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Une nouvelle application iPod qui va bouleverser les idées reçues sur la précision des montres mécaniques, des nouveaux concepts commerciaux et des nouveaux regards sur l'actualité de l'horlogerie.

Ces jours-ci, près d'ici ou ailleurs,

ON A REPÉRÉ...

1)
••• L’APPLICATION IPOD QUE TOUS LES AMATEURS ATTENDAIENT
(ET QUE LES MARQUES REDOUTAIENT)...
On ne va pas refaire le match montre contre téléphone pour lire l’heure, d’autant que les applications horlogères pour iPod dépassent à présent les 70 propositions. Non, au contraire ! Au lieu de se battre pour savoir quelle est la meilleure application de marque, on doit s’intéresser à Kello, une application qui « analyse » la précision des montres mécaniques : mieux qu’un concours d’observatoire, une mesure quotidienne et en temps réel de la précision à la seconde et de la fréquence de la montre (18 000 à 36 000 A/h), avec différentes fonctions supplémentaires. Pour les amateurs, ce mini-COSC domestique est l’arme absolue, alors que Kello va virer au cauchemar pour les marques aux prétentions chronométriques plus marketing qu’horlogères (à se procurer d'urgence à l'Appstore).
••• ON PEUT EN SOURIRE, MAIS CERTAINS VONT EN PLEURER tellement les amateurs de montres mécaniques sont aujourd’hui sensibles à la pertinence et à la sincérité du discours tenu par les marques...


2)
••• LE BASCULEMENT DE HUBLOT DANS LE CO-BRANDING MODE...
Extension du domaine de la série limitée, avec la nouvelle Big Bang réalisée par Hublot pour Mastermind Japan, une des griffes japonaises les plus chaudes de la hyper internationale. Ce n’est jamais qu’une Big Bang noire au cadran siglé (une tête de mort sur le compteur des secondes et une seconde gravée sur le fond saphir !), mais c’est la première fois que Hublot crée une série limitée (30 pièces, 22 600 CHF) pour un label de mode (en vente au concept store TH Door, à Tokyo)...


3)
••• ET LA DÉCLINAISON DE SINN POUR UNE MARQUE DE BASKETS...
Dans le même esprit que Hublot (ci-dessus), mais à une échelle plus confidentielle, Sinn se lance dans les chaussures, avec une série limitée (10 pièces, 2 950 euros) de sa « plongeuse » U2 travaillée en noir/orange pour la marque de sneakers berlinoise Solebox (boîtier ultra-résistant, lunette spéciale et performances superlatives pour cette montre de plongée extrême)...


4)
••• LA FAÇON DONT JEAN-LOUIS MAIER ÉTOFFE SON PÔLE HORLOGER LYONNAIS...
Bon réflexe de Jean-Louis Maier, à Lyon, qui complète son offre (boutique multi-marques + boutique Rolex) par une boutique Maier Vintage qui proposera des marques neuves d’« esprit vintage » (Girard-Perregaux, Glashütte Original, Jaquet Droz, Vulcain – d’autres sont annoncées) et des montres de collection (les hbituels classiques Rolex, Patek Philippe, Jaeger-LeCoultre, Panerai, etc.). Ambiance luxe, calme et volupté garantie (image ci-dessus). Chiffre d’affaires estimé pour Maier Vintage, qui ouvrira ses portes fin août : 2 millions d’euros sur les trois premières années d’activité (dont une large part grâce à la vente en ligne)...
• Avec Maier Vintage, Jean-Louis Maier verrouille fermement son marché du luxe horloger à Lyon : les clients qui souhaitent revendre leur montre pour monter en gamme serotn d’autant plus « captifs » qu’ils auraient une double offre (neuve et vintage) à leur disposition. D’autant que le dispositif est complété par une boutique en ligne qui monte en puissance. Soit une équipe de vingt personnes dédiées à la haute horlogerie et concentrée dans le meilleur quartier de Lyon, plus un atelier de réparation au meilleur niveau. Objectif implicite : préempter la clientèle « classique » de la haute horlogerie de collection (les icônes en deuxième main), en laissant aux boutiques parisiennes spécialisées les grands collectionneurs de pièces exceptionnelles...
• A Paris, double boutique Omega au Printemps, boulevard Haussmann : un nouveau vrai shop-in-shop de 50 mètres carrés à l’étage luxe (1er étage), qui vient appuyer le corner de 12 mètres carrés au rez-de-chaussée...


5)
••• LA FÊTE DE L’ÉTÉ QU’IL NE FALLAIT ABSOLUMENT PAS MANQUER...
C’est la party de Chanel pour le lancement de la nouvelle J 12 Marine : c’était à Malibu (Etats-Unis) et il ne manquait personne chez Ron et Kelly Meyer, pas un(e) pipole d’Hollywood et pas un ambassadeur (le surfeur Laird Hamilton, plutôt décalé avec Chanel, mais il a eu sa planche à logo Chanel), et surtout pas une couverture blanche griffée du double CC entrelacé. « Chanel on the Sea » ? Ça le fait !


6)
••• DES PERLES SERTIES DE DIAMANTS...
Paspaley, un des principaux perliers des mers du Sud, tente un intéressante diversification pour fêter ses 75 ans( l’entreprise est toujours contrôlée par la famille Paspaley) : la ligne Strands Signature propose des colliers dont une des perles est sertie d’un diamant (ou plusieurs si affinités). Mieux : le très haut de gamme de cette ligne s’affirme par une signature originale : le sertissage de la perle par un diamant rose !


7)
••• LES GRANDS VAINQUEURS DU MONDIAL DE FOOTBALL, QUI SONT LES... CHINOIS !
C’est un paradoxe pas si paradoxal que ça du blog Marketing en Chine, qui fait remarquer que quasiment tous les produits dérivés de cette Coupe du monde (y compris les infâmes vuvuzelas) était « Made in China », de même que les mascottes et les « tenues » bariolées des supporters – tout, jusqu’aux préservatifs ! De même, les équipements de stades étaient chinois (dont la climatisation) et tout le monde aura pu noter les publicités autour de la pelouse pour des entreprises comme Harbin (bières) ou Yingli Solar (panneaux solaires), marque qui s’affichait franchement en caractères chinois le soir de la finale et dont il faut savoir qu’elle était un des principaux sponsors de la FIFA...


8)
••• UNE VISITE GUIDÉE DE LA MANUFACTURE CARTIER
En 14 épisodes largement documentés par des images, une visite de la manufacture Cartier de La Chaux-de-Fonds à découvrir sur PuristsPro. C’est là que sont les ateliers de haute complication et de haute décoration de la marque...


9)
••• UN CYCLISME QUI N’EST FINALEMENT PAS SI COÛTEUX QUE ÇA...
Investissement moyen pour intégrer la caravane (quand on n’est pas « partenaire officiel ») : environ 37 000 euros pour quatre véhicules, plus 6 300 euros par véhicule supplémentaire et 60 000 euros pour les différents animations au départ et à l’arrivée de l’étape. Budget de base auquel il faut rajouter le coût des équipiers mobilisés et celui des goodies distribués tout au long du parcours (9 millions d’objets lancés sur le bord des routes), en plus des frais d’hospitalité...


10)
••• DES ROUES CARRÉS QUI TOURNENT PARFAITEMENT RONDS...
Si vous voulez comprendre quelque chose aux engrenages non circulaires, découvrez la démonstration du vélo qui a des roues carrés, mais qui franchit avec beaucoup d’élégance une série de collines aux croupes rondes. C’est joli et bien fait, mais ça donne surtout des idées pour renouveler l’approche classique des rouages horlogers...