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Entre le 14 juillet,
relâché en Suisse
pour cause de
colonisation
franchouillarde
des intérêts
horlogers romands
(40 % des emplois,
75 % dans certaines
directions de groupes),
et le 15 août,
c'est le grand creux...
1)
••• LA CONFIRMATION PAR PATEK PHILIPPE
DE LA DÉMISSION SURPRISE D’ARNAUD TELLIER (MUSÉE PATEK PHILIPPE)...
On notera attentivement le choix des termes dans le communiqué qui annonce officiellement la démission imprévue, à effet immédiat, d’Arnaud Tellier, le conservateur du Patek Philippe Museum (révélation Business Montres du 9 juillet). Dans une note interne à ses équipes, Thierry Stern explique, au nom du directoire de la marque : « Patek Philippe SA annonce la démission de M. Arnaud Tellier, Conservateur du Patek Philippe Museum. (...) Après 10 ans de collaboration fructueuse, M. Arnaud Tellier, Conservateur du Patek Philippe Museum, a décidé de quitter la société le 7 juillet 2011 afin de donner une nouvelle orientation à sa carrière professionnelle. Nous lui souhaitons beaucoup de succès ». Si on compte bien, cela fait onze ans depuis août 2000, et pas dix, mais peu importe...
• Toujours de source interne (Plan-les-Ouates), on commence à en savoir un peu plus sur cette démission. Business Montres, qui avait déjà esquissé quelques explications le 11 juillet (infos n° 1 à 3), peut ainsi révéler que la situation était tendue à l’intérieur du musée depuis plusieurs mois, en fait depuis la nomination d’une nouvelle directrice administrative au sein du musée. Un mauvais climat relationnel, aggravé par quelques difficultés dans la rédaction du catalogue des montres Patek Philippe du musée. Commandé par Philippe Stern en personne, ce travail de titan (2 000 pièces à répertorier, décrire et analyser) aurait, selon son entourage, « quelques lenteurs insupportables et une tendance à l’inflation éditoriale », ce qui nous promet un ouvrage de référence plus que massif ! Il n’est cependant pas exclu, explique-t-on à la manufacture [vœu pieux de DRH mis en cause dans la gestion de ce dossier d’incompatibilité d’humeur ?], qu’Arnaud Tellier continue à collaborer à certains projets du musée...
2)
••• LES INÉVITABLES RETOMBÉES DE CETTE DÉMISSION
SUR LES COLLECTIONS ET LES EXPOSITIONS DU MUSÉE PATEK PHILIPPE...
Il ressort de quelques sondages opérés à Plan-les-Ouates que les spéculations concernant le ralentissement ou la marginalisation de la « stratégie patrimoniale » ne sont pas fondées. Ni les investissements sur le musée, ni l’enrichissement des collections (envisagées et redoutées ici même) ne sont à l’ordre du jour. Collectionneur dans l’âme et amoureux de son patrimoine familial, Philippe Stern n’est pas à la veille de se lasser. Le problème sera désormais d’agir avec pertinence pour procéder aux achats du plus grand trésor horloger jamais rassemblé, en qualité comme en quantité. De même, les futures expositions seront délicates à monter : à la boutique Patek Philippe de la rue du Rhône, on évoquait récemment, devant des clients français, une exposition autour de « Jean-Jacques Rousseau horloger » pour le tricentenaire de l’écrivain en 2012...
• Reste à comprendre, enfin, comment une institution comme le musée de la plus en vue des manufactures horlogères suisses a pu en arriver à se priver des compétences d’un expert comme Arnaud Tellier : si personne n’est irremplaçable, certains le sont un peu plus que d’autres – et il en fait partie. L’absence d’un « juge de paix » pour les querelles patekphilippologiques va vite se remarquer dans les catalogues d’enchères, mais bien au-delà des seules informations sur les montres Patek Philippe : Arnaud Tellier est aussi un expert – quasi-unique au sein de sa classe d’âge – en horlogerie ancienne, du XVIe au XIXe siècle. Son œil et sa mémoire [plus de vingt ans d’enchères horlogères, des deux côtés de la barrière] en faisaient un repère et une balise. Sans son logiciel mental, le marché des montres de collection va fonctionner pendant un certain temps sans GPS fiable. Pourvu que l’exacerbation prévisible de la concurrence sur les marché des enchères « sérieuses » (Christie’s/Sotheby’s) ne débouche pas sur une baisse de qualité des catalogues et une multiplication des montres « douteuses » dans ceux-ci...
