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Le dernier billet « Minute, Précisions! » paru sur horlogerie-suisse.com lance le débat sur l’utilité des salles blanches dans les fabriques d’horlogerie. De grands maîtres en complications, tel Jean-Marc Wiederrecht d’Agenhor, s’interrogent sur leur nécessité et surtout sur le tort qu’elles pourraient faire en terme d’image. Tandis que sur le forum du site, les avis fusent, parfois en délicieux affrontements zestés d’humour et d’absence de prise de tête, il convient d’avouer que la toque façon cuistot, posée sur la tête d’un ouvrier en blouse blanche, s’apparente plus facilement à l’image d’un fabricant japonnais de composants en microélectroniques qu’à des horlogers pratiquant un métier de chair et de sang. Des doigts d’or dont on vante, en langage marketing et publicitaire, les dimensions manuelles et le hand made. Grande question existentielle? Comment faisaient-ils les maîtres d’antan? Auraient-ils un jour imaginé que l’ère du zéro poussière renie à ce point leurs terrestres interventions dont on s’inspire encore aujourd’hui pour conférer à leurs montres une valeur ajoutée…?
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