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Jet privé, nano-diamants, ressorts rouges, sous-marin naufragé, fonction inédite et golfeur en pa...
 
Le 03-11-2010
de Business Montres & Joaillerie

Pour ce milieu de semaine, alors que la fièvre horlogère de novembre monte dans les salons et dans les salles d'enchères,
LE ZAPPEUR DU MERCREDI A CLIQUÉ SUR...


1)
••• LE BAROMONTRES D’OCTOBRE 2010
(EXCLUSIF BUSINESS MONTRES)...
En dix coups de projecteur, les hommes qui ont fait la météo horlogère de ce début d’automne : « Grand Beau », « Variable » ou « Avis de tempête » pour les caprices de l’actualité dans le temps qui passe (Business Montres du 2 novembre)...



2)
••• LE CONCEPT DE « VOYAGE HORLOGER » ULTRA-EXCLUSIF DÉVELOPPÉ PAR PEPLUM...
Pour 8 120 euros par personne, sur la base de quatre personnes Paris-Genève-Paris (jeudi 4 et vendredi 5 novembre), avec voyage en jet privé, déplacement en hélicoptère jusqu’à La Chaux-de-Fonds (visite de la manufacture Girard-Perregaux, sans le déjeuner privé avec Gino Macaluso qui était annoncé), retour à Genève pour une nuit aux Bergues, un déjeuner chez Christie’s avec Aurel Bacs, une présentation privée des plus belles montres de la vente du 15 novembre et une visite du Patek Philippe Museum. C’est une initiative de Peplum, « voyagiste privé » spécialisé dans le « voyage d’exception sur-mesure » (source : Fabrice Guéroux). On ne sait pas si ça va vraiment se faire, Business Montres ne sera pas de la partie, mais on vous racontera...



3)
••• L’AVENIR HORLOGER DES NANO-DIAMANTS (MIMOTEC-ULYSSE NARDIN)...
On devrait en savoir un peu plus aujourd’hui sur le « Diamond Coating », technique horlogère encore plus prometteuse quand elle est associée au silicium : Ulysse Nardin et Mimotec en ont fait une spécialité au sein de leur joint-venture Sigatec (Sion) pour développer – avec Diamaze Microtechnology – des spiraux et de ressorts de barillet « révolutionnaires ». Cœur en silicium, surface en nano-diamants : un mariage qui permet une extrême dureté, une neutralité chimique et thermique totale et un très faible coefficient de friction, soit une approche tangentielle de ce Graal horloger qu’est la « montre sans huile » dont tout le monde rêve depuis plus deux siècles. Associés aux nouveaux procédés industriels liés au silicium, ces revêtements en diamants nano-cristallins ouvre un champ d’exploration aux « aventuriers » contemporains de l’ultra-précision...



4)
••• LE PILOTAGE DE MARVIN PAR SÉBASTIEN LOEB SUR LES CHAMPS-ÉLYSÉES...
Présentation demain, sur les Champs-Elysées, du nouveau chronographe travaillé avec Sébastien Loeb par Marvin (« In the Mood for Loeb » : avant-première Business Montres du 26 février dernier) : on y découvrira un chronographe sportif dessiné par Sébastien Perret pour Sébastien Loeb (cartouche de l'image ci-dessus), qui a vraiment imprimé sa marque à un certain nombre de détails, comme les « ressorts » rouges (fonctionnels) qui améliorent le confort au porter (image ci-dessus : les esquisses définitives). Version automatique et version quartz à prix accessible. Ne pas manquer la vidéo de présentation d’une séance de travail au château de Vaumarcus, siège de Marvin, ou la vidéo des coulisses du shooting avec Sébastien Loeb...



5)
••• L’ÉCHO PLANÉTAIRE DES ÉTUDES QUI CONCLUENT À LA MORT ANNONCÉE DE LA MONTRE-BRACELET...
Signalé par Business Montresdès le 29 octobre (info n° 6), le rapport marketing de l’institut Mintel Oxygen sur le déclin inexorable de la montre-bracelet a été largement repris à travers le monde. Les lecteurs avaient été sensibilisés à ce débat par la recension d’un article paru dans The Atlantic Magazine (Etats-Unis), qui faisait une enquête parallèle sur le même sujet (Business Montres du 20 octobre, info n° 10). La question reste posée : qui porte encore des montres et qui en portera dans dix ou vingt ans ? Le débat n’est pas anodin et des études comme celles qui sont citées dans ces articles sont des « signaux faibles » à ne jamais négliger...



