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Une arme fatale pour passer au scanner les catalogues d’enchères et les vitrines des grands marchands : jamais on n’avait disposé d’autant d’informations sur les Patek Philippe en acier et les petits secrets de leur grande fascination…
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••• TOUT CE QUE VOUS AVEZ TOUJOURS VOULU SAVOIR
SUR LES PATEK EN ACIER SANS JAMAIS OSER LE DEMANDER…
Le gros pavé vient tout juste de sortir des presses, de la reliure et de l’atelier de cartonnage. Il n’est pas encore arrivé à Genève et même la direction de Patek Philippe ne l’a pas encore vu : ce sera pour la semaine prochaine, à la veille des grandes ventes aux enchères qui risquent d’enflammer le marché. Autant que cet ouvrage est très attendu : c’est probablement le plus décisif jamais écrit et édité sur une thématique originale, les Patek Philippe en acier.
••• L’AUTEUR N’EST PAS UN INCONNU, puisqu’on le voit depuis des années intervenir dans les ventes aux enchères. Sous son pseudonyme, il a déjà signé quelques « bibles » sur les Rolex les plus rares, les Longines ou les Omega de collection. Il est devenu… « historien horloger à mi-temps » ! Sa spécialité : les montres en acier. Il s’efforce dans ses livres [de vrais albums artistiques, aux images très soignées et d’une indéniable qualité éditoriale] de ne publier que des photos de ses montres ou des documents d’archives – sans se contenter, dès qu’il le peut, de l’iconographie « officielle »…
••• JOHN GOLDBERGER ? Sous ce pseudonyme, se cache une jolie fortune italienne et un jeune quinqua de bonne famille, dont la jolie manie est de collectionner les montres depuis trente-cinq ans : on lui en connaît plusieurs milliers, la plupart en acier, dont une époustouflante série de Patek Philippe dont certaines sont si rares et dont il est devenu si connaisseur qu’il il a fini par en faire un livre, Patek Philippe Steel Watches, qu’on peut découvrir en partie sur le site dédié (lien ci-contre). Une nouvelle « bible » qu’on pourrait qualifier de définitive si on ne savait à quel point le savoir dans ce domaine de la collection horlogère est toujours contingent et révisable…
••• PATEK PHILIPPE STEEL WATCHES : 440 pages en 320 mm x 250 mm, 900 illustrations [pour la plupart originales], 12 chapitres sur les Patek Philippe en acier les plus intéressantes, 180 modèles étudiés dans le détail [il s’agit de « vraies » montres, de la collection personnelle de l’auteur ou de la collection de ses amis], avec une incroyable minutie pour comprendre l’intérêt – et les variantes – de chaque boîtier, de chaque cadran et de chaque mouvement ainsi analysés, des informations jamais rassemblées sur les références de tous les modèles en acier (boîtes, cadrans, mouvement, chiffres de production). Un avant-goût du paradis pour les collectionneurs de Patek Philippe, en édition spéciale de 2 000 exemplaires facturés chacun 290 euros – ce qui est raisonnable…
••• POUR FAIRE CONNAISSANCE avec cet album de référence (texte en anglais), ne pas manquer la vidéo de présentation du livre et de son making-of…
2)
••• UNE ARME DE DESTRUCTION MASSIVE CONTRE LES FAUSSAIRES ET LES BIDOUILLEURS…
Parmi les douze chapitres de ce « monument » pour collectionneurs monomaniaques [tout collectionneur l’est peu ou prou], tout ce qui concerne les montres de poche et les pendules, les chronographes, les calendriers perpétuels, les « montres militaires », les anti-magnétiques, les Nautilus, les rectangulaires : le vrai sport chez les collectionneurs va désormais consister non pas à savoir si leurs trésors sont répertoriés, mais plutôt si tel ou tel modèle n’a pas été oublié dans cette somme – ce qui en indiquerait l’hyper-rareté et qui en confirmerait donc l’immense valeur ! Sauf, évidemment, s’il s’agit de… faux ou de forgeries sur la base de montres authentiques : avec les connaissances acquises grâce à ce livre, le « sport » – très italien – de la fausse-vraie Patek de collection va perdre quelques adeptes…
••• LA MINUTIE DE CE TRAVAIL EST STUPÉFIANTE : le moindre repère utile à l’identification, le numéro caché sous un pont, le code secret au revers d’un pont ou sous un cadran, les plus subtiles variations d’un index ou d’une typographie, le plus petit détail consigné dans les archives au sujet de la montre sont disséqués avec une précision anatomque pour parvenir à une connaissance exhaustive, sinon proche de la perfection, des modèles considérés. Détail utile : on parle ici des Patek Philippe en acier (normal et inoxydable), mais aussi des modèles chromés et des or/acier réalisées entre 1932 et 2010…
••• UN DES APPORTS LES PLUS INTÉRESSANTS du livre reste le chapitre consacré aux cadrans, et notamment tout ce qui concerne le fameux « livre des cadrans » de Patek Phlippe, véritable juge de paix pour authentifier [avec l’aide d’autres paramètres] les Patek Philippe de collection. Les extraits de ce « livre des cadrans » sont absolument inédits et les collectionneurs les apprécieront d’autant plus qu’ils sont inaccessibles : leur consultation dans le « saint des saints » de la manufacture est un privilège réservé à quelques heureux détenteurs de pièces exceptionnelles – au-dessous du million aux enchères, s’abstenir !
••• RENDU RELATIVEMENT ACCESSIBLE par son prix et sa diffusion pas excessivement limitée (2 000 exemplaires), Patek Philippe Steel Watches devrait – outre le plaisir de lecture qu’il procurera – contribuer à moraliser un marché de la collection de plus en plus hanté par des montres bidouillées de plus en plus indétectables. Si l’établissement des premières cotes aux enchères ont été réalisées sur la base des informations orchestrées par Osvaldo Patrizzi (définition des séries pour chaque référence, volumes de production, recension des variantes, etc.), on peut à présent entrer dans les détails de thématiques beaucoup plus fines (comme ici les seules montres en acier), avec un « appareil critique » d’autant plus performant qu’il s’appuie sur des images en haute définition [à la prise de vue comme à l’impression] et des sources documentaires de première main, pratiquement pas disponibles jusqu’ici…
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