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Vogue la galère de l'information sur les montres, avec la boussolede votre Quotidien des Montres à la barre : toujours autant de nouvelles marques et de meveilleuses histoires à raconter.
POUR CE JEUDI, QUELQUES QUESTIONS QU'ON DOIT SE POSER POUR NE PAS TROP S'EN LAISSER CONTER...
1)
••• EST-CE VRAIMENT LA VRAIE DE VRAIE RELANCE POUR L. LEROY ?
Quand il a racheté L. Leroy (marque embarquée dans la déconfiture THA), Miguel Rodriguez, le fondateur du groupe Festina, n’imaginait sans doute un chemin semé de roses, mais il ne prévoyait pas non plus cinq années de galère et une telle valse de managers avant de (re)lancer sa première collection. Ce qui fait que la « relance de L. Leroy » était devenue une sorte d’Arlésienne pré-bâloise, un de ces refrains gais en entraînants qu’on nous murmurait pour nous donner du cœur à l’ouvrage : au bout de l’hameçon, un vague dessin, un « pré-proto non définitif » ou une stéréolithographie de derrière l’atelier. Fin de la parenthèse hier, à Besançon, « capitale horlogère française » jugée seule digne de porter sur les fonds baptismaux la « plus grande marque de haute horlogerie française depuis deux cent cinquante ans » – pétition de principe qu’on murmure et qu’on se murmure en prenant bien soin de ne pas l’écrire tellement la critique serait cinglante si on se penchait avec trop d’acuité sur ce story telling néo-bisontin...
• Ne chipotons pas et saluons, avec un enthousiasme volontiers cocardier, la renaissance d’une maison de référence dans l’histoire horlogère française, qu’elle ait pu être Le Roy (Julien), Le Roy (Pierre), Le Roy (Basile), Leroy & Cie, Le Roy & Sons ou L. Leroy : on ne va quand même pas être plus royaliste que Leroy ! Tout ça pour dire qu’il suffit de secouer un manuel d’histoire de l’horlogerie française pour en voir s’envoler des Le Roy qui ont successivement eu pour pratiques Louis XVI et Marie-Antoinette, les Orléans et les Thermidoriens, les Bonaparte, les cours impériales et les Bourbons, les monarchies européennes et les Républiques : saviez-vous qu’Adrien Philippe avait servi chez Le Roy & Fils avant de s’associer au comte Patek pour créer la maison que tout le monde connaît ?
• L’héritage « leroyaliste » n’est pas mince, de la fameuse « Leroy 01 » (considérée comme la « montre-la-plus-compliquée-du-monde » de 1900 à 1989) à la première montre-bracelet à remontage automatique (1922) en passant par de nombreux chronomètres de marine et de multiples régulateurs d’observatoire sous atmosphère contrôlée et pression constante, comme ceux qui sont toujours logés dans un souterrain de l’observatoire de Besançon et qui ont donné l’heure avec une précision inouïe jusqu’à l’adoption des horloges atomiques (Business Montres du 20 septembre, info n° 1)...
• Noblesse oblige, et puisque l’exactitude est la politesse des... Leroy, Guillaume Tripet, le nouveau directeur de la marque, a su attendre son heure pour présenter sa première collection, à peine présentée à Bâle qu’un voleur faisait main basse sur ses boîtiers en or. Explication non officielle de ce délai d’attente : d’une part, les deux dernières années de crise, pas optimales pour lancer une nouvelle marque de tradition [Badollet en est le meilleur exemple] ; d’autre part, le souci d’intégrité de Miguel Rodriguez, qui « sent » mieux la haute horlogerie qu’on ne le soupçonnerait chez le fondateur de Festina et qui a préféré attendre que L. Leroy puisse disposer de sa propre « manufacture-soeur » (MHVJ en vallée de Joux, une autre société du groupe Festina) pour affirmer ses prétentions à faire renaître le meilleur de la grande horlogerie historique française. Sans Swiss Made abusif sur le cadran [ce serait absurde !], mais avec un fier « Besançon » gravé sur le boîtier, ainsi qu’une « tête de vipère » poinçonnée sur les ponts (symbole officiel de l’Observatoire de Besançon) pour les pièces certifiées...
