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Trois jours de rencontres avec le grand public des passionnés pour cinquante marques de montres : dans la foulée de la Nuit de l’Horlogerie, les plus belles marques horlogèresrepartent à la conquêtedu « public populaire » de Genève...et des régions proches !
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••• « THE WATCHES DAYS », 12-13-14 NOVEMBRE 2010...
Pour les non-initiés, qui n’ont pas fréquenté les deux ou trois « fêtes horlogères » déjà tentées dans ces lieux, l’Espace Hippomène est une ancienne usine automobile reconvertie en halls d’exposition, pas très loin du centre ville de Genève, dans le quartier des Charmilles (7, avenue de la Châtelaine). Esthétique extérieure impeccable (tendance constructiviste Art Déco), parkings publics et volumes intérieurs presque parfaits pour une exposition de montres...
••• L’équipe du magazine Movment (Alain Carrier et Eric Othenin-Girard) ont décidé de convier les amoureux genevois de belles montres à l’Espace Hippomène, du jeudi 11 (pour les invités de la Nuit de l’Horlogerie, qui servira d’événement de lancement) aux trois « Watches Days » (du vendredi 12 au dimanche 14 novembre : renseignements sur le site The Watches Days)...
••• Le calendrier est intelligent : le grand public amateur de montres est remobilisé dans l’attente du Grand Prix d’Horlogerie de Genève (décerné la semaine suivante) et les détaillants sont sur les dents pour les fêtes de fin d’année. The Watches Days sera donc, par son concept d’exposition (deux vitrines pour les « grandes marques », une pour la « nouvelle horlogerie ») une sorte de « galop d’essai » pré-shopping de Noël, avec les spécialistes de chaque marque pour expliquer une sélection qui sera donc courte, mais forcément « percutante ».
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••• 30 « MARQUES HORLOGÈRES » + 20 MARQUES DE « NOUVELLE HORLOGERIE »...
Au programme, les stars contemporaines de l’horlogerie, avec un fort contingent du Swatch Group (à commencer par Breguet, Omega et cinq ou six autres marques), mais aussi du groupe Richemont (de Cartier à Jaeger-LeCoultre, en passant par Piaget et Greubel Forsey) et du groupe LVMH (dont TAG Heuer), sans oublier les indépendants comme Richard Mille, Corum, de Witt, Hermès, Chanel ou Audemars Piguet. Cinquante marques au total, dont beaucoup ne sont pas communes dans les vitrines genevoises ou françaises de la région lémanique, voire même en France ou en Suisse...
••• La disposition des lieux [il s’agit d’une exposition, et non d’un salon] n’autorise pas les querelles d’égos, ni les fantasmes impéralistes : égalité des marques dans une présentation par ordre alphabétique (on pourra cependant choisir sa vitrine), avec un bar central pour la convivialité et des espaces de rencontre en périphérie. On vient là pour montrer ses collections, pas pour se montrer !
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••• ENTRÉE LIBRE ET GRATUITE POUR LE GRAND PUBLIC...
Intérêt supplémentaire : le Grand Prix du public 2010. Cette récompense était autrefois décernée par les invités de la Nuit de l’Horlogerie. Elle le sera cette année en trois catégories (homme, femme, nouvelle horlogerie), par ces mêmes invités, mais surtout par les visiteurs des trois Watches Days (fréquentation estimée à 1 200 personnes pour la Nuit et 6 000 visiteurs pour l’invitation, la promotion de l’événement mobilisant les médias suisses – quotidiens, hebdos, radios – mais aussi français). La remise de ce Prix du public sera effectuée avant la fin de l’année, le temps de dépouiller les bulletins de vote des amateurs...
••• Double cerise sur le gâteau : l’opération The Watches Days se veut ouverte à tous les publics, donc totalement gratuite (entrée libre pour les visiteurs) et accessible au plus grand nombre par ses heures d’ouverture (12:00-20:00 le vendredi et le samedi, 11:00-18:00 le dimanche). Cette volonté d’aller au-devant du grand public a sans doute décidé le conseiller d’Etat Pierre-François Unger à soutenir cette manifestation dès son inauguration (l’événement bénéficiera aussi du parrainage promotionnel officiel de Genève-Tourisme).
••• L’ABSENCE D’UNE TELLE MANIFESTATION OUVERTE AU GRAND PUBLIC dans une des villes de référence de la Suisse horlogère commençait à devenir choquante, alors que ces initiatives se multiplient à travers le monde, et notamment en Europe. Il est symptomatique qu’un éditeur indépendant, Movment, se révèle pionnier dans un domaine où on aurait plutôt attendu un grand groupe de presse. Comme quoi l'ère des dinosaures commence à décliner...
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