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Les hommesde l’automne 2010, passés au scanner du Quotidien des Montres.

Un classement en dix coups de projecteur,pour découvrir les évolutions (capricieuses) de la météo horlogère...

••• UN MOIS CALME (COMME TOUS LES MOIS D’OCTOBRE)
EN ATTENDANT LES HAUTES PRESSIONS DE NOVEMBRE…



DÉFINITIVEMENT PASSÉ DANS LES LÉGENDES DU TEMPS...

1)
••• GINO MACALUSO (Girard-Perregaux, Sowind)
Disparu prématurément, il nous a quitté sans qu’on puisse lui dire à quel point il comptait pour nous et à quel point il avait guidé toute une génération d’amateurs dans l’univers de la passion pour les belles montres : ses deux fils assurent la relève et tous ses amis croisent les doigts pour l’avenir de cette manufacture...




☀☀☀ GRAND BEAU ☀☀☀
(par ordre alphabétique et sans idée de classement)

2)
••• MAX BUSSER (MB&F)
Grâce au « hibou » (à prononcer « jwrlymachine ») qu’il a fait s’envoler place Vendôme, dans les salons Boucheron, il s’est offert un buzz planétaire sur un terrain de haute joaillerie où personne ne l’attendait, mais qui était celui de ses premières amours [on se souviendra de sa création d’une vraie tradition de haute horlogerie chez Harry Winston]...

3)
••• ALAIN CARRIER (The Watches Days)
L’éditeur de Movment a choisi d’innover en permanence et de multiplier les initiatives au service de toute la communauté horlogère : son salon The Watches Days (12-14 novembre, Genève) rassemblera 48 marques de premier plan dans la « capitale mondiale de l’horlogerie ». Une grande « première » pour le grand public de la région de Genève...

4)
••• CÉCILE MAYE (Marvin)
La « châtelaine » de Vaumarcus pilote sa marque avec autant de précision que son nouvel ambassadeur, le septuple champion du monde de rallyes Sébastien Loeb, pilote ses Citroën : le chronographe sportif dessiné par Sébastien Loeb pour Marvin devrait offrir à la marque un nouveau public d’aficionados et accroître sa notoriété internationale...

5)
••• ALFREDO PARAMICO (Precious Time)
Le gérant du premier fonds d’investissement spécialisé dans les montres de collection a semblé convaincant à la communauté horlogère genevoise, qui se posait beaucoup de questions sur la crédibilité d’un projet innovant sur un marché mouvant. Le destin de Precious Time va se jouer sur quelques coups de marteau. Il s’institutionnalisera sur la création d’un vrai lien affinitaire et passionnel entre les investisseurs, les belles montres et les gestionnaires du fonds...

6)
••• VARTAN SIRMAKES (groupe Franck Muller)
Un salon de haute horlogerie (WPHH) à Monaco début octobre : le pari était risqué, mais Vartan Sirmakes l’a gagné en relançant Franck Muller sur la scène internationale, en lançant avec succès la nouvelle marque de hautes complications de Pierre-Michel Golay et en redonnant vie aux plus dynamiques des « petites marques » du groupe. Une nouvelle dynamique se dessine...

7)
••• MICHELE SOFISTI (Gucci Timepieces)
Il a su recentrer la collection sur quelques piliers faciles à décoder, relancer une production à des prix accessibles, remuscler son réseau de distribution et redonner vie à quelques icônes horlogères signées Gucci (notamment les montres interchangeables de la collection U-Play). Le tout sans tricher avec le Swiss Made. Bravo, l’artiste !




☂☂☂ VARIABLE ☂☂☂

8)
••• VINCENT PERRIARD (ex-TechnoMarine)
Dix-huit mois après avoir quitté Concord sans prévenir, il prend la porte chez TechnoMarine, où son charisme avait commencé à produire quelques effets positifs et à refaire parler de la marque. Mésentente avec les investisseurs, confusion des genres ou management brouillon ? Il est encore trop tôt pour le dire, mais il ne faudrait pas que ces « sauts de puce » – ravageurs pour les équipes en place – deviennent une politique de management systématique...




☁☁☁ AVIS DE TEMPÊTE ☁☁☁
(par ordre alphabétique et sans idée de classement)

9)
••• TASHA RUMLEY (L’Hebdo)
La charmante journaliste de L’Hebdo (Suisse) a probablement publié l’article « horloger » le plus nul de l’année, avec un maximum d’interprétations tendancieuses et de désinformations hasardeuses. A ce degré d’erreurs factuelles qu’un minimum d’enquête aurait pu corriger, peut-on encore parler d’un article ? Certains de ses « informateurs » l’ont sans doute plutôt orientée (malgré elle ?) vers une déstabilisation...

10)
••• VLADIMIR SHERBAKOV (ex-Volna)
Le président de Volna met en faillite une marque d’inspiration post-soviétique, dont les montres sous-marines prenaient l’eau (image ci-dessus : le tourbillon Volnatomic by Yvan Arpa présenté à Baselworld 2010, commandé mais jamais livré !) : cinq millions gaspillés en cinq ans pour vendre 500 montres, il était temps d’arrêter les frais. Le pétro-tycoon russe – à qui tout réussissait jusqu’ici – sortira néanmoins éclaboussé de son aventure horlogère sans lendemain. Il se consolera avec Delaneau, son autre marque suisse...

••• RAPPEL : Le précédent Baromontres de Business Montres (1er octobre 2010) :

GRAND BEAU
• Jean-Frédéric Dufour (Zenith)
• Arnaud Favre (Manufacture royale)
• Alain Faust (Belles Montres)
• Laurent Ferrier (Laurent Ferrier)
• Pierre-Michel Golay (Pierre-Michel Golay/groupe Franck Muller)
• Frédéric de Narp (Harry Winston)
• Claude Sanz (Arcadia)
• Jean-Marc Wiederrecht (Agenhor)

VARIABLE
• Osvaldo Patrizzi (Patrizzi & Co)

AVIS DE TEMPÊTE
• René Kohli (ex-Codex).