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Un coup de théâtre inattendu pour la Rolex d’Edmund Hillary vendue par Antiquorum !
 
Le 09-11-2010
de Business Montres & Joaillerie

Faut-il retirer les Rolex de Sir Edmund Hillary de la prochaine vente Antiquorum ?

Les enfants du conquérant de l’Everest ont saisi la justice en accusant la veuve de l’aventurier de vendre ces Rolex qui ne lui appartiendraient pas...


••• À QUI SONT LES ROLEX
DE LA COLLECTION PERSONNELLE DE SIR EDMUND HILLARY ?

Le catalogue Antiquorum de samedi prochain propose une série de 6 Rolex qui étaient la propriété de Sir Edmund Hillary, le premier homme à avoir atteint le sommet de l’Everest : pas la Rolex qui était avec lui sur le toit du monde [il portait ce jour-là une Smiths ; seul son sherpa avait une Rolex... privée !], mais la Rolex de son expédition dans l’Antarctique, plus quelques Rolex commémoratives de son exploit et, tout de même la Rolex du photographe officiel de l’expédition, resté à 350 m du sommet. Dès le 24 octobre, Business Montres avait souligné l’importance historique, culturelle et « passionnelle » de cette série de montres (lots n° 616 à 612 du catalogue Antiquorum du 14 novembre, qui présentait l'image ci-dessus des deux vainqueurs au sommet)...

••• CES ROLEX APPARTENAIENT, selon Antiquorum, à la veuve de Sir Edmund Hillary, Lady June, et Antiquorum en avait fait les pièces maîtresses de son catalogue, moins par leur prix attendu sous le marteau que pour leur potentiel d’impact médiatique : la Rolex personnelle de Sir Edmund Hillary, offerte par le représentant indien de la marque à sa descente de l’Himalaya, était estimée à 10 000-20 000 francs suisses [il est vrai qu’elle était très... patinée, mais la dédicace sur le fond de la boîte est magique : images Business Montres du 24 octobre]. De fait, après l’information publiée ici, l’information a fait le tour de la planète et des médias horlogers...

••• CE QUI A MIS LA PUCE À L’OREILLE des enfants de Sir Edmund Hillary, dont Lady June n’est que la belle-mère (il s’agissait du second mariage du héros de l’Everest). Ils viennent de saisir la justice néo-zélandaise pour empêcher cette vente genevoise [ça ne va pas être facile !] : ils considèrent que ces montres ne sont en rien la propriété de Lady June, mais qu’elles ont une grande valeur sentimentale aux yeux des enfants et des petits-enfants de Sir Edmund Hillary. Leur argument : diverses dispositions testamentaires de l’aventurier, qui aurait légué à Lady June un certain nombre de souvenirs, notés avec précision dans son testament, mais pas ces montres, qui appartiendraient à la famille Hillary...

••• AFFFAIRE EMBROUILLÉE, Lady June arguant de son droit de propriété sur ces montres [droit qui lui permettait de les mettre en vente chez Antiquorum] et les médias néo-zélandais reprenant l’affaire en boucle tous ces jours-ci (pour la presse écrite : NZ Herald et une suite ; pour les télévisions : journaux télévisés de la TVNZ et de 3News). Faut-il rappeler que Sir Edmund Hillary était néo-zélandais et qu’on le considère là-bas comme un héros national ?

••• GÊNE CHEZ ANTIQUORUM, où on a découvert l’affaire hier : en l'absence de décision de la Haute Cour néo-zélandaise, poursuite du business as usual ou annulation in extremis de ces lots ? On se souviendra qu’une polémique comparable, impliquant les autorités indiennes, avait éclaté lors de la vente par Antiquorum de la montre Zenith de Gandhi (Business Montres du 25 février 2009) : comme pour l'affaire des bronzes chinois pillés lors du sac du Palais d'été, on reste dans cette « mode du recouvrement des créances culturelles » dont parlait déjà Business Montres...

 



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