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Pas simple à suivre, la saga islandaise des montres Eyjafjallajökull.

Un tourbillon pièce unique vient compléter une collection « volcanique » née d’un panache de cendres... et d’un vrai coup de culot marketing !

••• UN TOURBILLON TRAVAILLÉ COMME UN VRAI MAELSTROM ISLANDAIS...

Au sens propre, le maelstrom est un puissant tourbillon qui se forme dans la mer. Au sens figuré, c’est « un mouvement d’agitation intense qui entraîne irrésistiblement ». Quelle meilleure définition pour la tourbillon « pièce unique » lancé par RJ (Romain Jerome) pour compléter la série des montres Eyjafjallajökull, créées avec les cendres et les laves du volcan islandais, en souvenir d’une éruption qui avait paralysé le ciel européen ?

• A l’origine, la montre Eyjafjallajökull n’était qu’un clin d’œil (pièce unique) lancé très opportunément au moment où la violente éruption du volcan entrait dans l’inconscient collectif des Européens (information Business Montres du 21 avril). C’était sans doute trop beau pour être vrai et il avait fallu que RJ publie pour les sceptiques le certificat d’authenticité des cendres et des laves intégrées dans la montre (indiscrétion Business Montres du 7 mai, info n° 2). Ensuite, les commandes enregistrées pour cette « pièce unique » avaient poussé RJ à la création d’une série limitée de 99 pièces (révélation Business Montres du 25 juin, info n° 6). Un saga pas très facile à suivre...

• Et ce n’est pas fini ! L’aventure Eyjafjallajökull continue avec un tourbillon « pièce unique », dont le seul risque pour RJ serait qu’il soit lui aussi atteint du syndrome magique de la cendre volcanique, qui fait se multiplier les montres... Ce tourbillon à remontage manuel a été doté d’une cage suspendue, posée au milieu d’une évocation embrasée de l’éruption : le travail du cadran, réalisé à partir de cendres et de laves du volcan prolonge cette « ambiance », qu’on retrouve également sur le pourtour du boîtier en acier de 46 mm. Le RJ du logo semble lui aussi érodé par le flot des laves. Les aiguilles (très élégantes) sont un hommage aux avions bloqués au sol par le nuage de cendres et à leurs passagers). Le fond de la montre est gravé de l’Eyjafjallajökull en éruption...

• L’évocation est globalement très saisissante : le tourbillon devient un maelstrom temporel jeté dans une coulée de laves incandescentes (la laque rougeoyante est particulièrement réussie). Cette montre est-elle une récompense pour le premier amateur qui avait commandé la « pièce unique » initiale ?