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Démarrez la semaine avec les informations horlogères qui comptent
 
Le 08-11-2010
de Business Montres & Joaillerie

Semaine chargée en ventes aux enchères (décisives pour l'image globale des montres) : les Chinois sont déjà montés au créneau pour préempter les plus belles pièces de catalogues...

POUR BIEN COMMENCER LA SEMAINE, LA VIGIE DU QUOTIDIEN DES MONTRES VOUS SIGNALE...


1)
••• LE COUP D’ŒIL INDISPENSABLE SUR L’« AGENDA HORLOGER DE LA SEMAINE »...
Ce serait bête de commencer la semaine en oubliant un rendez-vous important parmi la quinzaine de dates pointées dans l’« agenda horloger de la semaine (5 novembre), désormais publié le vendredi après-midi pour bien anticiper sur l’actualité des montres et de ceux qui les font...



2)
••• LA TRADITIONNELLE SÉANCE DE RATTRAPAGE POUR LES EXCLUSIVITÉS DE BUSINESS MONTRES...
La vingtaine d’informations que vous avez pu découvrir, en priorité ou exclusivité, dans le fil d’actualité quotidienne de Business Montres : nouveaux événements, nouvelles marques et nouvelles analyses, annoncées d’abord dans Business Montres (7 novembre) et nulle part ailleurs...
••• ET COMME IL SE PASSE TOUJOURS quelque chose le week-end sur Business Montres, ne pas manquer la possible découverte de la première montre à équation du temps « marchante » de l'histoire horlogère (Business Montres du 6 novembre)...



3)
••• LA PREMIÈRE VAGUE DES SALONS HORLOGERS DE NOVEMBRE...
C’était ce week-end un peu partout en Europe (annonces dans « L’agenda horloger de la semaine 44/2010 » : Business Montres du 29 octobre)...
• Salon Les Montres (Paris, France) : une manifestation sympathique organisée par Jean et Arnaud Lassaussois au cœur de Saint-Germain-des-Prés, avec des marques plutôt intéressantes [pas de Rolex, cette année !], dont Milus, Utinam et Péquignet en nouveaux venus. Assistance satisfaisante et amateurs passionnés, mais sans thématique forte et sans présentation de vraies nouveautés pour « tirer » l’audience : on peut se demander si le concept ne commence pas à fatiguer après sept années de bons et loyaux services...
• Momentos Brillantes (Lisbonne, Portugal) : 100 montres pour les 100 ans de la maison Torres Joalheiros, avec douze grandes marques dont quelques CEO venus de Suisse (François-Paul Journe, Jérôme Lambert), des éditions spéciales et des divertissements musicaux de premier plan...
• Munich Time (Munich, Allemagne) : cette année, pas de marques du Swatch Group au Bayerischer Hof, mais presque tout Richemont et presque tout LVMH dans les 70 marques exposantes, dont beaucoup de maisons allemandes et de « petites marques » de moyenne gamme. Plus technique et « pointu » qu’un visiteur allemand, tu meurs...
• ROCollection (Paris, France) : belle cohue d’amateurs – visiblement satisfaits – pour cette première édition, qui succède au regretté Men’s World et qui se positionne sur les « objets de collection », dont une majorité de montres accessibles (belles marques) proposées par des marchands et des non-marchands, dans la meilleure tradition des watch shows américains...
• Journée du patrimoine horloger (La Chaux-de-Fonds/Le Locle, Suisse) : à peu près 5 000 visites dans les ateliers et les manufactures d’une quarantaine de maisons, soit l’institutionnalisation d’une grande manifestation biennale d’horlogerie populaire...
• Horlo’Troc (Morteau, France) : troisième édition et fréquentation locale dans une Franche-Comté qui se souvient dans ces occasions qu’elle fut une grande terre d’horlogerie – et sans doute même la première ! Nostalgie d’un passé révolu, les yeux dans le rétroviseur...



