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C’est aujourd’hui qu’on pourra découvrir, sur les Champs-Elysées, la nouvelle collection des chronographes sportifs imaginés par Sébastien Loeb pour Marvin.
Votre Quotidien des Montres lève le voile avant le lever officiel du rideau...
1)
••• « IN THE MOOD FOR LOEB »
COMME EXEMPLE DE VRAIE COLLABORATION
ENTRE UNE JEUNE MARQUE ET UN GÉANT DU VOLANT...
L’équation de base est simple : (S + S) x R = M. Décodage facile pour les lecteurs de Business Montres, qui avait été le premier média à révéler ce partenariat (15 décembre) et, surtout, à vérifier que ce n’était pas un partenariat cosmétique purement marketing (reportage Business Montres du 26 février). « In the Mood for Loeb » : autant dire qu’on suivait le dossier de très près, pratiquement des premiers crayonnés à l’apothéose sur les Champs-Elysées, cet après-midi...
••• EXPLICATIONS DE L’ÉQUATION : si l’horlogerie ne doit pas se résumer à une querelle de chiffres, elle dépend tout de même de la précision de ses différents facteurs...
• Le premier S pour Sébastien Loeb, septuple champion du monde de rallyes [quand il a commencé son travail chez Marvin, il n’était que sextuple]...
• Le second S pour un autre Sébastien, le designer Sébastien Perret, qui a su donner forme aux idées de Sébastien Loeb, qui savait exactement ce qu’il voulait come chronographe, et tout aussi précisément ce qu’il ne voulait...
• Le R du multiplicateur est celui de Jean-François Ruchonnet, l’agitateur d’idées horlogères, qui a coaché Marvin dans ce partenariat avec Sébastien Loeb – qui est un de ses amis – et qui a réussi l’osmose entre le designer, le pilote et la marque...
• M pour Marvin ou pour le Maye de Cécile, la pasionaria de la montre, qui se démène à travers le monde pour relancer Marvin, une très ancienne marque de La Chaux-de-Fonds (fondée en 1850, il y a cent soixante ans !) dont elle veut refaire le symbole d’un nouveau Swiss Made accessible, légèrement décalé et séduisant.
••• SÉBASTIEN LOEB est ici le champion idéal pour défendre les couleurs de Marvin, moins à cause de son exceptionnel palmarès de pilote qu’en raison de ses qualités humaines, qui le poussent à aimer les montres autant qu’à vouloir proposer au public de ses fidèles une collection de chronographes sportifs à son image (image ci-dessus). Tous les détails de ces montres ont été très travaillés, de la double collection (quartz plus accessible, mécanique plus « horloger ») à ces petites attentions qui aimantent la passion : les ressorts sur les cornes (réellement fonctionnels, pour améliorer le confort au porter), les poussoirs en pédale de frein ou en accélérateur : au choix), les notes rouges semées sur le cadran de façon logique, le style « tableau de bord » de ce cadran, les angles tendus mais sans excès du boîtier. Les spécialistes auront reconnu le chronographe de la famille Valjoux [était-ce vraiment indispensable de rajouter « Day » et « Date » ?] et, pour les initiés, les codes subliminaux du « style Ruchonnet »...
••• SEPT ÉTOILES SUR LA LUNETTE pour les sept titres de « Seb » : c’est un ajout de ces dernières semaines et on espère que ça ne retardera pas la livraison de cette montre, que les fans du champion devraient s’arracher, puisqu’elle sera signée au dos ! On leur en donner l’assurance : c’est vraiment Sébastien Loeb qui a veillé sur ces chronographes, au prix d’inlassables corrections de détail et jusqu’à ce que le rendu final soit totalement satisfaisant.
2)
••• UNE MONTRE PARTICULIÈREMENT STRATÉGIQUE POUR LA RELANCE DE MARVIN...
Avec un ambassadeur qui boxe dans la catégorie poids lourds et dont toutes les marques rêvaient [on ne va pas citer les noms, mais la liste est longue], Marvin prend un avantage stratégique déterminant pour établir sa légitimité autant que sa notoriété : le choix d'un Sébastien Loeb est d'ailleurs symbolique de la manière d'être et de faire de Marvin, qui a toujours privilégié une communication (légèrement) décalée et une approche (légèrement) non-conformiste du marché. Avec cette collection de chronographes, Cécile Maye joue un gros coup, non seulement sur les marchés européens, où Sébastien Loeb est on ne peut plus bankable, mais aussi sur les marchés asiatiques [sait-on que Sébastien Loeb est une sorte de demi-dieu pour ses aficionados de la lointaine Chine, qui sont des « citroënistes » fanatiques]...
••• RESTE À TROUVER les détaillants qui relayeront le message de la marque, en France et en Europe, ainsi que les relais de communication – on sait que les pages de magazines sont de plus en plus fermées aux « petites marques » qui n'ont pas les budgets publicitaires conséquents. Heureusement, Internet est l'ami de ces jeunes pousses et la célébrité d'un champion comme « Seb » peut démultiplier l'impact commercial de ce partenariat très nouvelle génération...
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