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Un peu de tout à propos des montres, des marques, des horlogers, des capitaux, des faillites et d...
 
Le 23-11-2010
de Business Montres & Joaillerie

Le temps d’une pause café, un tour d’horizon de l’actualité des montres en moins de dix minutes chrono, montre en main...

POUR CE MARDI, VOTRE QUOTIDIEN DES MONTRES VOUS PROPOSE...


1)
••• LE RENDEZ-VOUS DE LA COMMUNAUTÉ HORLOGÈRE
POUR UN DERNIER HOMMAGE À GINO MACALUSO...
C’est cet après-midi, à 15 h, à l’église du Sacré-Cœur de La Chaux-de-Fonds : tous les amis de Gino, qui n’en manquait pas, salueront une dernière fois sa mémoire, ensemble et en présence de la famille. C’est dans ce genre de rendez-vous que la communauté horlogère éprouve les liens qui assurent sa force et sa résilience, au-delà des querelles d’égos et de marques...


2)
••• UN REPORTAGE PASSÉ INAPERÇU LE SOIR DU GRAND PRIX D’HORLOGERIE...
« Ma petite entreprise est en faillite » : une enquête vidéo pour le magazine Temps présent de la Télévision suisse romande (TSR 1, 18 novembre, 20 h 10, durée : 51:44 mn). Comme la Suisse horlogère était ce soir-là mobilisée (en direct ou en vidéo) par le Grand Prix d’Horlogerie de Genève, beaucoup ont manqué ce retour sur la mort de quelques entreprises suisses, les conséquences de leur échec et l’envie de s’en relever pour rebondir. Messieurs les programmateurs, essayez la prochaine fois d’accorder vos violons avec ceux d’une profession de référence dans l’espace romand !
••• Côté horlogerie, la journaliste Isabelle Nussbaum et le réalisateur Frank Preiswerk n’ont pas hésité à revenir sur le dossier BNB et à s’intéresser au cas de Mathias Buttet, dont les lecteurs de Business Montres avaient suivi – en primeur – la reconversion chez Hublot, avec une partie de son équipe, pour remonter une nouvelle « Confrérie horlogère ». Les lecteurs avaient également découvert en exclusivité la faillite de BNB (Business Montres du 17 janvier), mais certaines images tournées sur place à l’annonce officielle font très mal. Celles des années fastes également, comme la limousine Hummer ou le parc machines suréquipé : situation un peu folle, jusqu’à ce que la crise oblige à « retirer la prise » et à « planter » un certain nombre de fournisseurs impuissants à enrayer la mécanique infernale...
••• La partie BNB du reportage démarre dès les premières secondes de l’émission et dure à peu près jusqu'à la minute 09:45. Mathias Buttet revient sur ses propres erreurs vers la minute 08:50 : ceux qui le connaissent auront noté chez lui une forme d’apaisement, un Mathias posé, bien éloigné du Mathias survolté des folles années BNB. On revient sur le cas BNB vers la minute 25:50 (jusqu’à la minute 29:30), notamment avec la reprise par Hublot [on découvre d’ailleurs Jean-Claude Biver lors de la mise en place des machines de la Confrérie horlogère à la manufacture Hublot de Nyon]. Ne pas manquer les images (fugaces) de la future montre Anticythère ! Dernières images du cas BNB à la minute 47:00, avec Mathias Buttet en famille, avec un étincelle finale de philosophie sur l’addiction au boulot de l’entrepreneur (« A quoi bon se battre pour laisser quelque chose à ses enfants si on ne voit jamais ses enfants ? ») et avec une nouvelle lucidité « familiale » sur l’art de se (re)reconstruire un destin (jusqu’à la minute 50:00)...
••• On a eu raison de sauver le soldat Buttet, comme le demandait, au nom de l’intérêt commun de toute l’horlogerie, Business Montres le 25 janvier. C’est à un autre Mathias Buttet que nous avons affaire maintenant, sans doute le meilleur de lui-même, et il n’a pas fini de nous épater avec les montres qu’il prépare pour la Confrérie horlogère...


