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Votre Quotidien des Montres vous propose une sélection d'informations horlogèresà traiter en mode rapide.
POUR CE MILIEU DE SEMAINE, LE ZAPPEUR SACHANT ZAPPER A ZAPPÉ SUR...
1)
••• LES 30 ARTICLES DE LA DÉCLARATION DES DROITS DE L’HOMME GRAVÉS AU LASER SUR UN CADRAN DE BIG BANG...
Il y avait déjà la pétition de principe philosophique gravée sur le cadran et sur les flancs des montres Greubel Forsey. A Paris, il y avait la station de métro Concorde, dont les murs et les voûtes sont recouvertes de milliers de carreaux portant chacun une lettre qui permet de reconstituer le texte de la Déclaration des droits de l’homme...
• Il y aura maintenant la Hublot Human Rights Watch, une Classic Fusion 45 mm dont le cadran en céramique a été micro-gravé au laser, en rayons concentriques qui reproduisent le texte de la Déclaration des droits de l’homme. C’est la première fois que l’organisation Human Rights Watch de Roger Pfund choisit une montre pour rendre hommage aux droits de l’homme : chacune de ces sept Hublot sera vendue aux enchères (à Genève, par François Curiel, de Christie’s) au cours de sept dîners de soutien à cette ONG, créée en 1978 pour soutenir les militants de la liberté dans l’ex-Union soviétique et récompensée par le prix Nobel de la paix en 1997...
2)
••• UN NOUVEAU MODULE DE PROFONDIMÈTRE DANS LA FAMILLE DES MOUVEMENTS DE LAURENT BESSE...
Déjà six calibres de base pour la manufacture Les Artisans Horlogers du Locle (Laurent Besse et Manuel Spöde) : on peut désormais y ajouter un module profondimètre (image ci-dessus), avec un dispositif classique à membrane (la déformation de cette membrane sous la pression de l’eau fait progresser une aiguille centrale calée sur 0-60 m). Ce module est adaptable à quasiment toutes les tailles de mouvements standards (base 2892, 7750, etc.) : c’est un des rares modules de profondimètre « manufacture » disponibles sur le marché [en dehors du module utilisé par le groupe Richemont]...
3)
••• LE CONCEPT TRÈS POINTU DE LA MONTRE TEMPUS SIGNÉE PEKKA SALOKANNEL...
Designer finlandais engagé dans le récent concours de design Swarovski, Pekka Salokannel a déjà proposé quelques concepts horlogers pleins d’intérêt (Character, Strawberry Fields), mais le dernier mérite un détour : Tempus est un bracelet qui affiche les heures par un procédé technologique d’encre électronique, dont on peut varier le style grâce à la clé USB intégrée dans le « fermoir » (logiciel téléchargeable). Les cristaux Swarovski ont ici une fonction de repérage de la lecture de ces heures...
4)
••• LE PROCHAIN « PARC NICOLAS-HAYEK » AU BORD DU LAC DE BIENNE...
Le parc Nicolas-Hayek de Bienne, c’est pour bientôt : Nick Hayek l’avait récemment annoncé (alerte Business Montres du 31 octobre) et le conseil municipal de Bienne devrait prochainement avaliser cet hommage, marqué par un arbre plutôt que par une statue. Bienne envisage tout de même une rue Nicolas-Hayek, à proximité immédiate du siège d’Omega et de Swatch, pour une voie qui sera créée à l’occasion des travaux entrepris sur place par le Swatch Group (source : Journal du Jura, Suisse)...
5)
••• LA TENTATIVE DE DIVERSIFICATION À LAQUELLE VOUS AVEZ RÉCEMMENT ÉCHAPPÉ...
