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Il y a des montres « historiques » dont la valeur transcende l’état.
Si Edmund Hillary ne portait pas de Rolex pour vaincre l’Himalaya, les Rolex qu’il portait avant comme après son exploit étaient perdues.
Antiquorum propose celle que lui avait offert Rolex après son exploit...
••• LA ROLEX D’UN GRAND AVENTURIER RÉCIDIVISTE DE L’EXPLOIT...
A propos de l’Everest, conquis pour la première le 29 mai 1953 par Edmund Hillary et son sherpa Tensing Norgay, on connaît au moins de façon certaine trois points d’histoire horlogère...
• 1) Edmund Hillary ne portait pas de Rolex au sommet, mais plutôt une Smiths.
• 2) La Rolex de son sherpa était une Bubbleback, qui lui avait été offerte par un précédent himlayiste, et elle était différente des montres « officielles » fournies à l’expédition par la manufacture genevoise.
• 3) Ces Rolex « officielles » n’étaient pas des Explorer. En revanche, on savait aussi que Edmund Hillary avait porté des Rolex avant comme après son exploit. C’st pour rendre hommage à cet exploit himalayen que Rolex a baptisé ensuite « Explorer » une série particulière d’Oyster.
••• PROBLÈME AGAÇANT : si la montre de Tensing Norgay est maintenant bien « tracée » [elle est au musée – privé – de Rolex à Genève] et si celle d’Edmund Hillary, laissée au camp de base, se trouve au musée Beyer de Zurich, on ne savait plus rien des autres Rolex de sir Edmund Hillary, un titre nobiliaire qui lui a conféré par la toute jeune reine d’Angleterre Elizabeth II dès sa descente de l’Everest. Alors qu’on savait qu’il en avait toujours une sur lui au cours de ses expéditions suivantes en Antarctique et au pôle Sud, sur les traces de Scott et Amundsen...
••• ANTIQUORUM NOUS RÉVÈLE comment ces Rolex étaient restées entre les mains de lady Hillary. Celle qui est mise en vente (lot n° 620 du catalogue du 14 novembre, à Genève) est une Oyster Perpetual réf. 6098 de 1953, dont le numéro de série et la gravure apposée sur le fond – « TO SIR E. HILLARY FROM ROLEX BOSECKS CALCUTTA » – tendraient à prouver qu’elle a été offerte par l'agent officiel Rolex dès les premiers jours de juin 1953 (il a été anobli le 6 juin), à son retour du Népal via Calcutta : c’est celle qu’il portait en Antarctique pour ses expéditions de 1955-1958 (première traversée complète de l’Antarctique
••• NE PAS NÉGLIGER LE LOT SUIVANT : il s’agit d’une autre Rolex Perpetual réf. 6098 (« pré-Explorer »), qui a escaladé l’Everest au poignet du photographe Alfred Gregory, qui n’a pas dépassé le dernier relais, à 8 500 m d’altitude, soit 350 m sous le sommet (lot n° 621 du même catalogue). C’est à Alfred Gregory qu’on doit les meilleures photos de l’expédition de 1953. Comme la douzaine de montres offertes à l’expédition par Rolex, celle-ci est gravée « EVEREST 1953 » et « A. GREGORY »...
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