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Actualité particulièrement calme et réduite, hormis la fin des illusions pour Revolution, échec qui annonce sans doute des lendemains qui déchantent pour le pôle Luxe d'Edipresse...
En attendant, votre Quotidien des Montres vous propose de quoi étancher votre soif d'informations...
1)
••• UN NOUVEL ACTEUR SUR LE FRONT RUSSE DE LA DISTRIBUTION HORLOGÈRE...
Une nouvelle équipe à suivre sur un marché russe toujours aussi chahuté : vétéran de la distribution horlogère en terre slave, Daniel Girardet vient de remonter ProTime avec ses anciens équipiers d’une précédente structure. Entre la Suisse et la Russie, ProTime a déjà en portefeuille des marques comme Frédérique Constant, Alpina, Marvin et Nina Ricci. Il est en pourparlers avec d’autres marques, en milieu comme en haut de gamme, et il en cherche d’autres, avec pour atout majeur, sur ce marché délicat, une équipe locale formée à l’européenne et des procédures de travail « à la suisse » !
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••• QUELQUES REPÉRAGES EN VRAC ET SANS TROP DÉVELOPPER...
••• Les traders ont perdu de leur superbe et les temps sont durs : ils vont pouvoir troquer la Patek Philippe de leur bonus contre une Nixon The Trader de la collection Elite. Titane DLC et acier pour un mouvement quartz (chrono, jour, date, mois : 7 aiguilles) tout de même facturé 900 dollars...
••• Encore une proposition de « montre » iPod Nano : la Nanoclipz de iWatchz se veut facile à vivre. Il suffit de glisser le iPod Nano dans les griffes du container-bracelet (25 dollars)...
••• Un joli chronographe trois compteurs à l’ancienne, taille comprise (38 mm) : il s’agit d’une édition limitée Girard-Perregaux pour les 120 ans de son partenariat avec la boutique Hayashi Tokei (Tsu, Japon) et il n’y en aura que trente pièces (source : PuristsPro)...
••• Que faire quand on n’a qu’un diamant d’un carat et qu’on voudrait bien en avoir un peu plus (des diamants et des carats) ? Pas compliqué : on place un miroir déformant sur la bague et on a l’impression d’en avoir plein (des diamants et des carats) ! La bague « Buy One, Get 1 000 free » est une idée du designer suisse Nicolas Lemoigne pour le joaillier A. E. Köchert (repéré à la Vienna Design Week)...
••• Amusante série de publicités parodiques, lancées pour Peugeot par Euro RSCG Zurich (Suisse) : on s’y moque de « Odi Tété » ou de « Paurche Calles-mans ». Dur, mais les amateurs vont adorer ! Si on ouvre la boîte de Pandore des détournements, quel sera le premier horloger à dégainer contre ses « chers concurrents et amis » ?
••• Quelques bons articles sur la haute horlogerie et sur le luxe dans Le Nouvel Economiste (France), notamment « L’ouverture des magasins en propre » ou, à propos d’Hermès, « Le charme discret de la bourgeoisie »...
• L’excellente suggestion d’un lecteur détaillant qui venait de prendre connaissance de la création par Audemars Piguet d’un « club des meilleurs détaillants », sélectionnés en fonction de leur chiffre d’affaires – ce qui ne peut qu’encourager les paralléliste (Business Montres du 23 novembre, info n° 7) : le bon critère de sélection, c’est la marge brute au bilan, seule garantie de la « bonne qualité des ventes » [on sait que les parallélistes et les discompteurs n’ont qu’une arme : la remise !]...
••• « Bientôt une taxe sur les produits de luxe en Chine ? » : question de Moneyweek, qui ne doit pas savoir qu’elle existe déjà à hauteur de 40 %, mais bonnes anecdotes sur la folie du shopping en Chine...
••• Cartier en Chine : une interview (politiquement correcte, qu’on se rassure) de Nigel Luk, le directeur de la marque pour l’Extrême-Orient (China Real Time Report)...
