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Une des plus impressionnantes montres serties de l’année 2010 nous arrive à tempspour les fêtes : elle nous rappelle un précieux bouquet de lavande provençale...
Plus d’un prélat de la Renaissance aurait rêvé d’assortir son anneau épiscopal à une telle montre...
1)
••• CONCORD C1 AMÉTHYSTE (13,8 CARATS)...
À l’origine, c’était une commande spéciale pour un amateur qui avait manifestement beaucoup de goût, tellement le rayonnement des améthystes de ce chronographe C1 compose une sorte de bouquet magique, souligné par la hampe du bracelet assorti. Concord a décidé d'en proposer le concept (forcément ultra-limitée) avec d'autres pierres. En attendant, cette fleur horlogère s'annonce sertie de 219 baguettes d’améthyste (13,8 carats) finement taillées pour souligner l’imposante carrure de la C1 et son architecture futuriste sculptée dans l’or gris. C’est à coup sûr une des plus belles montres de joaillerie de toute l’année 2010...
2)
••• LES RAISONS DE CRAQUER ET LES RAISONS DE NE PAS AIMER...
••• ON PEUT AIMER (forcément) l’harmonie joaillière qui se dégage d’une proposition où les pierres restructurent sans les dénaturer les lignes d’une montre pourtant fermement dessinée : cette C1 dessine une symphonie architecturale d’effets de matière et de couleurs. Heureux l’amateur qui a le premier bénéficié de cette pièce. Qui ne rêverait d'offrir une telle montre à la femme qu'il aime ? Ou à une créature qui aurait des yeux de cette nuance ?
••• ON PEUT HÉSITER à cause du prix [sur demande, quelle blague !] et, à moins d’habiter Monaco ou Singapour, sur la véritable provocation à la délinquance que constitue au poignet ce chef-d’œuvre de la haute joaillerie horlogère. La couronne est peut-être un peu trop massive et déséquilibrée sur une montre sertie. A la place de Concord, on aurait carrément supprimé du cadran la mention de la marque et le bavard « Automatic Chronometer » : celle qui arbore cette pièce sait très bien de quoi il s'agit et on ne demande pas à la personne qui porte une telle montre ce qu’elle a au poignet. Si on ne le sait pas et si on n’a pas reconnu la marque dont il s’agissait, c’est qu’on n’est pas dans la cible, ni même digne de connaître de tels détails !
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