Après le recul subi l’an passé sur fond de crise économique, le groupe horloger et de microtechnique vise un résultat record cette année, à la faveur de quatre premiers mois «extrêmement» favorables, selon son patron Nick Hayek

«Si cela continue de la sorte, la barre des 6 milliards de francs de chiffre d’affaires constitue le seuil minimal», a indiqué le président de la direction du groupe biennois . La marche des affaires apparaît fructueuse dans toutes les régions.

«Nous affichons un taux de croissance à deux chiffres par rapport à 2009, même si les taux de change sont problématiques», précise Nick Hayek. Pour rappel, le franc s’est valorisé face à l’euro ces derniers mois, la monnaie unique évoluant pour l’heure à des plus bas historiques.

«Les ventes ressortent même supérieures à leur niveau record jusque-là de 2008», assure encore le patron de Swatch Group. L’an dernier, le groupe avait accusé une baisse de 8,1% de son chiffre d’affaires, à 5,42 milliards de francs, et de 8,9% de son bénéfice net, à 763 millions.

Dans le détail, Nick Hayek voit de grandes opportunités en Chine. «Il y a là-bas quelque 300 millions de personnes ayant les moyens d’acheter une Swatch», relève-t-il. «Si seuls 2% d’entre-eux achètent une montre, cela fait que nous devrons produire 6 millions de pièces.» «De sorte que je devrai construire une nouvelle usine en Suisse», ajoute le patron de Swatch Group.

Le Temps