• Avec des élus locaux enthousiastes (le maire de Besançon se rêve déjà en berger éclairé d’un troupeau de manufactures horlogères bisontines), un atelier – presque une fabrique, bientôt une manufacture – stratégiquement calé à portée de voix de l’Observatoire de Besançon [là où a si longtemps battu le cœur de la précision horaire mécanique tricolore], un musée du Temps de Besançon qui possède une des plus riches collections de montres du patrimoine français, une équipe d’horlogers de haut niveau alimentés en composants suisses du meilleur niveau, une équipe de designers à la hauteur, un patron de marque passionné, sans parler d’un actionnaire qui a les yeux de Chimène (et les largesses de Lakshmi) pour son « bébé » de haute horlogerie, bref, maintenant que les meilleures fées sont au-dessus du berceau, toutes les conditions sont réunies pour que ce soit cette fois la vraie (re)naissance d’une marque qui a marqué la légende horlogère française...
2)
••• A QUOI RESSEMBLENT DONC CES PETITES MERVEILLES DE LA NOUVELLE HAUTE HORLOGERIE FRANÇAISE ?
A une nouvelle illustration, originale mais bien caractérisée, de la nouvelle tendance lourde qui va déferler en 2011 : le néo-classicisme horloger, interprété ici dans le respect intégral (voire intégriste) des canons les plus orthodoxes, sans concession à une éventuelle « révolution conservatrice ». Pas de concept disruptif, ni de twist pour faire un discret pied-de-nez aux traditions : on ressent le poids de deux siècles et demi d’officialité horlogère et l’influence des trésors mécaniques qui peuplent les vitrines des musées. Exemple : le régulateur à tourbillon automatique [même quand c’est vraiment un régulateur, c’est plus chic que tourbillon tout court, qu’on laissera aux 136 marques qui pratiquent cette « complication »] exécuté dans le plus pur « style vallée de Joux » – c’est-à-dire bien au-delà de ce qu’est devenu le Poinçon de Genève. Avec un cadran en or gravé à la main et émaillé grand feu (décor « parisien » allégorique de la Grande exposition de 1900), on a au poignet une montre de poche qui aurait enchanté qui n’aurait pas déparer la collection d’un amateur de la fin du XIXe siècle (image ci-dessus : il s’agit là d’une pièce unique, personnalisable en commande spéciale). La version plus « courante » (ligne Osmior) ne l’est pas vraiment, avec son tourbillon volant (cage de 0,8 g pour 61 composants) à la précision certifiée chronomètre, sa masse centrale en or, son cadran multi-guilloché et son boîtier (41 mm) aux lignes très raffinées...
• En cours de montage, un quantième perpétuel de facture très classique et une ligne Marine travaillée dans l’esprit des chronomètres de marine. Ceci pour asseoir l’image de (re)lancement de la marque : on remarque en effet, sur les établis des ateliers MHVJ, en vallée de Joux, quelques jolis projets comme un tourbillon squelette de toute beauté ou des développements d’avant-garde dans le domaine du silicium et du revêtement en nano-diamants de l’échappement. Côté spiraux, ça bougera aussi bientôt, notamment avec l’étude d’un double spiral inversé qui résout quelques difficultés isochroniques des échappements classiques. Tradition peut-être, mais révolution sous-jacente !
3)
••• EST-CE QUE TOUS LES PORTEURS DE ROLEX DOIVENT CROIRE AU PÈRE NOËL ?