4)
••• LE BLING ANTI-BLING DE LA LOUIS VUITTON TAMBOUR SPIN TIME JOAILLERIE...
Toute montre très sertie d’une marque très en vue ne relève pas d’un bling-bling qui passe pour démodé : la nouvelle Louis Vuitton Spin Time Joaillerie témoigne d’une conception à la fois onirique et lyrique dans l’usage combiné de la complication mécanique et de la haute joaillerie. Cette montre automatique de taille respectable (39,5 mm) en impose au premier regard, pour devenir franchement fascinante dès que l’œil s’attarde sur le cadran : va encore pour l’aiguille des minutes qui glisse d’index en index (tous en diamants, noirs et blancs, selon un cantonnement – sens héraldique – binaire du cadran), mais où sont les heures ? C’est là que le concept Spin Time trouve tout son intérêt horloger : les heures sont en place à leur place traditionnelle, mais sans chiffre : c’est la couleur du « cylindre » (diamants blancs sur pavage noir, ou l’inverse) qui indique l’heure (image ci-dessus : il est 8 h ou 20 h 25). Subtilement compliqué, mais très efficace et particulièrement élégant : de quoi faire oublier le sertissage du centre laqué de la montre, pour lequel il n’était forcément indispensable d’en rajouter dans les fleurs Louis Vuitton en serti aléatoire...
••• UNE VRAIE TAMBOUR,, précieuse et très travaillée avec ses cornes serties : le concept Spin Time crée un nouveau territoire d’expression pour cette collection : sur la base de cette complication exclusive pour Louis Vuitton (développement dans les ateliers de la marque, à La Chaux-de-Fonds : on se souviendra que c’était, à l’origine, une « pièce unique » pour la vente Only Watch), on peut imaginer d’innombrables déclinaisons, masculines ou féminines, encore plus joaillières ou encore plus mécaniquement compliquées que cette « heure pivotante » qui ne voit plus les heures qu’en noir et blanc. Finalement, très zen et très yin yang, cette montre...



5)
••• LA NOUVELLE MONTRE DU DESIGNER AUTOMOBILE PIOTR CZYZEWSKI...
Bien connu pour ses concept cars automobiles (notamment Peugeot Shine ou Audi), le designer polonais Piotr Czyzewki propose un concept de montre ultra-soigné dans la moindre ligne, avec un style qui marierait Blade Runner et une version post-biodesign de Gérald Genta. Les lignes sont fluides sans devenir molles et le volume est réellement sculpté dans les trois dimensions. Peu de détails sur le volet horloger, mais cette montre très travaillée affiche une lecture originale de l’heure, par chiffres et par aiguilles, avec une intégration boîtier-bracelet qui rappelle les années 1970-1980.



6)
••• LE PREMIER E-BOOK HORLOGER EST CONSACRÉ AUX... « MONTRES MILITAIRES »...
Jusqu’à plus ample informé, il semble bien que Constantin Parvulesco soit le premier des auteurs horlogers à investir l’univers du livre numérique, avec un ebook de poche consacré aux Montres militaires (à partir de 5,98 euros) : 100 ans d’horlogerie aux armées en quelques grappes d’électrons, à déguster sur une tablette numérique. Un premier essai qui devrait donner des idées aux marques : à quand les magazines horlogers numériques, les catalogues purement électroniques et les encyclopédies de référence accessibles d’un clic sur tablettes style iPad ?



