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L’essentiel de l’actualité horlogère en dix fois soixante secondes chrono (maxi !)
 
Le 15-06-2010
de Business Montres & Joaillerie

__Soixante secondes par information pour lire, réfléchir et agir.

C’est le « contrat Dix Minutes Chrono » de Business Montres pour rester en phase avec l’actualité des marques et des montres.

C’est parti pour dix nouvelles du front horloger...

1)
••• RETOUR DU JCK SHOW DE LAS VEGAS...
Le grand show horloger du JCK a mobilisé un certain nombre de marques suisses et leurs patrons, heureux de prendre la température du marché américain au sortir d’une année de crise. Du coup, les absences des habitués (Baume & Mercier, entre autres) ont été encore plus remarquées ! Succès massif cette année des marques relativement « accessibles », dont TechnoMarine serait l’entrée de gamme (prix moyen autour de 1 000-1 500 dollars) et Bell & Ross le segment supérieur (prix moyen autour de 3 000-4 000 dollars). Dans les deux cas, la solidité de l’équipe locale – des vétérans aguerris aux particularismes de la distribution américaine – et la consistance de l’offre expliquent l’ouverture de nouveaux comptes, qui témoignent d’un retour (modéré) de la confiance chez les détaillants. L’exemple de ces deux marques et l’analyse du profil des commandes enregistrées situe d’ailleurs bien le nouveau comportement de ces détaillants, très précis dans leurs demandes de pièces « segmentantes » et très soucieux d’équilibrer avec des marques indépendants la pression que leur imposent les grands groupes et les marques les plus fortes...
• Présence sans ostentation d’autres marques, comme Hublot, qui cherchait davantage à accroître son poids spécifique chez des détaillants de confiance plutôt que d’étendre encore son réseau et de diluer ainsi son offre. Pour beaucoup de marques suisses indépendantes, l’idée n’est plus de rechercher les « gros » points de vente – qui ne sont pas forcément ceux où les « petites marques » sont les mieux traitées – mais de choisir les plus pertinents par rapport à une gamme, voire à un modèle – en corrigeant au besoin les excès de la surdistribution du passé.
• Souci général : le renchérissement du franc suisse, qui rend les montres encore plus chères, surtout dans le très haut de gamme où les clients sont des grands voyageurs experts en jongleries financières selon les marchés. Souci plus précis des détaillants : l’amorce d’un début de reprise rend les marques un peu... nerveuses et nettement plus exigeantes en termes de linéaire, de commandes minimum et de visibilité qu’il y a un an. Tout se passe comme si ces marques étaient déjà sorties de la crise, alors que les détaillants ont le sentiment d’y être toujours engluées. Une différence de perception qui attise les tensions...


2)
••• NICOLAS HAYEK EN... « TIME BANDIT...
Time bandit, ce n’est pas exactement ainsi dont on parle de Nicolas Hayek dans la presse européenne, mais le sens réel de l’expression utilisée par le Wall Street Journal est évidemment à comprendre au figuré, comme un « voleur de temps ». On déduira de cet article que Nicolas Hayek fume dans son bureau – ce qui choque au plus haut point les Américains – et que son bureau est parfois envahi de « rétro-pinks vêtus de cuir rouge avec des sourcils percés » (?), ce qui va alimenter la légende dorée du saint patron du Swatch Group. Et qu’il avait transformé son petit-fils, Marc Hayek (actuel CEO de Blancpain), en « chasseur de primes » pour toute souris capturée dans le jardin familial...
• Un élément d’analyse historique intéressant de Bruce Hannah, professeur d’art et de design au NY Pratt Institute de Brooklyn : « La Swatch est la montre qui nous a appris à regarder la montre comme un objet en soi, et non plus comme un simple vecteur de marque ou comme un simple cadran porteur d’aiguilles qui disent l’heure ». Ce qui était effectivement une révolution conceptuelle. Au passage, un hommage du journaliste à Elmar Mock, un des deux ingénieurs d’ETA qui avaient imaginé la Swatch avant que Nicolas Hayek n’en mette en scène le pouvoir déflagrant.
• Nicolas Hayek n’a pas manqué de rappeler que « même la Tudor Rolex » est équipée d’un mouvement ETA », aveu public récent du patron de la marque, dont on imagine que l’officialisation a dû faire déglutir douloureusement la direction de la marque à la couronne (Business Montres du 7 juin, info n° 3). Que Nicolas Hayek le rappelle ici n’est sans doute pas indifférent pour l’évolution du rapport de forces dans l’industrie de la montre...
• Lire aussi, en fin d’article, les questions-réponses, avec cette citation d’un immense bon sens sur l’esprit entrepreneurial, qu’on a ou qu’on n’a pas et qui ne s’acquiert pas avec un diplôme : « Si vous envoyez un âne étudier la musique à Salzbourg, il ne va pas pour autant se transformer en Mozart. Si vous envoyez un chameau étudier à Harvard Business Scool, il ne deviendra pas Henry Ford, mais si vous inscrivez Henri Ford à Harvard, vous en ferez un bien meilleur Henri Ford »...


