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Chacun son Rosebud : celui de Dennis Chan, le directeur artistique de Qeelin, c’est une collection de robots naïfs commencée dans son enfance, au marché aux Puces de Londres.
Il leur redonne une étonnante présence joaillière...
••• UN SAVOIR-FAIRE JOAILLIER
ENROBÉ D'HUMOUR ET D'INSOLENTE (FAUSSE) NAÏVETÉ...
Qeelin : on ne présente plus. Surtout pas aux lecteurs de Business Montres. Première marque chinoise de haute joaillerie. Reine du colifichet contemporain et du porte-bonheur enraciné (Bobo, QuinQuin, LingLong, YuYi, Wulu). Une vraie et forte image de marque à travers le monde. Des boutiques à Paris (Palais-Royal) et à Hong Kong, Beijing, Shanghai ou Taipei, en plus de vitrines très bien ciblées chez Colette (Paris) ou Selfridges (Londres). Et donc, désormais, un vecteur précieux pour une nouvelle invasion de robots : les Roobots (indiscrétion Business Montres du 2 septembre, info n° 8)...
••• Premières impressions sur ces Roobots (première image ci-contre), travaillés pour une ligne baptisée « C’C » (avec un C comme Chan, en hommage à Dennis) : des faux jouets plus que sympathiques, et même très ludiques (ils sont bourrés de rouages et d’engrenages complexes qui cliquètent dans tous les sens), pleins d’humour (rétro-futuriste) et de savoir-faire joaillier (or rose ou blanc pour Roobot # 1, # 2, # 3 et # 4, auxquels les amateurs trouveront vite un surnom, avec saphirs bleus, jaunes, roses et orange, rubis, diamants noirs et diamants blancs).
••• Conclusion : de très désirables symboles régressifs pour adulescent(e)s fortuné(e)s ! Sachant qu’il n’y aura que 38 pièces pour le # 1, qui est le plus nostalgique de ces néo-vieux jouets d’enfance, on va se les arracher dans les rares boutiques où on les trouvera...
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