C’est l’histoire merveilleuse d’un ancien médecin de la Navy américaine, qui avait acheté une Rolex Submariner dans une boutique de la Marine il y a cinquante-cinq ans et qui l’avait porté pendant plus de quarante ans, avant de l’oublier pendant dix ans au fond d’un tiroir. Il est vrai qu’elle était plutôt très... patinée ! C’est-à-dire franchement pourrie (source et image : Perpetuelle, le blog de l’excellent Kyle, et complément d’informations avec interview sur Hodinkee). Pas vraiment de quoi en tirer autre chose que quelques dollars. Le bon doctor met donc la montre sur eBay pour 9,95 dollars + 4,90 dollars de frais de port, avec un minimum de renseignements sur la montre qui n’a ni boîte, ni papiers, ni référence vendeur (« Papy » n’a rien d’un vendeur professionnel), mais simplement une histoire tellement belle que personne ne veut y croire : eBay regorge de story tellings attendrissants de ce genre pour mieux vendre d’improbables nanards. Seulement, cette fois, c’était vrai : quelques experts ont reconnu une Rolex réf. 5510 « dans son jus », une vraie Submariner « James Bond » d’époque, et les enchères ont atteint les 66 100 dollars pour le doctor texan, à qui on ne fera pas admettre que eBay est plutôt un repaire de voleurs qu’une cantine de majorettes de la Navy...
4)
••• PEUT-ON ÊTRE ET AVOIR ÉTÉ ?
« Une symbiose sublime de l’amour du Design et de la Haute Horlogerie dans ce qu’elle a de plus aboutie ». Définitif, en effet, et si sublime, en effet, tellement on dirait du Elie Kakou live : pour ceux qui écrivent encore leurs dossiers de presse en style comico-dithyrambique, ne jamais oublier la sublime séquence du « A.C.S.P.P.I. » (Business Montres du 24 juin, info n° 5). Au fait, de quoi s’agit-il ? Comment, vous n’avez pas encore reconnu « la signature unique de l’esthète pour devenir une émotion pure, au-delà de la mécanique de haut vol » ? Un indice : de quel « artiste accompli » peut-on parler pour une « marque qui se veut à son image, dynamique, mature, rebelle et révolutionnaire » ? Mais si, c’est forcément lui : « Rodolphe Cattin signe son grand retour sur la scène horlogère en officialisant le lancement de la Manufacture Rodolphe Cattin (MRC) ». Beau comme de l’antique : « C’est avant tout l’envie de créer, en toute confiance, une synergie entre les différents talents contemporains du monde horloger qui l’a poussé à relever ce nouveau défi aux côtés de Thomas Meyer, co-fondateur. A n’en pas douter, l’alliance de ces deux professionnels ne manquera pas de faire parler d’eux ». Ah, faire parler de soi ! Quelle délicieuse ambroisie quand on s’est éloigné de la table du banquet ! Et ça marche toujours, comme le prouve cette info... Mais peut-on être et avoir été ? Evidemment, après de telles altitudes sémantiques, la question – métaphysique – pourra paraître triviale à propos de nos nouvelles divinités de l’Olympe horloger…
5)
••• JUSQU’OÙ PEUT ALLER JEAN-CLAUDE BIVER DANS SON ESCALADE MÉDIATIQUE ?
La question dérange et déchire le microcosme horloger, qui hésite entre le coup de chaleur [pas vraiment de saison] et le coup de génie à propos de sa publicité coup de poing avec Bernie Ecclestone : « See what people will do for a Hublot » (Business Montres du 7 décembre, info n° 3, et complément du 8 décembre, info n° 1).