3)
••• LES JOYEUX RIGOLOS
DE LA PRESSE HORLOGÈRE THAÏLANDAISE...
Amusez-vous à feuilleter le magazine thaïlandais GM Watch (Bangkok), qui se présente comme « The Best Timepiece Magazine » : en page 68-69, un pictorial Rolex, c’est-à-dire une formule éditoriale qui hésite entre la fausse publicité illustrée et la vraie galerie photo. C’est présenté comme une annonce Rolex, avec assez de ressemblance pour que ça ressemble aux publicités officielles de la marque. On apprend ainsi que Lewis Gordon Pugh, le « nageur du pôle Nord », portait uniquement une Rolex – et un maillot Speedo – pour son exploit arctique (un kilomètre en mer à l’emplacement du pôle nord, en juillet 2007). Le pictorial met en avant la Rolex Sea-Dweller Deepsea. Bizarre quand on se souvient que ce même Lewis Gordon Pugh avait accompli son exploit avec la marque... Villemont comme unique partenaire. Interrogé, Lewis Pugh répond qu’il n’a jamais porté une Rolex de sa vie, ni signé quoi que ce soit avec Rolex...
• Chez Rolex, on tombe des nues : il ne s’agit évidemment pas d’une publicité « officielle », et encore moins d’un pictorial « autorisé ». « Au-delà des limites », nous précise le texte de cette vraie fausse pub. Effectivement, on vient encore de reculer les frontières du culot et de l’usurpation : les Thaïlandais sont décidément très fort pour le repompage, mais ils se surpassent désormais dans l’usurpation de marque et d’ambassadeur. Comment, pourquoi, par qui cette opération a-t-elle été décidée à Bangkok ? Rolex Hong Kong enquête sur le terrain : grands et profonds sont les mystères de l’énigmatique Asie...
4)
••• LE PARTI-PRIS RADICALEMENT SUISSISSIME DE FRANCK MULLER
POUR SA « TOTALY SWITZERLAND » DU CONCOURS ONLY WATCH 2011...
Jusqu’ici, Franck Muller nous avait habitué à des blasons monégasques pour ses montres Only Watch, concours auquel la marque de Watchland Genthod est fidèle depuis les origines. Changement de camp brutal pour cette édition 2011, dont la montre « Totally Switzerland » est la trente-neuvième « pièce unique » connue [on n’attend plus que le retardataire Vulcain pour boucler la liste] : au lieu du damier blanc/rouge, un hommage rouge/blanc aux couleurs... helvétiques, avec un cadran qui fera sensation tous les ans, au 1er août, dans la plaine du Grütli [célébration traditionnelle de la « fête nationale » suisse]. Ce n’est pas la première fois qu’on utilise la croix suisse pour une montre de luxe, mais cette Long Island « Totally Switzerland » est la première montre de haute horlogerie à rendre hommage à la communauté suisse de Monaco (image ci-dessus) ! C’est ce qu’on appelle un « public de niche », ultra-ciblé, mais ces Helvéto-Monégasques ont les moyens de leurs caprices : déclinée en Crazy Hours (heures fantaisistes et vagabondes), cette Long Island est rendue encore plus séduisante par les chiffres subliminaux qu’on devine sous le laquage translucide du cadran, paré des traditionnels chiffres étirés/stylisés de Franck Muller (boîtier en 49 mm x 35 mm :c’est une montre d’homme). Plus Suisse, tu meurs ! Une pièce franchement nostalgique pour les pauvres émigrés de la Confédération sur le Rocher, mais elle devrait, comme lors des précédentes éditions, « faire un malheur » sous le marteau...
5)
••• LE PSYCHODRAME HORLOGER
CONCERNANT LA DÉCISION DE LA COMCO SUR LES SPIRAUX...
