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Chaumet : La nouvelle Dandy va battre au rythme de sa « seconde métronomique »
 
Le 08-09-2010
de Business Montres & Joaillerie

Adagio ou Andante ? Ce sera une pure question d'humeur, mais la nouvelle Dandy de Chaumet donnera toujours le bon tempo aux amateurs de montres les plus soucieux d'élégance sans ostentation...

••• MAIS QUE FAIT CETTE SECONDE MÉTRONOMIQUE
DANS LA DERNIÈRE DANDY DE CHAUMET ?

« Seconde métronomique » : les lecteurs qui ont un peu de mémoire se souviendront d’une complication métronomique née dans le cerveau fertile de Jean-Marc Wiederrecht (Agenhor) pour servir la cause de la marque Steinway & Sons, lancée alors par Fabrizio Cavalca (Business Montres du 19 janvier 2009). Il ne fallait pas moins qu’un métronome pour une montre créée en hommage aux fameux pianos Steinway & Sons...

••• L’idée était de faire battre un métronome sur le cadran de la montre. Jean-Marc Wiederrecht s’en était acquitté avec beaucoup d’élégance et d’astuce dans la conception de cette aiguille des secondes très particulière – qui était, pour une fois, une vraie « première horlogère ». A ce jour, la montre Steinway & Sons n’est cependant pas encore arrivée dans les vitrines, quoique bon nombre de commandes aient été passées...

••• On sait que les bonnes idées horlogères ne sont jamais perdues : c’est donc maintenant au tour de Chaumet de donner à sa Dandy le tempo d’un métronome horloger [qui n’est qu’un juste retour aux sources, puisque les premiers métronomes musicaux étaient dérivés de mouvements d’horlogerie]...

••• Esthétiquement, c’est une vraie Dandy, qui joue les contrastes noir/blanc ivoire [comme un clavier de piano ?] : boîtier en or gris de 38 mm, couronne à cabochon onyx, cadran à heures décentrées, mouvement à remontage manuel avec 49 h de réserve de marche et bracelet en cuir verni noir à bande « ivoire ». Sobre, classique et très Tuxedo, cette Dandy, qui porte ici très bien son nom...

••• Le meilleur est (presque) au milieu du cadran, dans un guichet trapézoïdal où passe et repasse un battant de « métronome » bleui : là, on reste fasciné par le rythme lancinant de ces pulsations mécaniques, calées quelque part entre Adagio et Andante (60 battements par minute). Il y a en réalité deux aiguilles qui apparaissent en alternance, montées sur une sorte de roue en forme de lyre.

••• Seul regret pour cette montre d’une rare distinction : pourquoi en avoir casser l’harmonie très bien structurée par l’inscription « Edition Metronome » décalée sur la droite ? Ceux qui ne sont sensibles qu’à l’esthétique de la montre resteront indifférents à l’évocation de cette « seconde métronomique ». Ceux qui savent ce qu’est un métronome se moquent bien d'en lire le rappel sur le cadran. Et le reste du monde se contrefiche de ce cadran trop bavard...

 



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