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Le marché américain a retrouvé sa vigueur
 
Le 11-07-2011

Le marché américain est redevenu porteur pour les horlogers suisses. Les exportations vers les Etats-Unis ont crû de 21,9% depuis le début de l'année. Les marques se profilent désormais de préférence sur les réseaux sociaux, note le représentant local de la FH.

Ce début d'année positif vient confirmer le retour à la croissance de 2010, après une année 2009 durant laquelle les exportations de la branche vers les Etats-Unis avaient perdu près de 40%. L'an dernier, elles ont atteint 1,67 milliard de francs, en hausse de 13,8 % par rapport à 2009.

Peter Laetsch, représentant en Amérique du Nord de la Fédération de l'industrie horlogère suisse (FH), se réjouit du retour à "une attitude plus optimiste" chez les fabricants et les clients. Sans citer de marques, il note que "les noms du luxe les mieux établis sont aussi ceux qui ont le plus de facilité à profiter de la reprise".

Cette croissance n'est toutefois pas aussi vigoureuse que celle relevée pour le premier marché d'exportation devant les Etats-Unis, Hong Kong. Les ventes y ont augmenté de 46% en 2010, pour un total de 3,2 milliards de francs.

Dans le contexte de relance qui opère depuis plusieurs mois maintenant, les marques cherchent les recettes pour en profiter au mieux. Pour Peter Laetsch, celles qui s'en sortent le mieux sont celles qui savent "user d'un plus grand raffinement tout en restant reconnaissables, élément essentiel pour les clients des marques de luxe".

D'autant que les marques suisses "jouissent encore d'une très bonne image aux Etats-Unis", considère Peter Laetsch. La faiblesse du dollar, et surtout l'instabilité des taux de change ces derniers mois, rendent cependant toute prévision difficile.

Dans ce contexte, les marques tentent de rencontrer de nouveaux publics. Elles sont nombreuses à avoir investi les réseaux sociaux, pour correspondre à l'air du temps, notamment en alimentant des pages sur Facebook.

La tendance entraîne peut-être une légère diminution du nombre d'annonces luxueuses dans les magazines sur papier glacé. "Mais cela ne se traduit pas par des transferts importants des budgets publicitaires, car la présence sur internet n'est pas très coûteuse en elle-même", estime Peter Laetsch, sans toutefois chiffrer l'évolution.

Le vent de reprise qui souffle aux Etats-Unis, même si l'économie dans son ensemble se révèle encore pour le moins hésitante, n'a pas été démenti par les statistiques du mois de mai. Les exportations ont ainsi bondi de 28% pour valoir 178,1 millions de francs.

ats

 



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