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L’écaille d’alligator (le « croco » pour les non-initiés) fait toujours rêver en tant que symbole d’opulence et d’exotisme chic.
Autant en prolonger les effets sur le cadran et sur le boîtier : Franck Muller se risque sur cette « sculpture de poignet »...
1)
••• FRANCK MULLER « BLACK CROCO »
CINTRÉE CURVEX AUTOMATIQUE...
Si ce n’est pas la première fois qu’une marque tente le full croco pour intégrer bracelet, boîtier et cadran (c’était même une des spécialités d’Alain Silberstein, pionnier en la matière comme toujours), c’est sans doute la première fois qu'une marque se risque sur le black croco, qu’on sculpte en « écailles » sur le cadran et le boîtier PVD pour le retrouver sur le bracelet noir, lequel ne fait pas, pour une fois, le choix de la grosse écaille carrée, mais celle de l’alligator en écailles « plissées » (image ci-dessus). Mouvement automatique dans un boîtier Curvex très généreux (55,4 mm de longueur x 39,6 mm de largeur) mais confortable parce que cintré, cadran contrasté aux chiffres étirés : une montre pour soirée black tie à l’issue d’un safari chic, à l’heure où les lions viennent boire dans le marigot près du lodge...
2)
••• LES RAISONS DE CRAQUER ET LES RAISONS DE NE PAS AIMER...
••• ON PEUT AIMER le contraste noir/blanc qui donne de l’élégance à la montre, la sobriété devenue intemporelle de la ligne Curvex et l’originalité globale de la proposition.
••• ON PEUT HÉSITER à cause de la « sculpture » du boîtier et du cadran (du pneu ou du croco ?), en raison l’interprétation vulgaire qu’on peut faire de cette obsession saurienne et pour l’aspect un peu « pauvre » du bracelet ( ras-le-bol du croco noir verni !)...
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