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Dans le magazine Heure Suisse qui vient de paraître, en français et en allemand, l’information d’un musée genevois de l’horlogerie et de l’émaillerie tracé de la carte est reprise. En deux endroits, dont au final de la chronique d’opinion de fin de magazine: « A l’heure où le «H» majuscule de l’Histoire horlogère pourrait être consolidé, certains de ses garants y perçoivent non pas ses ouvrieuses origines, mais son versant alerte-au-luxe-dans-un-monde-en-crise. Ils ont tout faux: à Genève, ils viennent même de biffer l’appellation «Musée d’Horlogerie et d’Emaillerie», transformant ce qui était depuis 1969-1972 une filiale autonome du Musée d’Art et d’Histoire, en corpus de «collections»! » C’est vrai qu’une certaine perception de la culture, pourrait mettre l’horlogerie seulement du côté du grand capital. C’est faire acte de déni des métiers d’une branche qui, si elle attire les acteurs du luxe, clients et propriétaires de marques, se nourrit surtout d’un savoir-faire issu de couches humbles. C’est oublier ses racines paysannes ainsi que son incommensurable champ de savoir-faire modestement exercés. |