3)
••• À QUAND UN PRIX « SPÉCIAL FRANÇOIS-PAUL JOURNE » AU GRAND PRIX D’HORLOGERIE DE GENÈVE ?
« Pour le GPHG, je propose qu’on crée une catégorie à part : le Prix Spécial François-Paul Journe » : Business Montres ne balancera pas le nom du patron horloger – pas déçu, puisque pas finaliste ! – qui a ironiquement résumé l’opinion de nombreux dirigeants de marque, un peu surpris qu’on ait tenté de les prendre pour des « idiots utiles » [inusable concept léniniste] ou pour des supplétifs complices d’une mascarade inconsistante...
••• Business Montres doit cependant corriger une légère erreur de perspective, sans doute insuffisamment décodée dans les articles précédents consacrés au GPHG (dernier paru et récapitulatif : Business Montres du 22 novembre). Cette dixième édition aura probablement été la plus « manipulée » de l’histoire d’un Grand Prix qui ne ménageait cependant pas les soupçons à son égard. Quatre heures de débats parfois tendus entre les jurés : autant dire que les choses n’allaient pas d’elles-mêmes... Mais pas forcément pour les raisons qu’on imagine au premier abord...
••• Tout est né de la sélection initiale du jury, dont Business Montres (17 mai, info n° 14) avait souligné à la fois le conservatisme académique et la non-représentativité « genevoise ». Un jury si acquis par avance au style « journien » qu’il n’a pas manqué de décerner deux prix à François-Paul Journe ! Problème pour les organisateurs du prix, après les critique de ces dernières années : pas question de surjouer une partition « journienne » déjà trop annoncée et prévisible...
••• C’est là que les ennuis ont commencé et que les jurés ont entamé, à chaud, une redistribution générale des prix, dans une partie effrénée de chaises musicales qui revenait à devoir trouver un nouveau prix à chacune des marques privées du leur. Jamais on n’avait autant négocié autour de la table du jury, les observations des uns ne s’harmonisant jamais assez aux objurgations des autres. Quand on donne la parole à une assemblée, elle la garde : les jurés du GPHG n’ont pas échappé à cette loi de la dynamique des groupes...
••• Au final, un compromis bancal, qui prive certains de leur victoire sans raison valide (notamment Richard Mille) sans pour autant satisfaire tout le monde. La culture suisse du consensus est difficile à maîtriser, surtout en l’absence très majoritaire de jurés... suisses !


4)
••• LES « PRIX DU PUBLIC » ATTRIBUÉS LORS DU SALON « THE WATCHES DAYS » ET DE LA NUIT DE L’HORLOGERIE...
Tous les « prix horlogers » de fin d’année ne se valent pas, mais certains sont plus honnêtes que d'autres, comme les Prix du public décernés par le public au cours des visites au salon genevois « The Watches Days » et pendant la Nuit de l’Horlogerie. Ils figurent sans doute parmi les plus crédibles et les plus représentatifs de ce genre ce genre d’exercecice (4 150 bulletins de vote)...
• Montre Homme : Tradition tourbillon à fusée Breguet (2e : Duomètre Jaeger-LeCoultre ; 3e : Double Tourbillon Greubel Forsey)...
• Montre Femme : Le Pont des Amoureux Van Cleef & Arpels (2e : Golden Bridge Corum ; 3e : Reine de Naples Breguet)...
• Montre Nouvelle Horlogerie : Horological Machine n° 4 MB&F (2e : Force constante DeWitt ; 3e : Grande seconde Pierre Thomas)...


5)
••• QUELQUES MOUVEMENTS PERSONNELS AU SEIN DES MANUFACTURES ET DES MARQUES...
(par ordre alphabétique de marques et sans prétention exhaustive), quelques changements récents dans le personnel des marques [il n’est pas interdit d’en signaler d’autres ou de se signaler soi-même à Business Montres...].
••• Bovet Fleurier : arrivée d’Alain Cao (ex-Peter Tanisman et ex-Bovet) comme directeur des opérations...
••• Greubel Forsey : départ annoncé de Sylvère Demonsais (ex-Baume & Mercier) de la direction marketing de la manufacture...
••• Marvin : arrivée de Christian-Louis Col (ex-Golay Buchel, ex-Richemont) à la direction commerciale Europe de la marque...
••• Roger Dubuis : arrivée de Dominique Tadion (ex-Rolex) pour prendre en main la communication de la manufacture, en pleine relance sous la houlette de Georges Kern...
••• TechnoMarine : Vivianne Fankhauser (ex-Bédat & Co) assure l’intérim de la direction après le départ surprise de Vincent Perriard...


6)
••• MICHAEL SCHUMACHER CHEZ AUDEMARS PIGUET, CE SERA POUR CETTE SEMAINE...
Les lecteurs de Business Montres sont au courant depuis le 9 novembre (info n° 5), mais les autres auront dû attendre cette semaine pour une annonce officielle : ça sert à ça, la presse indépendante ! Donc, arrivée de « Schumi » chez Audemars Piguet, alors que démarre sa campagne de publicité pour les chaussures Swiss Made Navyboot moyenne gamme). On avait Omega + Nespresso avec George Clooney : on aura donc Audemars Piguet + Navyboot avec Michael Schumacher...
• Estimation non officielle de l'heure officielle pour cette annonce : samedi 27 novembre, 10 h 00 GMT (à suivre en ligne et en direct sur le site d'Audemars Piguet)...
• Exercice pour grande école de marketing : sachant qu'Omega a dépensé, en plus de quinze ans, pas loin de 800 millions de dollars pour ses publicités avec Michael Schumacher, combien d'années faudra-t-il à Audemars Piguet pour oblitérer dans l'esprit des consommateurs ce lien entre « Schumi » et Omega, d'autant que les Speedmaster by « Schumi » vont rester dans les vitrines ?


