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La Saison 4 impose Belles Montres en référence internationale des nouveaux salons
 
Le 29-11-2010
de Business Montres & Joaillerie

La boussole des amoureux de vraie horlogerie est aimantée ce week-end par le salon Belles Montres : Paris a l'honneur d'avoir créé le salon international de référence pour les expositions grand public consacrées aux... belles montres !

••• LE BONHEUR D'UN WEEK-END TOUT ENTIER À NE PARLER QUE DE (BELLES) MONTRES...

Fièvre jeudi soir pour les VIP, les personnalités qui comptent, , les détaillants, les patrons et les acteurs de l’horlogerie franco-suisse, mais ébullition pour les amateurs français dès le vendredi matin, et pendant toute la journée, jusqu’à la dernière avant la fermeture de 19 heures. Une mobilisation Internet sur les différents sites francophones, mais également du côté des anglophones – qui n’ont pas encore l’équivalent de Belles Montres sur les continents américains ou asiatiques…

••• CÔTÉ MÉDIAS, beaucoup de journalistes européens aussi : les Suisses ont notamment fini par comprendre l’intérêt de Belles Montres pour la communauté des passionnés de montres. Des télévisions venues de plusieurs continents dans tous les couloirs et sur les stands des 52 marques : tout ça va passer en boucle dans les jours qui viennent sur les nouveaux canaux du luxe international…

••• UNE EXCLUSIVITÉ : le studio de la radio BFM Business (France), avec l’enregistrement en direct de « Goûts de luxe en direct du salon. Cinq patrons de marques répondaient aux questions de Karine Vergniol, Emmanuel Rubin (L’Optimum) et du « régional de l’étape » (Business Montres). Autour de la table, pendant deux heures : Carlos Rosillo (Bell & Ross), Alain Silberstein (Alain Silberstein), Jean-Frédéric Dufour (Zenith), Antonio Calce (Corum) et Max Busser (MB&F), pour une explication franche, mais cordiale, un peu à bâtons rompus mais très instructive (diffusion aujourd’hui samedi et demain, fréquences, postcasts et reprises sur le site de l’émission)…

••• AMBIANCE GÉNÉRALE très optimiste : de vrais amateurs, de vraies propositions horlogères [à quelques exceptions près, mais on n’en parlera pas, faute de place pour parler en priorité des maisons les plus intéressantes] et un style très… « Belles-Montres » ! Le concept, déjà fort et original lors du lancement du salon, il y a quatre ans, s’est bien affiné jusqu’à créer un nouveau standard de salon horloger grand public – souvent imité depuis, mais pas encore égalé. N’y aurait-il qu’à Paris qu’on sait donner aux codes du luxe cette élégance feutrée et cette familiarité élégante ? Cette facilité d'accès et cette décontraction non guindée qui aide à l'écolosion du respect pour les belles mécaniques ? Peut-être…

••• LE MILLÉSIME 2010 se prête déjà parfaitement à la dégustation, avec une grosse quinzaine de nouveaux venus sur les 52 marques représentées et quelques absences remarquées, dont Rolex [qui avait pourtant triomphé l’année dernière, mais c’est une consigne européenne, passablement absurde, de laisser tomber les salons grand public] et les marques du Swatch Group [autre bouderie absurde, purement locale celle-là, alors que les marques de haute horlogerie du groupe ont besoin d’aller à la rencontre de leur public]. Parmi les « grands » entrants de l’année : Zenith, dont l’espace n’a pas désempli d’amateurs venus vérifier que Zenith vivait effectivement une renaissance, Ebel qui opérait un retour discret sur un marché français qui lui réussit plutôt bien ou Bell & Ross, dont les dirigeants ont pu constater, en prenant la température de l’enthousiasme des passionnés, qu’ils avaient sans doute eu tort d’éviter les éditions précédentes. Présent cette année, après quelques éditions d’absence : François-Paul Journe, très sollicité hier par les médias comme par les amoureux de belles mécaniques, ou De Bethune, avec David Zanetta et David Flageollet dans un superbe espace de présentation.

••• LA VRAIE ATTRACTION était, comme tous les ans, du côté des « Petits Suisses » – jeunes marques indépendantes et nouveaux créateurs, d’ailleurs de moins en en moins suisses. Parmi les marques qui faisaient là leur apparition sur un premier salon grand public et qui subissaient leur premier baptême du jeu en France, on comptait effectivement un Laurent Ferrier genevois pour un Ressence belge, un Valbray français, un Jacob & Co américain et un Artya extra-terrestre (pour ne citer qu’eux). Autres néo-exposants d’importance : Christophe Claret (avec maître Christophe en personne pour expliquer sa DualTow), L. Leroy, Speake-Marin, Spyker ou Strom, soit un cocktail assez détonnant de styles, de complications et d’expressions de l’esprit nouvelle génération. A noter le « saut quantique » d’Hautlence, passé de sa vitrine chez les « Petits Suisses » au stand de « grande marque » pour la présentation des premiers prototypes de la Hautlence 2.0, qu’on devrait découvrir livrable et fonctionnante début 2011.

••• CUEILLIS ÇA ET LÀ sur les différents espaces des marques et à ne pas manquer, la magnifique Vacheron Constantin « Chagall », qui reprend en émail le plafond de l’Opéra de Paris (pièce unique), l’Opus X d’Harry Winston, présentée pour la première fois au public français, les vitrines nouvelle génération chez Hublot (concept Dietlin), la nouvelle collection L. Leroy, marque néo-française qui revendique fièrement son réenracinement bisontin, les « ovnis » de Max Busser dont la HM n° 4 se posait pour la première fois à Paris, les dernières et sublimes De Bethune (titane bleue/or rose) ou l’exposition des montres finalistes du Grand Prix d’Horlogerie de Genève…

••• ET TOUS LES À-COTÉS de Belles Montres, qui s’institue désormais comme la fête annuelle de la grande famille de la montre : c’est un peu la kermesse de fin d’année du patronage horloger, avec des grandes marques qui ont enfin compris que la « grandeur » n’était pas une question de mètres carrés ou d'escalade dans la somptuosité décorative, mais de consistance dans ce qu"on repère dans des vitrines qu’on ne cesse de faire ouvrir pour « essayer » les montres. C'est aussi la fête de fin d'année pour les « petites marques » qui savent qu’elles n’ont pas d’autre chance qu’un salon comme Belles Montres pour se faire connaître d’amateurs venus de toute l’Europe pour une concentration sans pareille de talents, de créations et de… belles montres ! Finalement, ce nom de Belles Montres était génial, à la naissance de l'événement, tant il reflète bien la réalité de ce qu’on y promet et de ce qu’on y tient…

••• LA SUITE de cette promenade dans les années sera mise en ligne dans les heures qui viennent, au gré des rencontres dans les couloirs et de la visite des espaces qui le méritent…

 



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