Rappel des faits : la Comco (autorité suisse de la concurrence) a autorisé le Swatch Group à réduire ses livraisons d’assortiments (balanciers et spiraux Nivarox) de 5 % dès 2012 (sur la base des commandes passées en 2010, qui était une « petite année »), avec un dégressif pour les années suivantes. Il ne s’agit que de « mesures provisionnelles ». Est-ce une surprise ? Nicolas Hayek avait lancé un signal très fort en 2001. Son fils lui a succédé en annonçant la même ferme intention de ne plus faire de son outil industriel le « supermarché » de la branche horlogère et de réserver ses productions aux marques de son groupe. Ce qui est le plus absolu de ses droits d’entrepreneur (« Mais foutez donc la paix au Swatch Group » : Business Montres du 8 juin).
• Les « mesures provisionnelles » de la Comco, indignent cependant tout le monde, comme si les marques découvraient subitement qu’elles ont un couteau sous la gorge (les assortiments), sachant qu’elles avaient déjà une épée de Damoclès au-dessus de la tête (la fin de la livraison des mouvements finis : la Comco a autorisé une réduction de 30 %). Simples questions : qui a fait quoi – en matière d’assortiments – depuis 2001 ? Quelles marques ont investi pour garantir leur indépendance logistique en balanciers et en spiraux ? Parmi les marques (indépendantes ou intégrées) qui n’auraient pas eu les moyens industriels de mener à bien cette autonomie pour les assortiments, qui a tenté de créer un pool de marques ou de monter un tour de table ? Quelles manufactures de mouvements ont lancé un plan d’industrialisation réaliste pour développer des assortiments alternatifs à ceux de Nivarox (Swatch Group) ?
• La réponse est aussi simple que consternante : personne ou presque ! Dix ans perdus à ne rien décider en comptant sur les autres pour se brûler les doigts en tirant les marrons du feu. Premières concernées par la pénurie d’assortiments : les concurrents d’ETA (Swatch Group) sur le marché des mouvements finis.
••• Alternative principale pour les mouvements, le groupe Sellita a préféré la voie judiciaire – contraindre le Swatch Group à livrer – plutôt que celle de l’investissement industriel à marche forcée : aujourd’hui, Selitta peut livrer des centaines de milliers de mouvements alternatifs à ceux d’ETA, mais ils sont équipés d’assortiments Nivarox. Cherchez l’erreur stratégique [on sait cependant que Miguel Garcia prépare son propre spiral, mais il est tard, très tard]...
••• Le groupe Soprod (MHVJ) travaille sur son propre échappement balancier-spiral (Astral), mais les investissements ont été trop timides pour créer aujourd’hui une offre réaliste en termes industriels : qu’est-ce qui était prioritaire, des tourbillons et des phases de lune ou un échappement parfaitement maîtrisé ?
••• Technotime dispose d’une structure avancée pour équiper de ses propres spiraux la totalité de ses mouvements, avec des performances chronométriques encourageantes (certificat COSC), mais sur une base industrielle encore insuffisante pour créer une offre alternative en volumes.
••• Les autres « producteurs » potentiels de spiraux n’ont pas encore atteint la masse critique suffisante pour une production industrielle (Altokalpa-Vaucher), n’ont pas clairement fait connaître leurs capacités pour des marques tierces (Dimier) ou ont suscité trop de déceptions pour demeurer crédibles (Precision Engineering).
••• Laissons ici de côté les marques qui ont développé leurs propres spiraux, pour équiper une partie ou la totalité de leur production de montres (entre autres, Rolex, Patek Philippe, Roger Dubuis, A. Lange & Söhne, Jaeger-LeCoultre, De Bethune, etc.). On sait que Cartier a mis en place une cellule spiraux (on en reste à la R&D appliquée) et que d’autres marques du groupe Richemont y réfléchissent.