7)
••• LA BONNE SANTÉ DE L’IMMOBILIER ROLEX...
Le Telegraph britannique nous apprend que Rolex vient d’investir dans ce qui sera le plus luxueux ensemble immobilier de la capitale du Royaume-Uni, One Hyde park, au cœur de Londres. Rolex devrait y implanter son principal flagship londonien [on parle aussi d’une boutique Chanel et d’une boutique McLaren – ce qui permettra à TAG Heuer de narguer Rolex]...
••• ENCORE PLUS FORT : à Dubai (Emirats arabes unis), la Rolex Tower est enfin terminée. Sa construction avait été un peu ralentie par la crise, mais la famille Seddiqi [grand réseau horloger local, qui se diversifie dans l’immobilier] a tout mis en œuvre pour livrer cette « tour », première de son genre au Proche-Orient et seule au monde à pouvoir utiliser le nom de Rolex sans appartenir à Rolex. 25 étages pour les appartements et 31 étages pour les bureaux, dans un immeuble revêtu de verre et d’aluminium : « C’est le symbole d’un partenariat d’un demi-siècle avec Ahmed Seddiqi & Sons et cette tour exprime nos valeurs communes d’élégance, de précision et de confiance », a déclaré Bruno Meier, le président de Rolex...



8 (x 6)
••• QUELQUES INFORMATIONS EN VRAC ET SANS TROP DÉVELOPPER...

••• Casio champion du monde de F1 avec l'écurie Red Bull (titre mondial des constructeurs) : le nom du champion du monde des pilotes reste incertain. Alonso/Ferrari, Vettel/Red Bull, Webber/Red Bull : sauf grosse surprise, ce sera un de ces trois...

••• « L'horlogerie suisse a remis ses pendules à l'heure » : les carnets de commande débordent (reportage de 02:05 mn dans le journal télévisé de 19 h 30, sur la Télévision suisse romande)...

••• Une bonne idée avec la nouvelle Dievas Voyageur GMT : calée sur 24 h (ETA 28-93-2), l’aiguille GMT est d’autant plus facile à lire qu’elle porte le sigle « GMT » en rouge, en contraste fort avec le noir mat du cadran. Impossible de confondre cette aiguille avec une autre. Du coup, ce n’était sans doute pas indispensable de rajouter GMT sur le cadran...
• Rappel utile : c'est vers la fin des années 1990 qu'Alain Silberstein avait créé une série de montres GMT dont l'aiguille 24 h portait la mention « Home » ou même le nom d'une ville de référence, avec un repérage blanc/noir (jour/nuit) des vingt-quatre heures qui mettait midi à 12 h, et non 24 h à midi – ce qui est absurde sur bon nombre de montres GMT...

••• Deux marques allemandes récentes découvertes en marge de Munich Time : Bavarian Crono travaille dans l’esprit des compte-tours automobiles (créneau ouvert par la Contagiri de Giuliano Mazzuoli), avec différentes éditions dédiées aux grandes marques automobiles (Mercedes, Bugatti, Jaguar).
• Timekeeper Chronometre se situe dans une optique de personnalisation et de « pièces uniques » à partir de mouvements suisses, au besoin de mouvements anciens (montres de poche recyclées)...

••• « Je ne sais plus quelle star représente la marque » : plusieurs CEO de l’horlogerie (TAG Heuer, Ebel, TechnoMarine, etc.) étaient réunis pour un débat « sport et célébrités » organisé par le Groupement des jeunes dirigeants, à Neuchâtel (source : L’Express-L’Impartial, Suisse)...

••• « Le web pour les nuls » : l’administrateur de Forumamontres (France) se flattant d’avoir 3,8 millions de visiteurs mensuels et 7,4 pages par session, un très sec revers de volée n’a pas tardé sur le forum Horlogerie suisse Suisse), dont le webmaster rappelle à son cher confrère que ces statistiques valent pour tout l’ensemble de la plateforme Forumactif (hébergement gratuit de forums), et non pour chacun des centaines de sous-sites logés chez cet hébergeur. « Sans aucun esprit de compétition, ces explications devraient mettre les choses au point et c'est pour instruire ceux qui savent pas (ça c'est mon côté enseignant ) », précise le webmaster suisse. Comme on dit au Canard Enchaîné, « pan sur le bec ! ».

