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Il ne marche ni à voile, ni à vapeur, mais à l’électricité, avec un peu (beaucoup) de nitroglycérine dans le circuit...
Lancement imminent d’une collectionde génération 2.0 pour Artya, avec un hommage complètement déjanté à la fée électricité !
1)
••• AU SECOURS, YVAN ARPA REVIENT !
Artya a commencé par torturer les boîtiers de montres au million de volts : c’était le choc conceptuel de Genève 2010 Business Montres du 17 janvier). Dans la série Art + Yvan Arpa = Artya, on a encaissé une série de « pièces uniques » plutôt à dominante arty-tendance, à peu près sold out chez les détaillants qui se félicitent d’avoir pris le risque...
• Yvan Arpa n’est pas du genre à bégayer et il continue toujours plus fort son projet d'« installation » horlogère [au sens artistique du mot], toujours avec des pièces uniques, mais travaillées désormais comme des hommages insolents et narquois à la révolution électrique. Le passage au million de volts ne concerne plus seulement l’esthétique du boîtier, « frappé par la foudre », mais aussi l’évocation figurative du contenu de la montre, squelette de composants électriques et d’horlogerie recyclée...
• Ici, des condensateurs industriels, qui créent un décor à la Tinguely (image ci-dessus) et qui dessinent au poignet une sorte de guirlande Made in Arpa mais très Nikki-de-Saint-Phalienne : c’est une version simplifiée du tourbillon Tesla qui était présenté à Bâle (Business Montres du 19 février, info n° 2)...
• Là, des fils de cuivre torsadés qui relient le boîtier au bloc mouvement, suspendu entre deux verres saphir : la montre est purement mécanique (voir ci-dessous), mais frénétiquement électrique dans son approche esthétique du « coup de foudre »...
2)
••• ...ET IL REVIENT AVEC UN MOUVEMENT « MANUFACTURÉ » QUADRI-ROTORS !
Difficile à croire, mais vrai : la génération 2.0 d’Artya bénéficie d’une innovation horlogère dans le goût world premiere – et pour le coup, ce n’est pas exagéré : un mouvement automatique (base ETA 2671, fini avec perlage et côtes de Genève) doté de quatre rotors ! Quatre : un rotor central et trois masses oscillantes périphériques (elles aussi décorés dans le style électrique à l’aide de fils torsadés) pour en accroître l’inertie ! Les aiguilles semblent posées sur une sorte de mini-cadran décoré à la feuille d’or de façon aléatoire et artisanale...
• Provocation ou pied-de-nez, ce quadri-rotor qui trahit l’indéniable passion horlogère d’Yvan Arpa ? C’est peut-être tout simplement la signature d’un vrai amoureux des montres [encore une histoire de... coup de foudre !] qui a décidé de « démocratiser » les pièces uniques pour une élite d’amateurs qui apprécient qu’on mette l’imagination au pouvoir – sans pour autant renier le goût d’une belle horlogerie artisanale !
• Etrange fusion des inspirations et grains de folie des citations post-industrielles : et si Artya était la montre la plus collectionnable – au sens des anciennes Swatch artistiques – de ce début des années 2010 ?
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