6)
••• LE DOSSIER VOLNA ET SES BRUMES EMBROUILLÉES...
Confidence d’un membre du board de la manufacture Audemars Piguet à propos de l’ « affaire Volna » (Business Montres du 1er novembre, info n° 3) : « En investissant dans Volna, le Russe Vladimir Sherbakov voulait sans doute jouer un coup de billard à plusieurs bandes. Hormis pour le référent aux sous-marins ex-soviétiques, Volna l’intéressait sans doute moins que le “réseau Bottinelli“ auquel il avait accès grâce à Volna : racheter une affaire suisse lui permettait d’entrer très facilement dans les coulisses financières genevoises, ne serait-ce que pour avoir des comptes et des agréments bancaires utiles pour d’autres opérations. A travers Volna et les liens créés avec ce “réseau Bottinelli“, Sherbakov visait tout simplement une entrée dans le capital d’Audemars Piguet. Inutile de dire que sa demande, qui a bien fait rigoler le conseil d’administration, n’a pas suscité l’enthousiasme des familles »...
• TOUJOURS AUTANT DE MYSTÈRES autour de l’investissement des 2,5 millions de francs suisses opéré en 2009 par Vladimir Sherbakov dans Volna : s’il n’en est rien resté et si l’entreprise affichait un million de dettes avant l’été 2010, c’est sans doute qu’elle ne vendait plus rien [tout juste une cinquantaine de montres en 2009], mais aussi que tous les fondateurs ont profité de cette manne russe pour se « refaire » – c’est-à-dire se faire rembourser leurs propres mises de fonds, remettre à niveau les salaires et régler quelques fournisseurs (dont leur propre société de composants : UDHH, La Chaux-de-Fonds). On n’est jamais mieux servi que soi-même, surtout quand c’est un Russe qui régale ! Autant dire qu’il ne restait ensuite plus grand-chose pour relancer l’opérationnel (hormis un stock de montres défectueuses, et donc invendables) et qu’il a fallu très vite arrêter les frais, la décision étant prise en conseil d’administration (dont les fondateurs avaient été « sortis ») à l’été 2010...
• IL SEMBLERAIT que la décision de stopper sans tarder cette hémorragie financière (qui dépasse les 2,5 millions si on prend en compte tous les créanciers) ait été dictée par les réticences du fonds d’investissement hongkongais AG Asia qui intervenait dans Volna (40 %) à travers Vladimir Sherbakov – lequel n’en pouvait plus de voir son nom lié à un tel désastre managérial [voir l’ « Avis de tempête » du Baromontres d’octobre 2010, Business Montres du 2 novembre]...
• Un bon article sur ce dossier : L'Agéfi (Suisse)...




7)
••• LA PRÉPARATION DES NOUVEAUTÉS SIHH CHEZ VACHERON CONSTANTIN...
Quelques indiscrétions glanées sur le lounge de la marque : une Quai de l’Île avec une « fonction » encore inédite chez Vacheron Constantin [donc pas une « simple » répétition minutes, ni une grande sonnerie], un boîtier de forme encore jamais vu dans les collections de la manufacture, une exécution ou une innovation technique encore jamais réalisée. Ce qui laisse du champ à l’imagination... A suivre, forcément !



8)
••• LA STRATÉGIE AGRESSIVE DE TIFFANY & CO POUR CONQUÉRIR LA CHINE...
Le joaillier Tiffany & Co affiche déjà 27 % de croissance annuelle sur le marché chinois, mais une dépêche AFP nous rappelle que la marque a déjà ouvert 14 boutiques en Chine (trois à Beijing et quatre à Shanghai !) tout se promettant de faire encore mieux (25 à 30 dans les trois ans à venir). Source : AFP via Luxuo, qui nous fait découvrir la (superbe) campagne de publicité « chinoise » de Tiffany & Co, « Some Style Is Legendary »...



9)
••• LES QUATRE CATÉGORIES DE CONSOMMATEURS DE LUXE SUR LE MARCHÉ CHINOIS...
Le magazine new-yorkais Fast Company synthétise le livre de Pierre Xiao Lu, Elite China – Luxury Consumer Behavior in China (Wiley), que tout manager opérant en Asie devrait avoir lu. Quels sont, pour l’auteur, les quatre grandes catégories de consommateurs de luxe en Chine et comment les aborder, avec des précisions sur les villes où ces typologies émergent ? Il distingue les « amoureux » du luxe (15 % du total des acheteurs), les « suiveurs » du luxe (22 %), les « intellos » du luxe (35 %) et les « retardataires » du luxe (27 %)...



10)
••• L’EFFACEMENT PROGRESSIF DE TIGER WOODS DU PAYSAGE TAG HEUER...
Le champion du golf n’étant plus n° 1 mondial (il reste n° 2, derrière Lee Westwood), on assiste au désengagement progressif de TAG Heuer de son sillage, alors que la marque l’avait soutenu pendant la tempête médiatique qui avait entraîné son divorce. Plus question apparemment de l’associer à l’image de la marque aux Etats-Unis et en Europe : son image y reste toujours très mauvaise et ses « indices de confiance » en chute régulière depuis 2009, surtout sur la cible « aspirationnelle » qui est stratégique pour TAG Heuer (source : Overall DBI Scores, été 2010). Seule la Chine et le Japon restent activés pour la communication avec Tiger Woods, qui reste cependant un des ambassadeurs officiels de la marque et qui sera donc « réactivable » s’il regagne sa première place...

 



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