Décerné par la presse horlogère, le prix de l’Homme de l’année 2011 a couronné cette année le formidable travail accompli par Jean-Frédéric Dufour à la barre de Zenith depuis juin 2009. En quelques trimestres, l’homme a redonné à la marque (du groupe LVMH) « son lustre et sa légitimité horlogère ».

L’homme de l’année est né avec une montre dans son berceau. Sa famille ? Une lignée, une collection même, d’ingénieurs et d’industriels genevois. Son grand-père est l’inventeur des moteurs sans soupapes qui faisaient avancer les célèbres Pic-Pic.

Avant même qu’il en prenne les commandes, la marque Zenith fait rêver Jean-Frédéric Dufour. Rappelons que les horlogers du Locle détiennent dans leur patrimoine le légendaire El Primero, le seul calibre de série qui bat au rythme de 10 alternances par seconde, alors que les autres ne font que 8 allers-retours dans cette même seconde.

Jean-Frédéric Dufour va rendre visible, sur le cadran, la précision infime de ce moteur d’exception en créant la Zenith Striking 10th.

Le parcours professionnel de Jean-Frédéric Dufour est linéairement ascensionnel. Il débute chez Chopard où il comprendra l’importance de visiter personnellement les différents marchés internationaux afin de sentir les tendances. Engagement ensuite chez Ulysse Nardin chez qui il découvre la passion de la technique. En 2000, il fait la connaissance de Jean-Claude Biver (actuel PDG de Hublot) et participe avec lui au développement de la marque Léon Hatot : « Travailler aux côtés de Jean-Claude Biver aura été l’expérience la plus riche et la plus déterminante de ma carrière » a déclaré M. Dufour lors de la remise du prix.

Il retourne ensuite chez Chopard dont il assure le développement des produits, puis prend la tête de Zenith, en juin 2009. De son côté, le patron de Hublot, Jean-Claude Biver, résume en une phrase le travail de Jean-Frédéric Dufour chez Zenith : « Il a su reconnecter cette marque avec ses racines. »

Doué d’un redoutable instinct horloger, Jean-Frédéric Dufour, a donc été élu « Homme de l’année 2011 » par les journalistes de la presse horlogère. En un an et demi, le PDG de Zenith a redonné à la marque –avec précision et justesse– son aura et son esprit de pionnier.

La manufacture du Locle possède un potentiel technique et créatif considérable ; en 146 années d’existence, elle a déposé 297 brevets et cumulé les prix de chronométrie : 2.333 prix au total, ce qui en fait la marque la plus titrée pour ce qui concerne les montres de bord, les montres-bracelets et les montres de poche.

Détenteur d’un permis de navigation en haute mer, Jean-Frédéric Dufour n’a aucun doute sur le cap à suivre et en premier capitaine il sait également motiver l’équipage. La route sera celle de la haute technicité : « Zenith est l’une des très rares manufactures à produire l’ensemble des composants d’une montre, elle est, de plus, la seule à maîtriser la haute fréquence et diviser le temps mécanique au dixième de seconde. Dépositaire de cette riche tradition, nous allons la perpétuer et la réinventer sans cesse. »

À l’image des calibres El Primero et de leurs incessants et réguliers (heureusement d’ailleurs) allers-retours, Jean-Frédéric Dufour fait de même avec ses marchés internationaux. Des voyages systématiques auprès de tous les détaillants de la marque, aux quatre coins du monde. À Singapour, en décembre dernier, Jean-Frédéric Dufour recevait du magazine Revolution deux prix d’horlogerie « Best Men’s watch » et « Rising Star Award » récompensant respectivement la montre El Primero Striking 10th et la manufacture Zenith.

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