• L’absence de vision stratégique des grands groupes de luxe est particulièrement choquante. Rien ou presque chez Richemont : que fait Valfleurier ? Rien ou presque chez LVMH, qui aurait pourtant le plus grand intérêt à sécuriser la croissance de ses marques avec des assortiments maison : que font TAG Heuer, Zenith, Hublot, Dior, Louis Vuitton et les autres, y compris Bvlgari (qui avait entrepris une diversification calamiteuse dans ce domaine lors de sa tentative de calibre « manufacture ») ? Où en sont les grandes marques indépendantes : que fait Breitling pour son indépendance en assortiments, que fait le groupe Franck Muller, que fait Chopard, que fait Audemars Piguet, que fait Hermès, que fait Girard-Perregaux, que fait Chanel, que fait le groupe Frédérique Constant, que font les autres ?
6)
••• LES BONS RÉFLEXES À ENTRETENIR
DANS UNE « CRISE DES SPIRAUX » QUI NE RISQUE PAS DE S’ARRANGER...
Plus ou moins 5 % de réduction en 2012 : combien en 2013 et en 2014 ? Il est clair – pour ceux qui en doutaient encore – que le temps des spiraux qui semblaient disponibles comme dans un distributeur automatique chez Nivarox est révolu. Il faut donc prendre acte, définitivement, du fait que le Swatch Group servira qui il voudra quand il voudra (c’est son privilège d’entrepreneur). Il devient donc urgent pour tout le monde de se mettre autour d’une table pour discuter, même entre « frères ennemis » et férocement concurrents, de la mise en place d’une ou plusieurs alternatives à l’offre de Nivarox...
• En soi, la technologie de production des spiraux est relativement basique, bien étudiée et parfaitement maîtrisée. La matière première (invar : alliage de fer et de nickel, avec quelques additifs variables) n’est ni rare, ni chère. La tréfilerie ou le laminage ont livré leurs secrets depuis longtemps à l'industrie horlogère. Pour les applications strictement horlogères (estrapadage, virolage, centrage, équilibrage, etc.), les machines ont existé , mais elles n’ont pas connu de révolution technologique faute de marché : une relance de manufactures indépendantes de spiraux – comme celles qui existaient voici un demi-siècle – recréerait ce marché des machines de nouvelle génération. Le savoir-faire s’est perdu ? Rappelons de leur retraite les régleuses et les régleurs qui étaient l’orgueil de l’horlogerie. Où sont les difficultés insurmontables dans la reconstitution d’une filière horlogère spécialisée dans les échappements ?
• Non seulement les technologies sont là, mais le marché y est aussi : il faut bien tous les ans un million de spiraux au groupe LVMH, plus un autre million pour les « grands » indépendants (Breitling, Franck Muller, Hermès, Chanel et les autres), et un demi-million pour les marques de Richemont : en comptant de 5 à 10 francs suisses le spiral terminé, le marché n’est pas négligeable. Si on y ajoute le balancier, c'est encore plus fort. En comptant l’assortiment complet, il y a de quoi mettre en concurrence plusieurs offres alternatives viables. Tout relève donc d’une volonté d’investissement industriel. Pour ce qui est des ressources financières pures, à qui fera-t-on croire qu’une partie des profits réalisés en 2011 par les marques ne peut pas être affectée à ce composant stratégique – qui ne l’est devenu que par manque d’esprit d’entreprise et par incurie stratégique ? C’est ça ou une croissance freinée dès 2012 : moins de profits aujourd’hui certes, mais un avantage compétitif demain...
• Le plus dur sera de susciter une volonté industrielle pérenne entre marques habituellement concurrentes. Il devient urgent de se mettre autour d’un table, autour d’un des acteurs industriels indépendants déjà engagés dans cette « course au spiral ». C’est la nouvelle quête de la Toison d’or. Qu’on laisse faire les industriels sans leur imposer les pesanteurs des marques et le machiavélisme interne des groupes : il appartient maintenant à des marques qui font des volumes significatifs (Breitling, TAG Heuer, Bvlgari, Baume & Mercier, etc.) de se décider...
7)
••• LA PART DU POUR
ET LE « POUR » DU « PAR » À PROPOS D’UNE PATEK PHILIPPE...