••• Baume & Mercier recrute : Alain Zimmermann, son CEO, a passé une petite annonce vidéo pour inviter les 75 000 « fans » de la marque à se transformer en « reporters d’images » pour rendre hommage aux 180 ans de la marque. Enjeu pour les futurs Very Special Reporters : devenir « envoyés spéciaux » au prochain SIHH...

••• « La folie des belles montres à Paris » : c’est BFM TV et ça dure 01:07 mn ( à propos du salon Les Montres de ce week-end)...



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••• UNE SÉQUENCE « ON REFAIT LE MATCH » POUR APPROFONDIR QUELQUES INFORMATIONS...

••• Vraies enchères pour fausses montres : finalement, Stefan Muser, commissaire-priseur et propriétaire de la maison d’enchères Dr. Crott (Allemagne), n’a pas retiré de sa vente du week-end les lots considérés comme des « faux grossiers » par les experts des marques concernés (notamment, Business Montres du 19 octobre, info n° 1). Lots dont les spécialistes ont constaté qu’ils étaient déjà passés sous le marteau en 2005 et déjà considérés alors comme des forgeries. En Allemagne, l’indignation va bon train et les amateurs s’interrogent à présent sur la passivité de la presse dans cette affaire, en la soupçonnant (Breitling Lounge la publicité (payante) à la publication de faits gênants pour l’establishment...

••• « Bernard Arnault ne lâchera pas Hermès » : une analyse forte et sans concessions d’un journaliste indépendant dans son blog Au bout du compte (questions et développements : Business Montres du 4 novembre, info n° 3). Pas forcément bien écrit, ni très limpide, mais plutôt éclairant sur les montages familiers de holdings en cascade qui permettent de tout contrôler en ne possédant réellement qu’une fraction de l’empire...

••• Bientôt, le premier prototype Artime (devenu « L’art du temps », Designby8) : c’était un des concepts les plus radicaux de ces dernières années, repéré en octobre 2009 par Business Montres et suivi à la piste depuis (Business Montres du 12 mars (info n° 6). Rappel de l’idée : une horloge masquée à heures « secrètes », secondes « singulières », affichage digital et temps « rattrapant » (bonne vidéo sur leur site), sachant qu’une montre basée sur le même principe est à l’étude. Le premier protoype de l’horloge – réalisé chez un des meilleurs fournisseurs de composants horlogers du Jura – devrait arriver ces jours-ci. On pourra en tout cas le découvrir en janvier à Genève, puis sans doute à Bâle...

••• Regain d’activité à Glashütte (Allemagne), où la nouvelle marque B. Jünge & Söhne, signalée par Business Montres le 18 octobre (info n° 5) commence à faire parler d’elle et propose désormais une Kollection digne de ce nom, à des prix plutôt attractifs. Avec le lancement de la nouvelle marque Moritz Grossmann (Business Montres du 2 octobre), on compte désormais une douzaine de marques d’horlogerie installées ou réinstallées sur le site saxon de Glashütte...



10)
••• UN RAPIDE COUP D’ŒIL DANS LE RÉTROVISEUR...
Sortie ces jours-ci de la dixième édition Meilleur des montres, supplément horloger édité par L’Express (France). Les premiers numéros de ce hors-série avaient été initiés, conçus et réalisés par Grégory Pons, qui n’était pas encore éditeur de Business Montres : c’était la première fois qu’un newsmagazine grand public parlait ainsi d’horlogerie à ses lecteurs . Cette création éditoriale – largement imitée depuis – visait à reformater en profondeur les codes de l’information horlogère. Ensuite, les publicitaires et les marchands de soupe ont repris la main et il n’a plus été question d’information, mais de rédaction. Nuance sémantique de taille [pour s’en convaincre : lire, pour ceux qui auront le courage d’aller au bout, l’éditorial grotesque de Paul Marzouk dans ce supplément 2011] ! Dix ans plus tard, l’achèvement de cette « révolution éditoriale » reste toujours d’actualité, surtout avec toutes les actuelles dérives générées par Internet...

 



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