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La Manufacture Jaeger-LeCoultre et le Studio Harcourt Paris associent leurs noms pour un partenariat exceptionnel qui mettra en lumière savoir-faire et passion. Cette collaboration signe la rencontre de deux noms mythiques qui, chacun dans son domaine, ont tissé une étroite relation avec le temps. Une première exposition, organisée dès le 20 septembre à la Boutique Jaeger-LeCoultre de Genève, rendra hommage à la femme en réunissant quelques-unes des oeuvres majeures de la Manufacture et de Studio Harcourt Paris.
Maître à penser de l’horloger, le temps est également le fidèle compagnon du photographe. Tandis que l’horloger concentre son éternité dans un boîtier de montre, le photographe capture l’instant. Il traduit en images ce temps dont l’horloger est le gardien. Il n’est dès lors pas étonnant que leurs oeuvres se répondent en écho. Les arts visuels font depuis de nombreuses années partie intégrante de la culture de Jaeger-LeCoultre. En unissant son histoire et son patrimoine à ceux du Studio Harcourt Paris, la Grande Maison célèbre la créativité et l’émotion que seul l’Art, dont elle est l’ambassadrice depuis plus de 175 ans, peut transcender.
Historiques, les liens de la Manufacture avec l’univers de la photo remontent à 1937 lorsque naît dans les ateliers de la Vallée de Joux l’un des appareils photo les plus révolutionnaires de l’époque : le Compass. Fruit de l’imagination de Noël Pemberton Billing, homme d’affaire britannique poète à ses heures et ingénieur émérite, notamment à l’origine de l’avion qui inspira le Spitfire, le Compass avait l’ambition de rassembler toutes les fonctions possibles tout en se logeant dans un paquet de cigarettes.
L’engagement de Jaeger-LeCoultre pour le monde de l’image trouve une nouvelle dimension avec le Studio Harcourt Paris. Véritable mythe depuis sa création en 1934, la griffe Harcourt a su imposer son esthétique intemporelle héritée du cinéma et ériger la photographie en un art empreint de rêve et d’histoire. Le fonds des archives comporte plus de cinq millions de négatifs représentant quelques 600’000 personnes, dont plus de 2 000 célébrités. Devenu une signature, le portrait Studio Harcourt est aujourd’hui ancré dans la mémoire collective.
L’exposition « Hymnes à la femme » organisée conjointement par la Manufacture et le Studio Harcourt dans le nouvel espace VIP de la boutique Jaeger-LeCoultre de Genève, ouvrira ses portes le 20 septembre prochain. Elle voyagera ensuite vers des horizons lointains pour être présentée dans les boutiques Jaeger-LeCoultre du monde entier. Des journées exceptionnelles seront organisées au cours desquels les clients de la marque seront invités à venir se faire photographier par le Studio Harcourt.
La femme. Quel autre thème se serait mieux prêté à ce partenariat ?
Photographies et montres anciennes uniront leurs esthétiques pour mieux sublimer la beauté, la séduction et la sensibilité féminines. D’Edith Piaf à Elsa Zylberstein, de Marlène Dietrich à Rania de Jordanie, les portraits Studio Harcourt escorteront les plus belles créations féminines de Jaeger-LeCoultre.
La Grande Maison s’illustre en effet dans ce domaine dès les années 1880 avec le lancement de ses premiers calibres ronds de très petit diamètre, puis en 1908 avec le calibre carré LeCoultre 6EB qui mesure à peine plus d’un centimètre de côté pour 1,5mm d’épaisseur. Il vient instrumenter quelques-unes des premières montres-bracelets pour dame et ouvre la voie à une créativité foisonnante de calibres manufacture rectangulaires, tonneau, baguette ou amande.
Mais c’est au cours des bouillonnantes années 1920 où l’émancipation féminine impose un nouveau mode de vie que la montre pour dame prend son envol sous l’impulsion de Jaeger-LeCoultre. La montre Duoplan naît en 1925 qui réconcilie deux soeurs ennemies de l’horlogerie de l’époque : la miniaturisation et la précision. Interprétée de mille et une manières, munie de bracelet en satin ou en cuir, déclinée en acier ou en or, sertie de diamants ou de rubis, elle se métamorphose à l’envi en montre-broche ou en montre à secret. En 1929, la Manufacture écrit une nouvelle page de l’histoire avec un calibre révolutionnaire, le 101, encore aujourd’hui plus petit mouvement mécanique du monde. Fidèle complice de l’éclectisme féminin, il se prête à toutes les audaces invite les designers de la Maison à laisser libre cours à leur créativité. Ses versions joaillières épousent les poignets les plus délicats, à l’instar de celui de la Reine Elisabeth II d’Angleterre, le jour de son couronnement en 1953.
De tout temps, la femme a exercé une discrète mais incontestable influence sur le devenir de la montre, laissant son empreinte sur l’évolution de l’horlogerie, et plus largement de la société, de la mode mais aussi de la photographie. La Manufacture Jaeger-LeCoultre a toujours porté une grande attention aux garde-temps féminins, aussi bien à leur esthétique qu’à leur mécanique. Ces montres de légende seront exposées en regard des portraits réalisés par le Studio Harcourt, qui n’a eu de cesse depuis sa création – par une femme - de transcender la femme dans un jeu d’ombres et de lumière envoutant.
Plus qu’un partenariat, la rencontre de ces deux acteurs du temps est une aventure qui crée l’alchimie des arts, de la passion et de la technique. |