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Croissance soutenue et stable

Les exportations horlogères au mois de juillet sont restées parfaitement en ligne avec la tendance du premier semestre. Leur valeur a augmenté de 19,9% par rapport à juillet 2009, pour atteindre un niveau de 1,4 milliard de francs. Le résultat cumulé depuis le début de l'année s'est ainsi établi à 8,7 milliards de francs, soit 19,6% de plus que l'année passée à pareille époque.

Les exportations de montres-bracelets ont vu leur valeur croître de 20,3%. Les garde-temps en acier et bimétalliques ont affiché une croissance supérieure à la moyenne et ont nettement soutenu la hausse générale. Le nombre de pièces exportées a progressé plus rapidement encore. La catégorie des autres matières et le bimétallique ont fortement augmenté leurs volumes.

La croissance n'a pas été semblable pour tous les segments de prix. Les montres de moins de 200 francs (prix export) ont affiché une progression identique à la moyenne. Le meilleur résultat a été réalisé par la petite catégorie 200-500 francs, avec des hausses supérieures à 40%. Sans lien apparent, la gamme 500-3'000 francs a connu une hausse plus modérée, de l'ordre de 10%.
Finalement, les garde-temps de plus de 3'000 francs ont continué sur leur lancée très positive, avec une croissance de 23,3% en valeur et 28,9% en nombre de pièces.

Les évolutions se sont également révélées diverses entre les principaux marchés de l'horlogerie suisse. Si Hong Kong a encore affiché une très forte hausse, les Etats-Unis ont montré que leur situation n'était pas encore complètement claire et ont présenté un résultat en stagnation en juillet.
La France a poursuivi sa croissance, mais en retrait par rapport à la moyenne. Singapour s'est inscrit en nette hausse, tandis que la Chine a, temporairement, ralenti sa fulgurante ascension. L'Italie, de même que l'Allemagne, ont affiché l'une des rares baisses du tableau. Entre deux, le Japon a présenté une inhabituelle croissance (+30,2%), peu représentative de sa tendance réelle.

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Les statistiques diffusées par la FH reposent sur des chiffres d'exportation et non pas sur des chiffres de ventes aux consommateurs finaux. Il peut exister des écarts entre ces deux types de résultats. En outre, les statistiques FH résultent de la consolidation des exportations de toutes les entreprises horlogères suisses. Ces statistiques ne permettent pas d'établir l'évolution des affaires d'une entreprise ou d'un groupe en particulier, sachant que la marche des affaires peut être différente d'un acteur à l'autre.