes, qui nous rappelle au passage que la marque Poljot a été rachetée par le milliardaire et oligarque russe Alexandre Pougatchev, 45 ans, qui s’est établi en France pour y relancer le quotidien du matin France-Soir. Rappel utile d’informations qui n’apparaissent pas dans cet état des lieux : la faillite quasiment définitive de la manufacture Vostok (Business Montres du 12 mai, info n° 2) et le sauvetage de la manufacture biélorusse Luch par le groupe Franck Muller Business Montres du 28 mai, info n° 16)...


10)
••• UN (AUTRE) MAUVAIS SOUVENIR POUR ROLEX...
S’il faut stigmatiser la bêtise des « anti-Rolex primaires » (Baromontres de Business Montres, 31 mai, « Avis de tempête n° 1), cette attitude n’est cependant pas une première ! Au début des années quatre-vingt, on daubait beaucoup les « Rolex en or » – entre Miami Vice et le Sentier, à prononcer avec l’accent Bettoun-Grand Pardon – et leurs propriétaires, mais ça restait relativement bon enfant. La « Rolex en or » était simplement un signe extérieur de réussite et la phrase imbécile de Jacques Séguéla sur la « Rolex à 50 ans » était un fruit tardif de cet archétype générationnel ! Reste qu’on est désormais passé de l’ironie ethnique – auto-mise en scène par les premiers concernés – à une forme de haine sociale pour le « luxe » en général, et les montres un peu plus coûteuses que la moyenne en particulier, avec une focalisation obsessionnelle sur Rolex, marque qui rejoint ici le Panthéon des plus fascinants symboles négatifs du siècle, entre Bernard Madoff et Tony Montana. La couronne est parfois lourde à porter (merci aux lecteurs de Business Montres de nous avoir rafraîchi la mémoire)...

•••••• NE PAS MANQUER NON PLUS : pour ceux qui auraient manqué de temps la semaine, dernière, la « Séance de rattrapage » proposée hier par Business Montres vous rappelle les dix informations horlogères qu’il ne fallait pas manquer, puisque c’était dans Business Montres et nulle part ailleurs !

 



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