3)
••• UNE ÉTONNANTE MONTRE DE PLONGÉE...
Stepan Sarpaneva est un des plus prometteurs de la la génération des nouveaux horlogers finlandais indépendants. Ses montres ont une identité assez forte pour se passer de béquilles marketing, comme en témoigne sa nouvelle Korona K0, montre de plongée de 46 mm (10 mm d’épaisseur) en titane dont la lunette tournante intérieure est directement en prise sur le mouvement, ce qui ne réclame qu’un cran de la couronne pour toute manipulation. Impossible de faire une fausse manœuvre ! Base automatique Soprod A10, étanchéité à 200 m et traitement superbe du cadran avec ses touches bleues et ses appliques en Superluminova. La minceur de cette montre de plongée Korona K0 en fait un « outil professionnel » très recyclable et très tendance dans un cadre urbain (image ci-dessus)...


4)
••• SIENNA MILLER, PREMIÈRE VENDEUSE CHEZ PIAGET...
On doute souvent [et Business Montres ne s'en prive pas] de l'efficacité des célébrités utilisées dans la communication des marques de montres. Il y a heureusement quelques exceptions qui confirment la règle, comme la ravissante Sienna Miller, recrutée par Piaget pour promouvoir les collections Possession. Souriante et parfaitement charmante, la demoiselle est un étonnant accélérateur de ventes : les clientes entrent dans les boutiques pour réclamer « la » bague Sienna Miller ou « la » montre Sienna Miller – dont le nom éclipse désormais celui de la collection Possession. Et ça fait même vendre des grosses pièces et des parures de haute joaillerie ! Un rare exemple d'adéquation entre l'image d'une star et celle des bijoux qu'elle porte : alors que la collection Possession fête ses vingt ans (sans les faire), Sienna Miller semble avoir éternellement vingt ans. Une même impertinence et une même joie de vivre relie leurs deux univers. Ce qui réconcilie les jeunes clientes avec celles de la génération précédente...


5)
••• LA NOUVELLE MONTRE D’AVIATEUR DE CHRISTOPHER WARD...
Christopher Ward est un des plus dynamiques nouveaux représentant de l’horlogerie britannique. Sa spécialité : les montres « suisses » de qualité à prix abordable, objectif réalisable grâce à des ventes sur Internet, à un marketing intelligent et à une présence intensive sur les forums qui assurent la réputation de la marque. Sa dernière création vient d’arriver (elle était jusqu’ici en souscription : encore un biais marketing malin pour financer son développement) : il s’agit d’une montre d’aviateur en 38 mm, très inspirée par les B-Uhren allemandes. Mouvement suisse pour l’édition limitée à 1936 exemplaires de cette C 5 Malvern Mark II, facturée 225 livres...


6)
••• COLETTE, ENCORE COLETTE, TOUJOURS COLETTE...
Le concept store parisien est en passe de devenir le premier salon horloger de la capitale ! Dans un genre assez spécial, on y trouve à présent la Jurassic Watch d’Artya, avec son cadran dino-coprolithique – dont il serait vraiment dommage qu’elle demeure une pièce unique (il y a suffisamment de bouses de dinosaures pétrifiées à travers toute la planète pour une série limitée)...
• Non moins étonnante, mais dans un autre style, l’arrivée chez Colette (mais c’est prévu pour la rentrée) de la TX Pilot « gris intégral » : un vrai chrono TX flyback à double fuseau horaire, mais traité en gris profond (bracelet compris) sur 47 mm (intéressant ballet d’aiguilles rétrogrades pour ce calibre électronique à micro-moteurs indépendants, facturé 549 euros pour des finitions très soignées)...


