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Tout va très vite sur la planète Montres : l'actualité a souvent une suite et des prolongements intéressants, parfois plus ou moins provoqués par la diffusion de ces informations par le Quotidien des Montres...
••• UN RAPIDE ARRÊT SUR L'IMAGE POUR REVENIR SUR QUELQUES INFORMATIONS RÉCENTES...
1)
••• C’est tout bon et c'est parti pour le projet VicenTerra, montre lancée en souscription par Vincent Plomb (dernier article Business Montres le 27 septembre et présentation de la souscription le 13 mai) : le seuil de démarrage avait été fixé à 70 pré-souscriptions et il vient d’être atteint, ce qui va déclencher la création de la société porteuse, l’enregistrement des engagements d’achats chez un notaire et un feu vert donné au réseau des fournisseurs mobilisés à l’avance pour la réalisation de la première série limitée de 100 montres (image ci-dessus)...
• Un article sur le projet VicenTerra pour rester dans l'ambiance : Arc Hebdo et « La passion selon Vincent Plomb »...
2)
••• Les « reptiles de la honte » alors que le Swatch Group fait officiellement état d’une cessation totale et définitive de l’utilisation des peaux exotiques (reptiles sauvages et raies asiatiques – donc, galuchat) et le salon GTE a clairement pris position au nom de tous ses exposants, toujours pas de nouvelles du SIHH pour un geste dans ce dossier accablant, ni d’ailleurs de Baselworld ou au moins des exposants suisses. De même, on attend une prise de position ferme et définitive de Jean-Daniel Pasche (FH), au nom de toute la branche, ainsi qu’une réaction officielle du groupe Richemont ou de LVMH...
3)
••• La Suisse étant le pays qui commercialise le plus de ces « peaux exotiques » (environ un million de bracelets par an réalisés dans ces cuirs d’espèces reptiliennes menacées), c’est ici que se joue le scandale et ses conséquences. Pour donner une idée de l’ampleur du massacre, il faut savoir que l’Indonésie exporte chaque année près de 400 000 peaux de varan, le pays dépassant régulièrement son propre quota d’exportation de 157 000 peaux de python réticulés par an [au besoin en achetant des licences d’exportation et quotas de capture à la Malaisie, ce qui fausse les statistiques]. En Suisse même, le dossier est faussé par la mention « Élevage » portée sur ces peaux de python, alors qu’il n’existe aucun élevage de pythons – ce que tout bon scientitique de la CITES devrait savoir. Pour faire réagir des grands utilisateurs de ces peaux exotiques comme Gucci, Hermès, Cartier ou Louis Vuitton, une pétition a été lancée par Sauvons la forêt (lien en allemand, mais on peut signer dans toutes les langues !)...
4)
••• Après les « reptiles de la honte », les « cuirs de mer » ? Si la directive très précise de la direction du Swatch Group fait référence aux peaux de raies (galuchat), elle ne mentionne pas les autres « cuirs d’océan » comme le requin, dont il n’existe évidemment aucun élevage, où que ce soit sur cette planète. C’est un autre dossier dont l’industrie horlogère – grosse utilisatrice de ces « cuirs de mer », qui dépouillent des espèces en voie de disparition – devrait se saisir avant qu’il ne soit ouvert par des organisations animalistes qui peuvent causer des ravages en termes d’image...
5)
••• Toujours pas de nouvelles, non plus, de l’honorable M. Tao Li, dont Business Montres attend les réponses au sujet des échanges suspects de mouvements suisses entre Ebohr, dont il est le CEO, et Swiss Chronometric (Bienne), ni sur le fait que des montres Aerowatch sont vendues en Chine sous la marque Codex, ni sur l’éventuelle fabrication en Chine de montres Codex qui porteraient la mention Swiss Made. Un silence inquiétant alors que la marque Codex s’apprête à lancer en Suisse sa première grande campagne publicitaire (TV et presse)...
6)
••• 102 000 euros pour le Mirage V (estimé 30 000-35 000 euros) adjugé lors de la grande vente aéronautique Artcurial (Business Montres du 29 octobre) : des prix de folie sous le marteau, nous y reviendrons, et une vraie passion dans la salle !
7)
••• Toujours pas la moindre réaction de la maison d’enchères Auktionen Dr. Crott, engluée dans une pénible affaire de fausse Omega militaire (Business Montres du 19 octobre, info n° 1) : la montre n’est toujours retirée du catalogue, alors que la vente a lieu cette semaine (agenda horloger Business Montres du 29 octobre). Un silence d’autant plus troublant que la suspicion de bidouillage s’étend désormais à quatre autres Breitling du catalogue (Breitling Lounge)...
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