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La montre de poche N° 10 051 de 1856 est certainement l’un des plus anciens chronographes Patek Philippe. Avec sa grande trotteuse complétée par sa petite seconde foudroyante, elle permet de capturer déjà des intervalles de temps de l’ordre du quart de seconde. Hélas, cette historique ne possède pas encore de mécanisme de remise à zéro et c’est donc au moyen d’une clef séparée, avant chaque opération de chronométrage, qu’il convient de la régler sur la position de départ. Au nombre des complications maîtrisée par la marque, les chronographes représentent parmi les trésors les plus convoités par les collectionneurs, pour avoir été, peu après la date de fondation de Patek Philippe, le champ de développements continus. Certains, hors de prix, ne peuvent être observés qu’au travers de vitrines muséales, quand ils n’ont pas rejoint les arcanes opaques de quelque collection privée. L’histoire est en marche puisqu’en 2005, la marque présente à BaselWorld, le chronographe à rattrapante extra-plat référence 5959, doté du premier calibre chronographe 100% maison, développement et production s’entendent, le CHF 27-525 PS: un mouvement à rattrapante et à roues à colonnes le plus plat du monde avec son épaisseur de 5,25 mm.
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