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De la Chaux-de-Fonds à Paris et de Shanghai à Milan, quelques informations horlogères à ne pas ma...
 
Le 04-11-2010
de Business Montres & Joaillerie

Dans l’actualité de ce milieu de semaine, le temps d’une rapide pause-café en compagnie du Quotidien des Montres, ON PEUT S’INTÉRESSER...

1)
••• AUX DIX ANS DE RÉVOLUTION HORLOGÈRE
MIS EN VALEUR PAR UNE EXPOSITION
DES JOURNÉES DE LA MÉTROPOLE HORLOGÈRE...
2000-2010 : la décennie du « Renouveau horloger » au cours de laquelle « l’horlogerie suisse a connu une extraordinaire évolution en termes d’innovations techniques autant que stylistiques ». Dans le cadre des Journées de la métropole horlogère (la Chaux-de-Fonds), qui commencent aujourd’hui (jusqu’au 20 novembre), une exposition revient sur ces dix ans qui ont sans doute plus changé l’horlogerie qu’au cours des cent années précédentes. Les montres présentées témoignent d’une explosion créative sans précédent, tant dans les formes que dans les matériaux, les complications ou l’affichage des heures : on s’en rend d’autant mieux compte que les pièces sont là, en vitrine, et qu’on peut parcourir l’exposition dans tous les sens pour s’en mettre plein les yeux et créer des passerelles esthétiques ou techniques inattendues...
• TOUT A SANS DOUTE COMMENCÉ avec la première Freak d’Ulysse Nardin, qui mariait une esthétique très décalée à des avancées technologiques pionnières. Sans pouvoir citer toutes les marques représentées ici, il faut admettre que certaines ont marqué les esprits : le winchtourbillon vertical de Cabestan, la Bugatti de Parmigiani, le tourbillon double axe de Thomas Prescher, la DualTow de Christophe Claret, la Ti-Bridge de Corum, l’ultra-technique à 30° de Greubel-Forsey, le tourbillon force constante à chaîne de DeWitt, les heures futuristes de Hautlence, Richard Mille et ses « F1 » de poignet, la « boussole temporelle » de RSW, le concept Pendulum ou la Monaco V4 de TAG Heuer ou même, dans un genre plus classique, le tourbillon Vintage sous trois ponts d’or de Girard-Perregaux. Autant de propositions qui ont changé notre regard sur le temps et qui prennent une toute autre dimension quand on les regroupe dans un même espace qui leur donne tout leur sens...
• UNE EXPOSITION QU’ON REGRETTERA de voir si éphémère et qui mériterait de « tourner » à travers le monde tellement elle pose les bases d’un nouveau discours horloger : et si les Journées de la métropole horlogère devenaient un label international capable de porter loin de La Chaux-de-Fonds le message de créativité ainsi orchestré ?



2)
••• AU MYSTÈRE DU CHINOIS ENDORMI DANS UNE BOUTIQUE DE MONTRES DE SHANGHAI...
« Les wholesalers sont morts, vivent les retailers » : constat brutal du toujours sympathique blog de Christian-Louis Col, un compagnon de route de l’horlogerie qui revient d’un voyage à Shanghai, d’où il rapporte d’intéressantes analyses sur la distribution locale, ainsi qu’une image retouchée, prise dans une boutique de marque : un Chinois en train de faire sa sieste sur le canapé du salon de vente, ce qui tendrait à prouver que la foule ne se presse guère dans ce flagship. Retouche de courtoisie vis-à-vis de la marque en question : (re)connaissant la boutique, Business Montres ne « balancera » pas le nom de la marque, mais on peut parier que quelques lecteurs la devineront...



