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La nouvelle Slate (« ardoise ») s’offre un cadran en pierre d’ardoise qui contraste en toute élégance avec l’or rose et le charme classique de cette nouvelle pièce de la série Atelier chez Paul Picot.
1)
••• PAUL PICOT ATELIER « SLATE » AUTOMATIQUE...
On pourrait se méfier du double sens du mot slate en anglais (« ardoise », mais aussi « critiquer vertement » : défiant la critique, Paul Picot s’est attaché à la seule pierre pour nous la découper en tranches de cadran. Et l’effet est superbe, avec une surface minérale mate, très discrètement granuleuse et veinée, qui souligne par son côté brut le raffinement de l’or rose utilisé pour tout le reste de l’habillage. Beau travail d’affinage des aiguilles et des index, qui donnent beaucoup d’élégance à ce boîtier de 42 mm, étanche à 50 m, doté d’un mouvement automatique (ETA 2892 certifié chronomètre) et réalisé en édition limitée à 30 exemplaires.
2)
••• LES RAISONS DE CRAQUER ET LES RAISONS DE NE PAS AIMER...
••• ON PEUT AIMER le grand chic du contraste mat/poli de l’or et de l’ardoise, le soin apporté à chaque détail, la sobriété chic du cadran, la taille contemporaine et la (relative) minceur de l’ensemble (10 mm, ce qui n’était pas évident pour un cadran en pierre).
••• ON PEUT HÉSITER en se demandant pourquoi Paul Picot a tenu à noter, en cartouche sur le cadran, le numéro de série de la montre [qu’est-ce que cela peut bien apporter à l’esthétique de la montre ?] et on peut aussi critiquer – slate oblige ! – l’ajout de la date sur ce cadran, qui aurait pu s’en passer, même si les proportions du guichet sont justes. La couronne aurait sans doute gagné à davantage de finesse...
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