Le parcours assez exemplaire de TAG Heuer dans les lunettes solaires et dans l’optique a donné des idées de diversification à quelques patrons horlogers, qui auraient bien tenté une incursion sur ce terrain. Seule condition d’une percée : la maîtrise d’une technologie innovante capable de faire la différence sur un marché très concurrencé – toujours l’exemple de TAG Heuer. C’est ainsi qu’un dossier optique a circulé chez IWC, qui aurait bien tenté l’aventure sur le terrain de la lunette sportive, à partir d’une innovation polarisante dans le solaire. Démarche qui tombait plutôt bien, puisque son actionnaire, le groupe Richemont, négociait par ailleurs le rachat d’un groupe munichois spécialisé dans les lunettes, distributeur européen de cette innovation. L’idée était intéressante et la stratégie assez bien pensée pour aller chatouiller TAG Heuer sur un terrain haut de gamme/technique encore à peu près vierge, à la différence du segment des lunettes fashion ou griffées. Les difficultés réelles du marché de la montre en sortie de crise [rien à voir avec les statistiques légales et officielles], l’endettement colossal de ce groupe allemand et quelques querelles de diplomatie interne ont dissuadé Richemont d’aller plus loin, malgré deux années de négociations ardues. Sans le groupe, le coup n’était plus jouable pour Georges Kern sans mettre en danger ses propres pions (IWC, Roger Dubuis, Baume & Mercier) : donc, pas de solaire, ni d’optique IWC pour l’instant, mais on peut imaginer que ce n’est que partie remise...
6)
••• LA DIVERSIFICATION HORLOGÈRE DE CONVERSE (CHAUSSURES DE SPORT)...
Le slogan est amusant : « Pas assez mode pour les modeux, mais bien assez pour l’homme de la rue » ! Chacun comprendra à sa façon, mais Converse débarque sur le marché des montres (50-150 euros) avec un solide appétit : des montres sans prétention, plutôt bien dessinées, avec une collection vintage et six autres gammes qui vont du monochrome en silicone au digital tendance. Rien d’exceptionnel, mais un nouveau convive pour le grand banquet de l’horlogerie d’entrée de gamme...
7)
••• LA NOUVELLE MARQUE AMÉRICAINE WATCH CONCEPT USA QUI N’APPORTE RIEN DE NEUF AU MARCHÉ...
C’est quand même extraordinaire : quatre ans après le lancement de premières montres-lanières en silicone [une spécialité italienne, notamment avec Too Late] et l’explosion de ce segment, les gais lurons de Watch Concept USA, logés à Pompano Beach, en Floride (Etats-Unis) débarquent sur le marché avec exactement les mêmes produits [fabriqués à Hong Kong : une lanière et un écran LED pour indiquer l’heure], le même positionnement et les mêmes arguments commerciaux que leurs copains italiens.
• Explication partielle : alors que ces montres multicolores en silicone ont été écoulées par millions sur le marché italien et les marchés frontaliers de l’Italie, la mode est vite passée, le feu de paille s’est calmé et les marques italiennes se retrouvent avec d’incroyables stocks sur les bras : d’où la nécessité de trouver des marchés de remplacement pour tenter d’y créer des modes capables d’absorber ces surplus, notamment le multi-équipement du poignet [plusieurs montres portées en même temps, à droite comme à gauche]...
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••• QUELQUES INFORMATIONS EN VRAC ET SANS TROP DÉVELOPPER...
••• petite correction au passage à propos de la Franck Muller Black Croco (Business Montres du 10 novembre) : l’actuelle collection d’Alain Silberstein compte toujours une superbe montre carré dont le boîtier est gainé du même alligator rouge vif que le bracelet. Il ne faut donc pas parler du full croco à l’imparfait : rendons à Alain ce que est à Silberstein et à Vartan ce qui est à Sirmakes...
••• « Pourquoi les montres reviennent en force » : quelques arguments stratégiques qui tendraient à prouver que la montre mécanique est l’Accessoire (avec un grand a) de la décennie (source : réseau de programmes radio NPR, Etats-Unis)...
••• « Comment et pourquoi Lip a laissé échappé la Fifty Fathoms » : la montre qui symbolise le mieux la gloire passée de Blancpain aurait dû être lancée par Lip, mais les grandes marques sont souvent conformistes (une belle histoire racontée par un amateur sur PuristsPro)...
••• Un beau reportage (en images) sur une visite de la manufacture Patek Philippe : « Des lieux et des matières » (James Bort)...
••• « Les nouvelles règles de la publicité mobile en 2011 » : l’explosion des objets nomades fait de nos mobiles un média décisif pour toute stratégie de marque (Business Insider)...
••• Encore une nouvelle marque de « bijoux éthiques et responsables » (alerte Business Montres du 5 novembre, info n° 1) : quand on découvre que April « bouleverse la joaillerie en créant des bijoux de fabrication française, éthiques et écologiques dont les matériaux sont tous issus du développement durable », on est tout de même tenté de passer son chemin tellement on est bouleversé !
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