3)
••• À LA FIN DE NON-RECEVOIR LANCÉE PAR HERMÈS À LA FACE DE BERNARD ARNAULT (LVMH)…
« Si vous voulez être amical, Monsieur Arnault, il faut vous retirer » : c’est la réponse de la famille actionnaire d’Hermès à l’annonce par Bernard Arnault de son entrée dans le capital de la maison de luxe à hauteur de 17,1 % des parts (analyse et questions Business Montres du 26 octobre, info n° 4). Morceaux choisis parmi les plus « amicaux » : « Depuis notre entrée en Bourse en 1993, la croissance annuelle du bénéfice net de LVMH a été de 7,6 %, celle d'Hermès de 14,7 %. En Bourse, l'action LVMH a été multipliée par six, celle d'Hermès par 35. Si quelqu'un a besoin d'aide, ce serait plutôt dans l'autre sens. Hermès va très bien, mieux que LVMH. (…)un groupe est capable de prendre, via des produits financiers, 17 %, soit les deux tiers du flottant, sans signaler aucun franchissement de seuil. On ne peut que s'interroger. Quand on voit les structures qui ont permis de mener cette attaque, on constate qu'il s'agit de filiales de LVMH basées au Luxembourg, aux États-Unis et surtout au Panama, qui n'est pas le pays le plus transparent en termes de régulation financière et d'origine des fonds. (…) Nous sommes des artisans, notre but est de faire des produits les meilleurs du monde. Nous ne sommes pas dans le luxe, nous sommes dans la qualité. (…) M. Arnault a lancé une bataille financière qui passe à côté de nous. C'est un grand financier mais il n'a pas connu que des succès. Nous voulons être très courtois »…
• DÉCODAGE : en clair, « dégage, vil manant » et « va voir ailleurs si j’y suis ! ». Le langage d’Hermès est à peine plus châtié, mais le coup de griffe est appuyé, juste là où ça fait mal c’est-à-dire à propos des performances économiques], avec une pointe de poison à propos de la « transparence » financière et un coup de pied de l’âne sur le subtil distingo luxe/qualité [« moi l’artisan, toi le masstige », ce qui n’est pas gentil à défaut d’être tout-à-fait faux]. Reste que la commandite Hermès s’est laissée surprendre en rase campagne, à contre-pied, et qu’elle est sur la défensive, sans la maîtrise de l’agenda [la date à laquelle Bernard Arnault réclamera son fauteuil au conseil d’administration] et actuellement sans autre arme qu’une confiance éperdue dans des « actionnaires familiaux » qui affirment sans doute ne pas vouloir vendre que pour mieux négocier leurs multiples avantages personnels dans une entreprise patrimoniale gérée au mieux des intérêts d'un clan d'héritiers...



4)
••• À LA NOUVELLE COLLECTION ESSENCE DU NOUVEAU STYLE DE BREIL...
Discrète, minimaliste par son design autant que par ses dimensions (38 et 40 mm), presque furtive à force de légèreté et en tout cas d’une simplicité ultra-tendance par ces temps de « luxe frugal », la nouvelle collection Essence de Breil (groupe Binda, Milan) tourne – définitivement ? – la page du style bling qui avait marqué la fin de la Bulle Epoque. Design très net, ligne claire, structure tout en finesse, 9 mm d’épaisseur pour une construction « sandwich » qui permet de nombreuses combinaisons de matériaux (verre ou céramique : on reste dans un registre de sobriété comme de transparence), couleurs de base très zen (noir et blanc), bracelet caoutchouc (acier possible) et mouvement quartz Ronda (image ci-dessus : verre et caoutchouc). Il existe d’autres combinaisons, dont un chronographe et une rois-aiguilles à cadran strié et lunette en aluminium. En vitrine vers la fin de l’année, entre 130 et 320 euros...



5 (x 8)
••• À LA BRASSÉE HABITUELLE D’INFORMATIONS EN VRAC À LIRE EN MODE ACCÉLÉRÉ...

••• Richard Mille raconte son parcours personnel cet après-midi : ce sera pour les étudiants du Master of Science « Luxury & Fashion Management » de la Skema Business School de Sophia Antipolis (France)...

••• Silence médiatique lourd de significations autour du départ surprise de Vincent Perriard de son fauteuil de CEO chez TechnoMarine (révélation Business Montres du 1er novembre) : un peu de gêne, sans doute, comme l’exprime l’excellent blog américain Perpetuelle « First in Watches »...

••• Qu’est-ce qu’un influenceur ? Comment reconnaître les bidons du 2.0 et les vrais générateurs de changements ? Un film documentaire leur est consacré (en anglais), ainsi qu’un site spécialisé : http://www.influencersfilm.com/
a tapé dans l’œil de l’équipe horlogère de Colette (Paris), qui a décidé de la faire découvrir à ses clients toujours avides de sensations fortes : la lave qui soulève le cadran en cendres volcaniques et la lunette façon bloc de lave font une grosse sensation en vitrine (cette montre était une révélation Business Montres du 21 avril dernier)...