7)
••• LE FUTUR CLUB DES MEILLEURS DÉTAILLANTS MIS EN PLACE PAR AUDEMARS PIGUET...
L’autre grande affaire pour les administrateurs d’Audemars Piguet, ces jours-ci, c’est la mise en place d’un « club des meilleurs détaillants internationaux », une cinquantaine « élus » auxquels seront réservés les « modèles exclusifs boutique ». Ces clubs ultra-sélectifs sont à la mode [voir ci-dessous], mais leur inconvénient est le processus de sélection. Au mérite ? C’est le meilleur moyen de se fâcher avec beaucoup d’appelés, pour se concilier les grâces de quelques élus. « Ce sera donc, note un membre influent du board, en fonction du seul chiffre d’affaires de chaque détaillant ». Problème aussitôt soulevé par ce membre du board, qui déplore ce critère de sélection : « Nous aurons donc le club des cinquante plus grands parallélistes de la marque ! Que nous en encouragerons ainsi à faire encore plus de parallèle pour se maintenir dans cette élite appelée à bénéficier des “meilleures“ pièces »...
• Ces « clubs de détaillants » sont une nouvelle arme des marques pour reformater la distribution à leur main. Le modèle le plus connu est le récent « Club Vendôme » grâce auquel Hublot va réserver sa nouvelle « collection Vendôme » à une poignée de points de vente méritants et prescripteurs à travers le monde (dernier article : Business Montres du 17 novembre, info n° 2).


8)
••• ILS L’ONT DIT OU BIEN ILS L’ONT PENSÉ SI FORT QU’ILS N’AVAIENT PLUS À LA DIRE...

••• « Le taux de jalousie est le baromètre de notre succès dans l’horlogerie » : Jean-Claude Biver (Hublot) à Tribune de Genève (Suisse), après avoir été distingué comme « meilleure marque internationale de luxe » aux Walpole Awards or Excellence (le 15 octobre, Business Montres avait pris les paris que Hublot battrait Hermès ou Bottega Veneta : info n° 9)...

••• « Pour la première fois, les textes sont en français » : c’est le message encourageant des éditions Mondani (Italie), qui viennent de publier Rolex Gallery – leur premier livre en français en dépit de son titre. Cet album est en vérité quintilingue (italien/français/anglais/allemand/espagnol) et il constitue pour les néophytes une excellente introduction à l’univers de Rolex (224 p., 1 000 images, avec tout sur les modèles de la marque :Air-King, Bubble Back, Chronographes , Daytona, Explorer, Phases de lune, GMT-Master, Milgauss, Oyster Date, Oyster DateJust, Oyster Day-Date, Oyster No Date, Prince, Quartz, Submariner, Turn-O-Graph et Yacht Master)...

••• Rien ne vaut une belle polémique avant les enchères, comme celle qui a entouré la non-vente des montres Rolex de sir Edmund Hillary chez Antiquorum, ou celle qui avait électrisé la vente de la Zenith de Gandhi, toujours chez Antiquorum : « Cela avait généré une énorme pub pour la vente », admet Julien Schaerer, nouveau directeur de l’auctioneer genevois (Le Matin, Suisse). Les lecteurs de Business Montres (9 novembre) avaient eu la primeur du problème posé par les Rolex de sir Edmund Hillary...

••• « Nous investissons à long terme » : « Nous sommes une société familiale, des entrepreneurs, pas des financiers... (...) J'avais déjà depuis deux ans une participation minoritaire dans Hanhart, elle est devenue majoritaire. Les montres s'insèrent très bien dans notre stratégie d'investissement orientée vers la mode et ses accessoires, car c'est le plus beau des accessoires » (Philippe Gaydoul, nouvel investisseur dans les montres Hanhart : Le Matin, Suisse). Cet investissement était signalé par Business Montres le 29 septembre dernier...

••• « Les joailliers matérialisent le vide comme une couleur ou une matière » : une tendance intelligemment pointée du doigt par Série Limitée-Les Echos (France). L’idée est « de supprimer le maximum de métal précieux et sublimer ainsi le vide. De là à transformer ce dernier en valeur ajoutée... » !

••• A propos de Parmigiani : « C’est une maison de culture protestante concentrée sur la légitimité et la culture horlogère ». C’est signé Jean-Marc Jacot Worldtempus) et c’est sans doute la première fois qu’on affiche la couleur religieuse d’une marque de luxe...


9)
••• LA NOUVELLE MONTRE SADO-MASO DE LA REINE CRISTINA...
« Atame » ! En espagnol : « Attache-moi ». Les amateurs de bondage n’auront pas attendu la traduction pour reconnaître dans la montre Atame de Delaneau un de leurs délicieux objets du culte. Tous les codes y sont, si subtilement suggérés que c’en est un bonheur, jusque dans les angles et dans les couleurs, sinon dans la matière (le cuir velours, le métal poli, les pierres soyeuses) et dans les détails apparemment inutiles, mais d’une rare élégance subliminale (les « attaches » du boîtier dans le style menotte chic, les « chaînes » serties, la « goutte de sang » de la couronne). La reine Cristina – qui pilote Delaneau – en a-t-elle conscience ? On hésite à poser la question à Mme Thévenaz-Wendt, mais on ne peut s’empêcher de penser qu’il n’y a pas d’émotion sans passion, ni de fumée sans feu : que d’incandescents secrets et de tensions occultées dans le cabinet de curiosités de la belle Cristina (Business Montres du 5 mai 2009)...

 



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