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Le montant de ces opérations n'a pas été dévoilé. DKSH détenait depuis 2008 les droits de distribution de Maurice Lacroix en Asie, a-t-il indiqué lundi. Il possédait également depuis cette date une participation dans la société jurassienne.
La manufacture horlogère, qui a son siège à Zurich, mais qui dispose de sites de production dans les Franches-Montagnes à Saignelégier et Montfaucon, emploie 200 personnes et réalise un chiffre d'affaires de 70 millions de francs, selon le communiqué.
La nouvelle société de distribution, créée avec la société Zino Davidoff, a pour but l'expansion du groupe en Asie à travers la commercialisation et la distribution de montres de luxe, d'articles de cuir et d'accessoires, précise DKSH. Ce rapprochement stratégique est renforcé par une prise de participation de Davidoff dans Maurice Lacroix.
La société Zino Davidoff est une entreprise familiale helvétique spécialisée dans les montres, les accessoires en cuir, les instruments d'écriture. Devenue indépendante de la marque de cigares Davidoff (groupe bâlois Oettinger), elle détient également des licences pour des parfums et lunettes de luxe, ainsi que des marques de cognac et café.
La société Desco von Schulthess, qui détenait jusqu'ici la majorité de Maurice Lacroix, devient le troisième actionnaire du fabricant de montres. Selon son président Peter Brunner, cité dans le communiqué, la vente de ces actions était planifiée, en particulier depuis la cession des affaires asiatiques à DKSH.
Le groupe de négoce international zurichois cherche pour sa part à s'étendre dans les produits de luxe depuis quelques temps. L'an dernier, il a racheté l'entreprise suisse Hagemeyer-Cosa Liebermann spécialisée dans la distribution de tels produits en Asie.
ats |