7)
••• UN NOUVEL ACTIONNAIRE DE RÉFÉRENCE POUR LE GROUPE CHRISTIAN BERNARD...
Le groupe français Christian Bernard est désormais adossé à Butler Capital Partners (BCP) pour consolider sa structure financière et asseoir son développement. Présent dans le monde entier, le groupe Christian Bernard a été créé en 1973. Il a réalisé en 2009 un chiffre d’affaires de 150 millions d’euros (dont 20 % dans l’horlogerie) et il emploie un total de 4 000 personnes (très majoritairement en Asie) : en France, Christian Bernard est le premier fournisseur des bijouteries indépendants et il gère en Europe, en nom propre, les 150 boutiques de la chaîne Oro Vivo. Dans le domaine horloger, le groupe gère les licences Cacherel et Replay...


8)
••• UNE PETITE DOSE DE COMPLEXITÉ DANS LES ROUAGES ?
Si vous êtes en manque de complications, une petite animation visuelle peut vous dénouer les neurones grâce à son fascinant enchevêtrement de rouages : on le trouve (avec beaucoup d’autres) sur le site de l’algorithmicien californien Yvan Freyman, déjà signalé par Business Montres le 21 mai dernier (info n° 7). A ne pas manquer : les animations 3D et les animations fractales (dont cette étonnant rouage planétaire hélicoïdal)...


9)
••• REVUE DE PRESSE POUR NE RIEN MANQUER...
Quelques parutions intéressantes dans la presse papier et dans la presse digitale : dix secondes chrono pour cliquer sur chacun de ces six articles...
• Un bon bilan du salon de Lausanne (EPHJ-EPMT) dans 24 Heures (Suisse) : à lire, entre autres, le témoignage d’exposants comme Alain Borle (Pac Team) ou Richard Gut (Gumaco)...
• « Sur le court, Rafael Nadal est un guerrier » : bonne interview de Richard Mille sur Worldtempus, où « Mimile » explique comment il avait « prévu une deuxième montre, une sorte de « T-car », au cas où … mais nous n’avons pas eu besoin de l’utiliser »...
• Un essai au poignet (images) de la nouvelle De Bethune DB 28, reçue ces jours-ci à Genève : une nouvelle version à découvrir sur le forum Montres mécaniques, qui résume (à ce jour) toutes les innovations micro-mécaniques et esthétiques de la collection De Bethune (cornes articulées, nouveau pont de balancier, « structure » centrale affinée pour gagner en élégance, aiguille de couple optimal discrètement logée entre 2 h et 3 h, entre un rubis et un saphir, etc.)...
• Le retour en force de l’horlogerie de luxe chez les prêteurs à gages londoniens : un constat du Financial Times, avec le témoignage d’un professionnel qui admet que le nombre de ses clients a augmenté de 100 % au cours des 10 derniers mois...
• Toujours dans le Financial Times, une présentation de Devon Works et de son créateur, Scott Devon, dont la montre était une révélation Business Montres du 21 avril dernier (info n° 2)...
• Jolie série de photos de Jackie Chan avec sa Richard Mille « sur mesures » : tirées du magazine français Edgar, elles sont à découvrir sur Horomundi (une montre RM 025 vient s’ajouter aux révélations Business Montres du 4 novembre 2009 et du 23 novembre suivant)...


10)
••• UN OBJET DU TEMPS QUI VOUS VENGERA DU TEMPS...
Deux tendances additionnées dans ce Chrono-Shredder : le temps qui passe sans les aiguilles et l’auto-destruction programmée des jours et des heures. L’ici et maintenant s’avère pour le moins volatil et « déchirable » avec cette horloge-calendrier qui fonctionne en temps réel (concept sélectionné pour les DMY Berlin Award 2010)...

 



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