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On sait Max Busser imprégné de science-fiction et fasciné par les vaisseaux spatiaux des space operas...
On connaissait déjà le mouvement bitubulaire de sa HM n° 4.
On découvre à présent un des éléments du boîtier de la montre. Lequel ?
••• UN RÉACTEUR POUR FAIRE CAUSER LES RÉACTIONNAIRES DE LA MONTRE...
A gauche : le mouvement (développé par Les Artisans Horlogers de Laurent Besse). A droite : ce qui pourrait passer pour la moitié d’une paire de jumelles ou pour un téléscope. La base crantée rappelle trop ce qui semble être une des deux couronnes de remontage (ou de mise à l’heure) du mouvement : on en déduira qu’il s’agit sans doute de la « coque » d’une structure tubulaire de ce mouvement. Donc d'un élément de ce qu’il faudrait appeler le « boîtier » du futur « ovni » horloger le plus décoiffant de l’année...
• Les nostalgiques de Star Trek auront perçu une allusion à l’Enterprise du regretté Capitaine Kirk (image ci-dessus, en haut), mais les amateurs d’aviation aimeront le clin d’œil aux appareils supersoniques de la Guerre froide, comme le double fuselage du De Havilland Vampire DH 100 ou du Venom, qui ont fait rêver tous les petits garçons suisses, puisque ces avions de combat équipaient l’aviation militaire helvétique dans les années 1960 et 1970. Autre parenté visuelle : le double turboréacteur du Fairchild Thunderbolt A-10///
• Que peut-on deviner de plus avec cette structure en fuselage ogival ? Une curieuse transparence dans le premier tiers supérieur du « réacteur », comme une sorte de bague translucide qui correspondrait à ce qui pourrait être soit, d’un côté, un double barillet capable de transmettre l’énergie au rouage central du mouvement, soit, dans l’autre partie du « fuselage », un rouage (à moins que le « réacteur » ne soit représenté par dessous dessous)...
• On verra bien début juillet pour la suite, mais on peut tout de même imaginer que, s’il s’agit bien d’une couronne (remontage ou mise à l’heure) pour la partie effilée de l’ogive, la partie supérieure devrait ressembler à un « cadran » d’affichage : sinon à quoi servirait les deux axes situés de part et d’autre du mouvement, sinon à y chasser des aiguilles ?
• Rappel : détails et meilleure image de ce « réacteur » sur le site MB&F (on y voit mieux la transparence évoquée ci-dessus). Sur le « mouvement manufacture intergalactique » de cette HM n° 4 et son univers esthétique : Business Montres du 11 mars dernier...
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