• D’un côté : « Ce type [Jean-Claude Biver]se croit tout permis » (mais ça vaut aussi pour Bernie), « Il va dissuader tout le monde de porter une montre de luxe » ou « On ne peut pas se faire de la pub sous n’importe quel prétexte sans ouvrir la porte aux pires débordements ». De l’autre : « Dans une société du spectacle, c’est le double crochet gagnant : coup de poing dans l’estomac pour coup de poing dans la gueule », « Une trangression médiatique qui vaut tous les plaidoyers politiques contre la violence » ou « Une communication grand chic sans chiqué »…
• Au-delà du microcosme horloger, l’assourdissant ramdam digital a réveillé la planète. Même la BBC y est allé de son éditorial et de son : il semblerait qu’on puisse voir dans cette publicité la réaction de « nantis insensibles » (Bibi + Bernie) qui ont la chance de pouvoir s’en sortir que bien des victimes traumatisées à vie. Il semblerait aussi que la puissance d’interpellation d’une telle publicité (qui se résume pour l’instant à 2 insertions – de petite taille – dans la presse quotidienne européenne !) prouve l’influence qu’une entreprise peut exercer dès qu’elle promène son archet sur une des cordes sensibles de la tablature sociétale…
6)
••• ALORS, PEUT-ON RIRE DE TOUT ET AVEC N’IMPORTE QUOI ?
Le débat reste ouvert et les meilleurs experts en humour (de Coluche à Pierre Desproges) ont savamment glosé à ce sujet : l’œil au beurre noir qui donne à Bernie sa tête de bulldog anglais n’est-il pas un vecteur de réflexion aussi efficace que l’application Facebook Virtual Victim destinée à lutter contre les violences domestiques faites aux femmes ? C’est une idée de Terre des femmes, une association allemande de lutte pour les droits de la femme : avec un logiciel de dessin et une webcam, on transforme sa propre image en portrait de femme victime de violences (œil poché, face tuméfiée) pour l’envoyer à celles et ceux qu’on veut sensibiliser au message « Une femme sur quatre endure des violences domestiques. Qu’est-ce que ça vous ferait si c’était moi ? ». Brutal, efficace et bien adapté aux médias sociaux : que celui qui n’a jamais rêvé de réussir un tel buzz médiatique jette la première pierre à Jean-Claude Biver !
7)
••• LA BACTÉRIE QUI DÉVORE L’ÉPAVE DU TITANIC PEUT-ELLE RONGER LES MONTRES RJ-ROMAIN JEROME ?
C’est sur les tôles rouillées du RMS Titanic que des chercheurs canadiens et espagnols ont identifié Halomonas Titanicae, une bactérie capable de ronger des surfaces métalliques et de les corroder jusqu’à les faire disparaître – ce qui est en train d’arriver avec la carcasse du RMS Titanic, par 3 800 m de fond. Les travaux de ces chercheurs seront présentés dans la revue International Journal of Systematic and Evolutionary Microbiology, mais H. titanicae intéresse l’industrie du recyclage, non seulement parce qu’il faut en contrecarrer l’action sur les installations prétrolières ou gazières offshore, mais aussi parce que cette bactérie pourrait aider à la « digestion » de bien des déchets métalliques marins.
• La question la plus angoissante pour les horlogers reste cependant l’éventuelle survie de H. titanicae dans la « rouille » et dans le métal des montres Titanic de la collection RJ-Romain Jerome : n’est-ce pas un alien qu’on a subrepticement introduit dans les vitrines horlogères, une sorte de sea invader – pendant symétrique du Moon Invader déjà acclimaté par Manuel Emch – capable de grignoter sournoisement lunettes et boîtiers ? Quand une colonie de H. titanicae peut survivre dans le froid, la nuit et sous la terrible pression des grands profondeurs, pourquoi pas dans la fusion et l’électro-érosion d’un atelier horloger ? Vite, un certificat de dépollution anti-H. titanicae !
8)
••• Y A-T-IL QUELQUE CHOSE DE POURRI DANS LE MONDE DES ENCHÈRES ?
