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Evolution de la Grande Seconde qui a fondé l’identité de la marque, le chrono SW est une sportive très tonique, qui s’offre à présent un deux-compteurs monté sur acier.
Une propositionplutôt réussie sur le créneau du sport ultra-chic...
1)
••• JAQUET DROZ SW CHRONO (GRANDE DATE)...
À moins de parfaitement connaître la gamme Jaquet Droz, on ne retrouve pas dans ce chrono les codes génétiques de la marque, notamment le dessin, l’esquisse ou le rappel de l’iconique « grande seconde », mais la proposition reste typée SW, avec le boîtier cuvette à « griffes », les codes noir/blanc mis en valeur par les taches d’orange et la lunette fermement crantée. On ajoutera, pour faire encore plus sportif, le cadran traité caoutchouc, tout comme le surmoulage gomme de la couronne et des poussoirs...
••• Sinon, la proposition chronographe est élégante : deux compteurs cerclés en cuvette qui ne louchent pas trop au centre du cadran (boîtier 45 mm, une grande date dans le guichet, un rehaut pour le décompte des secondes et des aiguilles évidées pour rendre lisibles les compteurs du chrono et des chiffres romains (très Jaquet Droz) pour les heures...
2)
••• LES RAISONS DE CRAQUER ET LES RAISONS DE NE PAS AIMER...
••• ON PEUT AIMER l’extension de la gamme Jaquet Droz vers l’élégance sportive, la réussite de cette pièce musclée sans être bodybuildée, le soin apporté aux moindres détails du design et la qualité générale d’une proposition horlogère originale, qui tranche avec les classiques chronographes deux ou trois compteurs.
••• ON PEUT HÉSITER à cause du manque d’identité par rapport aux autres Grandes Secondes, à cause de la taille [poignets de poulet s’abstenir, les cornes n’étant pas si plongeantes que ça], à cause de la rigidité du caoutchouc qui allonge encore plus l’emprise de la montre au niveau des cornes, à cause de la relative banalité du bracelet en gomme [qui ne reprend pas certains marqueurs de ce chronographe] et à cause du prix [Jaquet Droz oblige, mais c'est la promesse d’un nirvana horloger !]...
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