L’affaire est un peu embrouillé, mais absolument jubilatoire, sauf pour sa victime : mais qui aura l’hypocrisie de plaindre un collectionneur allemand ayant la kolossale finesse d’acheter pour 50 000 dollars une Patek Philippe sur eBay, le plus grand marché aux voleurs de cette planète ? Soit un pigeon parfait, le Dr Hartmann, collectionneur de Patek Philippe, qui repère une Patek Philippe de collection sur eBay, qui l’étudie longuement de livre en livre (il est déjà connaisseur), et qui finit par se persuader qu’il s’agit d’une pièce ultra-rare, et même d’un prototype, pour lequel il n’est pas indécent de payer 50 000 dollars, surtout quand la vente est effectuée auprès du « fils du premier propriétaire ». Une fois la montre en main, ce bon Dr Hartmann réalise qu’il s’agit d’un faux et attaque en justice Wendy McKerness, de West Vancouver (Canada). Manque de chance, les juges canadiens ont donné tort au pigeon : le vendeur ne lui avait pas affirmé – comme en témoigne la notice eBay – que la montre était DE (by) Patek Philippe, mais qu’elle avait été faite POUR (for) Patek Philippe. Nuance ! Les juges de la Colombie britannique ont également estimé que le Dr Hartmann n’avait pas vraiment apporté les preuves qu’il s’agissait d’un faux, la montre n’ayant pas été examinée de près chez Patek Philippe à Genève. Allégé de 50 000 dollars, le pigeon germanique est reparti du tribunal délesté d’une autre grosse poignée de dollars, les juges l’ayant condamné aux dépens pour les frais de procédure de l’honorable Wendy McKerness...
8)
••• QUELQUES INFORMATIONS HORLOGÈRES
EN VRAC, EN BREF ET EN TOUTE LIBEERTÉ...
••• BUSINESS MONTRES : contrairement à ce qui était indiqué lundi dernier dans Business Montres (info n° 7) à propos de la 100 000e « vue » sur la chaine images de Business Montres (on en est pratiquement déjà à 135 00 « vues » !), la vidéo la plus regardée n’est pas celle de la Chanel J12 Retrograde Mystérieuse (7 500 « vues »), mais celle des « pistolets à oiseau chanteur » de Christie’s, mise en ligne le 3 mai 2011 (plus de 61 800 « vues »). Des chiffres à prendre avec des pincettes : c’est quand même bizarre...
••• DIGITAL : « L’horlogerie suisse est-elle en train de rater la marche digitale ? », se demande le social media strategist Jerôme Pineau (ex-Marvin, ex-Hublot) dans son blog #Socialmedia you say ?. Il n’est pas loin de penser que oui et de parler d’une « crise digitale » qui v faire des dégâts. On ne peut pas forcément lui donner tort...
••• FORUM MONTRES DE POCHE : un nouveau forum plus ou moins francophone pour les amateurs de montres de poche. Pocket Watches Forum vient notamment de publier (en anglais !) un intéressant guide pour reconnaître les fausses montres de poche (« Important Guide »)...
••• JAEGER-LECOULTRE : dans le film Switch, on ne voit pas qu’une immense publicité Hublot (Business Montres du 8 juillet). On voit aussi une Jaeger-LeCoultre au poignet d’Eric Cantona, mais seuls les initiés la reconnaîtront...
••• NIXON : même les jeunes marques d’horlogerie life style pratiquent allègrement les séries limitées dédiées aux légendes automobiles. Nixon lance ainsi une édition Gumball 3000, pour ce rallye automobile européen un peu déjanté, sur routes ouvertes, sans autre limitations de vitesse que celle des polices de la route dans le monde entier (une vidéo Nixon Europe vous révélera à quoi ça ressemble entre Istanbul et Barcelone).
••• VICENTERRA : bonne nouvelle pour les amateurs et les collectionneurs ! Attention, la barre symbolique des 100 réponses qui vient d’être atteinte – et même dépassée – pour la montre GMT-3 de Vincent Plomb concerne les intentions de souscription, et non les souscriptions déjà effectivement payées (Business Montres du 11 juillet, info n° 7). Compte tenu du nombre élevé des commandes fermes et confirmées, il reste donc encore quelques montres disponibles, qui seront débloquées au fur et à mesure des paiements... |