Recherche avancée
A propos
Emplois

Achat - Vente

Relations d'affaires

Contact
 

Rolex: Une marque en sentinelle là où se réinventent les sciences fondamentales du XXIe siècle
 
Le 28-06-2010
de Business Montres & Joaillerie

Hadrons, bosons, gluons, mésons, leptons, muons, protons ou fermions : mais que va donc faire Rolex dans cet accélérateur de particules élémentaires ?

Le rapport est plus subtil – et plus fondamental – qu’on ne l’imagine...


1)
••• A LA RECHERCHE DE LA « PARTICULE DE DIEU »...

Le LHC de Genève (Large Hadron Collider) n’est pas seulement le plus grand accélérateur de particules du monde. C’est aussi la plus imposante « machine » – électronique, mécanique, magnétique, scientifique – jamais construite par l’homme sur cette planète : 27 km de circonférence à 100 m sous terre entre la Suisse et la France ! C’est un outil unique, à vocation internationale. Le dire n’est rien. Le voir est encore plus impressionnant que de simplement le penser.

• On y fait voyager des particules élémentaires en les accélérant à 99,99 de la vitesse de la lumière. Les experts en physique des particules vont faire se rencontrer 300 000 milliards de particules, qui vont se croiser à peu près 30 millions de fois par seconde. Soit 600 millions de collisions par seconde pour étudier les résultats – attendus pour vérifier ou infirmer les théories actuelles, voire inattendus pour inventer de nouvelles théories – nés de la collision de quelques centaines de ces particules. Enjeu : la réconciliation de la théorie de la relativité d’Einstein et de la physique quantique de Planck, dont on espère tirer une nouvelle théorie générale de la physique, capable de rendre compte à la fois de l’infiniment grand et de l’infiniment petit, des trous noirs à l’antimatière...

• C’est donc le CERN de Genève qui aimante l’attention de plus de 10 000 chercheurs de plus de 500 instituts sur tous les continents : sait-on qu’il faudrait une pile de CD haute de 20 km de haut pour stocker les données recueillies chaque année au cours des expériences du LHC ? Hadrons, bosons, gluons, mésons, leptons, muons, protons ou fermions : on se perd un peu entre les chasseurs et le gibier, sachant qu’un espoir tenace de découvrir de nouvelles particules et d’explorer de nouvelles dimensions étreint secrètement tous ces chercheurs. Ne leur parlez pas de la « particule de Dieu », ce « boson de Higgs » que personne n’a jamais vu mais dont on imagine qu’il doit être là. La physique de demain tend ici la main à la métaphysique d’hier...



2)
••• ON A TESTÉ LA PREMIÈRE MILGAUSS SUR L'ANCÊTRE DU LHC...

Un peu loin de la montre, tout ça ? Oui, pour les myopes et les presbytes ! Non en y regardant de plus près. Jamais la communauté scientifique ne s’est sentie aussi près d’un « saut créatif » dans ses théories d’explication du monde : comment communiquer ces avancées au grand public ? Comment le sensibiliser aux enjeux d’une recherche qui engloutit de phénoménales quantités d’énergie et d’argent pour traquer quelques centaines de particules invisibles ? Comment éveiller les intelligences à un nouveau savoir, capable de relier les étoiles à notre réalité quotidienne.

• Réponse : « Du Big Bang au Globe », une grande exposition, la plus pédagogique possible, avec des trésors de mise en scène capables de créer un choc mental. Préparée par le CERN avec la participation de ses équipes, « L’univers des particules » est une odyssée dans le temps à la recherche du Big Bang, organisée dans le Globe de la science et de l’innovation (un des bâtiments « scientifiques » les plus spectaculaires du monde). Une expérience scientifique unique et spectaculaire, amusante et émotionnelle : l’interactivité n’y est pas un vain mot, les effets visuels sont superbes et on y découvre même – en temps réel – le bombardement cosmique auquel nous sommes soumis en permanence.

• Pour organiser une telle exposition, il fallait un soutien : celui de Rolex s’imposait. Pour plusieurs raisons. Le prestige genevois de Rolex compte évidemment, mais il faut se souvenir que c’est avec le CERN que Rolex avait testé, en 1956, sa célèbre montre Milgauss : les chercheurs de l’époque travaillaient déjà sur un accélérateur de particules (électro-aimant de 2 000 tonnes : on imagine les champs magnétiques !), qui apparaît sur les publicités Rolex de l’époque. Rolex a ses propres équipes de chercheurs, qui tentent eux aussi de percer quelques secrets de la matière et des matériaux : les passerelles entre horlogerie et ingénierie des particules sont plus solides qu’on ne l’imagine. On trouve toujours des horloges Rolex dans la salle de contrôle du LHC...

• Les structures du LHC expriment une forme de génie mécanique qui n’est pas sans analogies avec la beauté formelle des rouages et des mécanismes de nos calibres (image ci-dessus : le personnage au premier plan donne une idée de la taille de ce piège à particules, enterré cent mètres sous terre). On aimerait des montres aussi audacieuses sur le plan esthétique. On rêve d’une mise en écho de notre infiniment petit mécanique avec l’infiniment grand cosmophysique du LHC. L’horlogerie a d’ailleurs tout à gagner aux recherches fondamentales qui s’élaborent au CERN, dans le grand tourbillon particulaire du LHC : les beaux-arts du temps dépendent de plus en plus étroitement des nouveaux matériaux, de la recherche en laboratoire et des nanotechnologies. La révolution du silicium ne fait que commencer, mais d’autres s’annoncent déjà l’horizon.

• Quoi que plus normal pour une marque « souveraine » comme Rolex que de rester en vigie à l’avant-garde de la science qui se réécrit en reformatant notre conception du monde ? Quoi de plus normal pour un leader que de donner le ton en balisant les portes d’accès aux nouveaux territoires du savoir ?



••• Pour la communication officielle sur l’exposition et le soutien de Rolex, voir les habituels robinets à communiqués de presse et les champions du karaoké horloger...

 



Copyright © 2006 - 2024 SOJH® All Rights Reserved

Indexé sous  WebC-I® - Réalisation Events World Time