••• « Une marque qui a comme objectif de durer n’a rien à cacher » : interview à ne pas manquer d’Alexis Vaganay, directeur marketing de Bic Europe sur INfluencia. A méditer...

••• Un livre sur La Boudeuse, mission Amazone en Guyane vient de sortir en librairie : on y découvre les motivations, mais aussi les coulisses de cette « expéditions scientifique » dans la tradition des grandes missions du XVIIIe siècle, du temps des chronomètres de marine (interpellation Business Montres du 8 juillet dernier)...

••• On attendait son looping – le premier d’un « homme à réaction », pour aujourd’hui, mais ce sera peut-être pour demain : Yves Rossy – le « Jetman » qui a traversé la Manche – se méfie de la météo, mais il tient à son looping, en dépit des dangers de cette figure pour un homme volant...

••• Superbe photo de Keith Richards (un des Rolling Stones) à la Une du dernier numéro de Rolling Stone : à son poignet, un non moins chrono Portugaise d’IWC...



6)
••• À LA RESSEMBLANCE DE PLUS EN PLUS FRAPPANTE DE NICK HAYEK (SWATCH GROUP) AVEC SON PÈRE...
En revisionnant l’émission « Pardonnez-moi » de la Télévision suisse romande où Nick Hayek annonçait la création à Bienne d’une place à la mémoire de son père (annonce Business Montres du 31 octobre), on ne peut qu’être frappé par la ressemblance de plus en plus marquée entre le fils et son père, disparu cet été : même timbre de voix c’est parfois à s’y tromper !], même phrasé, mêmes intonations, même gestuelle non verbale, mêmes manches retroussées et, bien sûr, même approche de la communication [une succession de formules-choc, d’exemples concrets et terre-à-terre, une fausse naïveté très travaillée et un zeste de provocation]. Quoi de plus normal, mais à ce point-là, c’est stupéfiant...



7)
••• AU MARQUAGE À LA CULOTTE DE BUSINESS MONTRES PAR WORLDTEMPUS...
Depuis un mois, nos lecteurs suivent la rubrique « Enchères Novembre 2010 » (dernier article,
et, surtout, l'excellence ambiance que font régner les frères Lassaussois (Arnaud et Jean), toujours aussi passionnés de montres (jusqu'au 6 novembre, place Saint-Germain, à côté des Deux-Magots)...



9)
••• À LA GOMME QUI EFFACE LES BIJOUX DE CHRISTINE LAGARDE...
Après le « politiquement correct », le « joaillièrement correct » ? Mieux que les montres de luxe du président de la République (dernière recension Business Montres de la chronothèque présidentielle : 22 octobre), voici les bijoux de Christine Lagarde, ministre française de l’Economie, qui fait « photoshoper » ses mains et ses poignets pour ses électeurs : l’affaire a été découverte par un élu municipal d’opposition du XIIe arrondissement de Paris, dont Christine Lagarde est élue locale. Entre la photo dans le journal municipal et la photo réelle, quelques grammes d’or ont disparu... C’est nul pour plusieurs raisons : 1) Ces bijoux ne sont tout de même pas des signes de richesse choquants... 2) Il y a toujours un blog d’opposant, comme celui d’Alexis Corbière (l‘élu en question) pour repérer le stratagème et le coup de gomme... 3) Il y a toujours un «Business Montres pour raconter l’histoire...
••• LA PATEK DE MME LA MINISTRE pourrait faire encore plus désordre ! Il faut dire que Christine Lagarde est un peu (beaucoup) échaudée ces temps-ci dès qu’on parle de bijoux. Elle vient de se faire sniper par l’influent blog de Guy Birenbaum, avec une bien jolie joaillerie perles et diamants au doigt, plus un Patek Philippe Twenty-Four sertie au poignet. On va ajouter au point 3) ci-dessus : il y a toujours un «Business Montres pour raconter l’histoire et pour identifier la montre...

 



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