Tout officiels ministrériels qu’ils soient [ou du fait qu’ils le sont], les commissaires-priseurs français n’ont qu’à bien se tenir : ils sont dans le collimateur de la Cour des comptes, sorte d’assemblée française des « auditeurs » de l’Etat, qui ne peut que constater l’impuissance de leur organe de régulation (le Conseil des ventes), qui n’a pas empêcher aucune des récentes dérives, ni des derniers scandales qui ont éclaboussé la profession. Selon le quotidien Libération (France), les commissaires-priseurs opposent une vive résistance à tout chantier de moralisation et se protègent plus qu’ils ne protègent leurs clients. Mis en ligne sur le site du quotidien, le rapport de la Cour des comptes (un peu aride) est cependant accablant : à lire avant de risquer un centime sous le marteau.
• Question subsidiaire, mais néanmoins angoissante : s’il subsiste un tel trouble en France, où les enchères sont plus juridiquement encadrées que partout ailleurs en Europe, qu’en est-il là où les adjudications sont « libres » et menées par des auctioneers non assermentés ?
9)
••• SAVOIR QUE KIM KARDASHIAN VA SORTIR SA MONTRE VOUS ÉMEUT-IL ?
La brune la plus caliente – comment dit-on en arménien ? – du showbiz américain vient de lancer sa marque de montres à Los Angeles. Disons qu’elle vient de les signer pour The Briss Mor’ Company (Etats-Unis). Rien qui menace vraiment l’horlogerie suisse (ne serait-ce qu’en raison d’un navrant déficit créatif), mais, franchement, on s’en moque totalement ! Du moment qu’on ne nous prend pas pour des andouilles en nous racontant, sous une image de Kim Kardashian loupe à l’œil en blouse blanche [avec ou sans dent de requin au cou], que la nouvelle ambassadrice a passé des heures à la manufacture pour travailler sur sa collection, sous le regard énamouré des horlogers qui n’avaient jamais vu un tel savoir-faire, ni une telle passion : on préfère la belle Kim sans blouse blanche et sans loupe à l’œil...
• Et l’entraîneur de football José Mourinho en cover boy pour deLaCour, ça vous fait frissonner ? Surtout quand on sait que « le grand méchant Mou » a mangé dans à peu près toutes les gamelles horlogères à sa portée (Franck Muller, Hublot, notamment, comme d’ailleurs la plupart des footballeurs)... Et les dizaines de pipoles », starlettes ou sportifs, embrigadés ici et là par les marques ?
10)
••• QUEL SERA LE PROCHAIN CHAMP DE MANOEUVRES POUR UN « PLACEMENT » HORLOGER EN PRINCIPAUTÉ DE MONACO ?
Date-butoir : le mariage de S.A.S. le prince Albert II, l’été prochain. Le compte à rebours est commencé en principauté. Objectif stratégique pour les horlogers : s’imposer parmi les « fournisseurs » officiels des futurs cadeaux princiers, voire devenir « la » montre du prince ou de la future princesse ce jour béni des dieux médiatiques. Tactique : se montrer le plus souvent possible, sur le Rocher et près du Palais et jouer en alternance sur le tableau masculin (tête de série n° 1 : Albert II de Monaco) et sur le tableau féminin (tête de série n° 1 : Charlène Wittstock)...
• Première marque à dégainer du côté des séries commémoratives Special Wedding : Ateliers de Monaco, qui lance une collection féminine en hommage (non avoué) à la princesse – c’est uniquement in conjunction, et non une dédicace officielle...
• Les rendez-vous au Palais se négocient au prix fort chez les intermédiaires, agréés ou non, mais la grande bataille se livrera en avril prochain, lors du prochain salon Top Marques Monaco, qui se transforme cette année en mini-SIHH on the rock : on dépasse déjà la trentaine de marques inscrites et tant Richemont que le groupe Franck Muller ont réservé un espace au Grimaldi Forum. C’ n’est sans doute que in conjunction, mais le fait que le prince héréditaire vienne inaugurer en personne le salon a semble-t-il stimulé les manufactures de montres. Business Montres reviendra ultérieurement sur ce salon post-bâlois, devenu le premier rendez-vous du printemps pour présenter des nouveautés de l’année, mais ce sera un moment fort in/out conjunction avec le mariage princier...
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