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Sous le feu des critiques des touristes et des Genevois, la Ville redonne ses couleurs à l'horloge fleurie. Ce matin ne subsistaient que quelques mottes de terre. A midi, les fleurs garnissaient à nouveau le monument.
Hier en fin d'après-midi, l'Horloge fleurie aux couleurs de la biodiversité a perdu ses plantes vivaces. Si bien que ce jeudi matin, tout ce qu'il restait étaient quelques mottes de terre, les trois aiguilles et quatres rectangles verts pour lire l'heure.
Daniel Oertli, chef de service du Service des espaces verts de la ville de Genève (SEVE) s'est exprimé sur cette décision: "le public était surpris, voire décontenancé de ne pas retrouver l'horloge des cartes-postales. A l'approche des Fêtes de Genève, nous avons décidé de lui rendre son aspect classique."
En effet, l'horloge, avec ses fleurs indigènes laissées au soin de la nature, avait provoqué la déception des touristes. Ces derniers s'attendaient au traditionnel monument coloré et n'avaient pour la plupart pas compris le projet de l'Année de la biodiversité. En partie à cause d'un absence de communication en anglais.
Sur notre site internet, les internautes avaient eux aussi réagi de manière très négative à l'horloge dite (re)fleurie, contribuant d'ailleurs partiellement à la décision du SEVE. De même que le département de Manuel Tornare. "Nous-même, au SEVE, avons reçu des avis très partagés", nous dit Daniel Oertli. Il rajoute que "c'était un essai temporaire avec des végétaux représentant la biodiversité régionale qui ne pouvait de toute façon pas durer".
Interrogée, la Société de hôteliers de Genève ne souhaite pas s'exprimer sur le sujet.
Ce soir au plus tôt, l'horloge devrait avoir retrouvé une plantation traditionelle avec des fleurs colorées et annuelles telles que des bégonias et de la verveine.
Manon Roquette
Tribune de Genève |