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Les marques Codex, Graham et Roger Dubuis perdent leur directeur général
Des changements de taille viennent de se produire à l’échelon de la direction générale de trois sociétés horlogères suisses. D’abord, intronisée il y a un mois à peine à grand renfort de marketing, la nouvelle marque horlogère Codex, établie à Bienne et en mains de capitaux chinois, subit son premier revers. Swiss Chronometric, structure qui chapeaute cette société, annonce s’être séparée de son directeur général René Kohli. Comme il est souvent de coutume dans pareilles circonstances, «des divergences de vues entre le patron et le conseil d’administration sont à l’origine de cette séparation», selon un communiqué de presse. Swiss Chronometric se laisse le temps pour recruter un successeur.
Ensuite, à La Chaux-de-Fonds, après quinze ans à la tête de la société horlogère Graham, Eric Loth, fondateur de la marque, a décidé de réduire son implication en tant que directeur général. Il va désormais «poursuivre d’autres projets personnels et de consacrer plus de temps à ses passions qui sont notamment l’art contemporain et les courses automobiles».
Graham anticipe des ventes record cette année
Eric Loth demeure cependant impliqué au niveau stratégique, restant l’actionnaire le plus important et membre actif du conseil d’administration. Graham, sise aux Eplatures, annonce par ailleurs que le présent exercice va être une année record pour elle et que ses ventes de 2008 seront dépassées d’environ 10%.
Enfin, Matthias Schuler a quitté ses fonctions de directeur général de la manufacture horlogère genevoise Roger Dubuis, en mains du groupe Richemont, poste qu’il occupait depuis l’été 2008. Une information confirmée par le porte-parole du numéro deux mondial du luxe. Matthias Schuler, un ancien de Procter & Gamble ou IWC, œuvre désormais pour la structure Richemont Europe. Sur l’exercice décalé 2009-2010 (clos fin mars), Roger Dubuis a subi des pertes, selon le rapport de gestion de Richemont.
Bastien Buss
Le Temps |