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Les hommeset les femmes de la fin 2010, passés au scanner du Quotidien des Montres.

Un classement en dix coups de projecteur sur les évolutions (capricieuses) de la météo horlogère...

••• UN MOIS D’APAISEMENT
(APRÈS LES TEMPÊTES DE NOVEMBRE),
COMME TOUJOURS À LA VEILLE DES VACANCES HORLOGÈRES…
Une fin d'année en pente douce, avec une actualité horlogère assez peu relevée, alors que les manufactures se partagent entre les calme plat des vacances horlogères et la frénésie des dernières préparatifs avant la Wonder Week genevoise de janvier...



DÉFINITIVEMENT ENTRÉ DANS LA LÉGENDE DU TEMPS...

1)
••• EUGENIO ZIGLIOTTO (Orologi da Polso)
Le doyen de la presse horlogère, qui avait créé il y a trente-cinq ans le premier magazine grand public consacré à l’horlogerie (1986), nous a quittés alors qu’il était encore en pleine activité (annonce Business Montres du 17 décembre) et qu’il avait toujours un grand rôle à jouer dans les mutations qui guettent l’information sur les montres au cours des années 2010...



GRAND BEAU
(par ordre alphabétique et sans idée de classement)

2)
••• JEAN-CHRISTOPHE BABIN (TAG Heuer)
A la veille de lancer une première mondiale absolue (un chronographe mécanique intégré au 100e de seconde), il s’offre le chronométrage officiel des championnats de moto (partenariat avec la FIM), ce qui déterre évidemment la hache de guerre avec le Swatch Group, puisque ce chronométrage moto était la chasse gardée de Tissot. Chez TAG Heuer, le motor racing a toujours stratégique (révélation Business Montres du 10 décembre)...

3)
••• FELIX BAUMGARTNER (Urwerk)
Sans rompre avec la logique des précédents modèles, la nouvelle (future) UR-110 s’annonce radicalement différente, par son affichage de l’heure et par son retour à une géométrie plus « classique ». C’est du moins la conclusion qu’on peut tirer de la diffusion d’une bande-annonce très prometteuse (avant-première Business Montres du 24 décembre, info n° 1)

4)
••• BERNIE ECCLESTONE (F 1) + JEAN-CLAUDE BIVER (Hublot)
En deux publicités parfaitement orchestrées et ciblées, l’énorme œil au beurre noir du premier et le culot communicationnel du second ont crée le plus intense buzz médiatique de l’année sur Internet, avec plusieurs centaines de milliers de reprises en quelques jours et l’ouverture d’une substantielle polémique sociétale (avant-première Business Montres du 7 décembre et analyses des jours suivants)...

5)
••• GEORGES KERN (IWC + Roger Dubuis + Baume & Mercier)
Placé en « variable » le mois dernier, le président d’IWC a mené une impitoyable mais efficace blitzkrieg chez Roger Dubuis, manufacture qui jouera son va-tout au SIHH de janvier, et chez Baume & Mercier, où son lieutenant Alain Zimmermann semble avoir pris les choses en main. Généralement, ça passe ou ça casse. Là, même s’il est encore trop tôt pour l’affirmer, ça semble plutôt passer et il se pourrait qu’on ait sauvé le soldat Roger Dubuis...

6)
••• MARC MICHEL-AMADRY (Ebel)
Le jeune co-président d’Ebel a eu l’heureuse idée de confier une partie de sa communication en direction des femmes à la blogueuse Louis Ebel [une coïncidence qui ne s’invente pas !], en la chargeant se mettre en scène, à la Villa Turque (propriété d’Ebel) de La Chaux-de-Fonds. Un résultat superbe – cette Miss Pandora est craquante ! – et une opération réussie parce qu’efficace et crédible (décodage Business Montres du 3 décembre, info n° 6)...

7)
••• MIGUEL RODRIGUEZ (L. Leroy, Festina Group)
Le président du groupe Festina aura attendu cinq ans pour présenter sa nouvelle manufacture L. Leroy – héritière des marques françaises du même nom depuis le XVIIIe siècle – à Besançon, capitale française de l’horlogerie. Une vraie collection de haute horlogerie, résolument positionnée à l’avant-garde du néo-classicisme qui va structurer l’offre des nouveautés de 2011 (avant-première Business Montres du 9 décembre, infos n° 1 et 2)...



VARIABLE
(par ordre alphabétique et sans idée de classement)

8)
••• PIERRE JACQUES (De Bethune)
Un an à peine après son arrivée aux Ambassadeurs Genève, Pierre Jacques rebondit chez De Bethune comme CEO et renonce également à sa direction du Grand Prix d’Horlogerie de Genève (avant-première Business Montres du 15 décembre). Un formidable défi personnel et un choix professionnel qui témoigne d’un réel courage managérial, même s'il laisse le navire des Ambassadeurs un peu désemparé après le départ de son président, Patrick Frischknecht, annoncé en novembre...

9)
••• MICHAEL SCHUMACHER (Audemars Piguet)
Mauvais point pour l’ex-champion automobile, promu « ambassadeur » d’Audemars Piguet, qui n’a rien trouvé de mieux que de parader avec une dent de tigre, forcément issu d’un braconnage sauvage, le jour de son intronisation, en oubliant que 2010 était l’année du tigre à travers le monde (combat pour sa préservation de l’extinction) et en plaçant la manufacture, fortement eco-friendly dans toutes ses actions, en porte-à-faux avec ses principes éthiques (Business Montres du 1er décembre), info n° 3)...



AVIS DE TEMPÊTE


10)
••• JEAN-MARC JACOT (Parmigiani + Vaucher Manufacture)
Non content de considérer que ses partenaires footballeurs de l’Olympique Marseille sont des crétins tout juste capables de se « gratter les c.... » en public (compte-rendu Business Montres du 3 décembre, info n° 5) et d’avoir changé la quasi-totalité de son réseau sans enrayer la chute libre de son groupe (indiscrétion Business Montres du 2 décembre, info n° 7), le « CEO de l’année » (autoproclamé comme on l’imagine) est désormais sous le coup d’un audit commandé par la Fondation Sandoz sur la gestion du groupe (révélation Business Montres du 4 novembre, info n° 4) – ce qui a l’air de mettre de très mauvaise humeur notre ami l'« Himalaya de la pensée horlogère », qui n'en a pas moins embarqué Parmigiani dans un « partenariat sportif » (?) avec un joueur de poker (!), autre annonce Business Montres du 13 décembre, info n° 7...