••• Laurent Picciotto (ChronoPassion, Paris) en entretien avec Monochrome, qui était en pèlerinage dans « La Mecque de la montre-bracelet »...
3)
••• UN LIVRE PASSIONNANT SUR LA GUERRE DES EMPIRES (FAYARD)...
Directeur de La Tribune, François Lenglet, qui nous a déjà livré quelques savoureuses analyses sur la crise des années 1930, revient sur les risques d’une explosion entre la Chine et les Etats-Unis dans La guerre des empires (Fayard) : entre les deux géants économiques mondiaux, c’est déjà la paix armée, à moins que ce ne soit une nouvelle guerre froide. « Non à la réévaluation du yuan. Non à la présence de Google à Pékin sans censure idéologique. Non à la présence de l’US Navy au large des côtes chinoises. Non au rachat des entreprises américaines par les Chinois et leurs 2 500 milliards de dollars de réserves. Non à l’ingérence de Pékin dans la politique économique et budgétaire de Washington » : la tension se fait palpable... A lire pour découvrir à quel point l’équilibre apparent du monde et les projections économiques des acteurs du luxe restent fragiles dans un contexte géopolitique incontrôlable. Bonne analyse et synthèse utile sur Scriptoblog...
4)
••• LA ROLEX EXPLORER QUI REND HOMMAGE AUX CONQUÉRANTS DE L’HIMALAYA (NON OFFICIELLE)...
Premières images des premiers protoypes de la Rolex HTE (pour Hillary Tenzing Explorer), montre lancée en souscription pour rendre un hommage mérité à sir Edmund Hillary et à son sherpa, Tenzing Norgay. Cette montre à marquage Explorer rouge (image ci-dessus) a été réalisée en collaboration avec les fils des deux héros de l’Himalaya. Fabrication très soignée – digne d’une vraie Explorer – et packaging très intelligent : ne pas manquer la « progression » de cette édition vers le sommet sur le site dédié, très bien fait, avec un système de « camps » pour progresser vers l’Everest. L’équipe de lancement de cette montre avait déjà réalisé l’édition spéciale Jacques Piccard. Pourquoi attendre quand les marques ne rendent pas à leurs icônes les hommages qu’elles devraient ?
5)
••• UNE BELLE HISTOIRE DE LA DECIMA M.A.S. DU PRINCE BORGHESE, GRAND AMATEUR DE PANERAI...
Une excellente synthèse historique sur une unité à laquelle l’horlogerie contemporaine doit beaucoup : « La Decima Flottiglia MAS du prince noir Valerio Borghese », qui était équipée de montres Panerai – ce dont l’article ne souffle pas mot. Affiches intéressantes et rappel du contexte militaro-politique de l’époque (source : Theatrum Belli)...
6)
••• À LA DEMANDE GÉNÉRALE, BUSINESS MONTRES RÉVÈLERA BIENTÔT LE SECRET DE L’AIGUILLE D’OR (GPHG)...
Un secret que tout le monde avait oublié, sauf quelques amis de Business Montres et le management d’Edipresse, qui se serait bien passé de ce nouveau clou sur son cercueil, après l’affaire de la « montre chinoise » offerte aux jurés du GPHG (Business Montres du 22 novembre) et la fermeture en catastrophe du magazine Revolution - édition suisse (Business Montres du 24 novembre).
• Chez Edipresse, quand on abandonne un titre en perdition, on parle de... « focalisation sur les marques les plus fortes » (Worldtempus). Avec une explication absurde : « Ce magazine horloger lifestyle a tenté le pari d’une édition binationale, suisse et française. Grâce à son contenu éditorial original, il a su séduire lecteurs et annonceurs, mais sa performance économique est restée inférieure aux attentes ». Pour un décodage et une analyse de cet échec : (Business Montres du 24 novembre)...
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