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Un peu d'informations sur les marques et sur les montres pour bien commencer la semaine
 
Le 20-09-2011
de Business Montres & Joaillerie

Les Chinois se posent des questions sur les luxueuses montres de leurs gouvernants...

Les marques s'inquiètent pour leurs pièces uniques Only Watch 2011...

Genève s'interroge sur son Poinçon et tout le monde se demande quand explosera la crise monétaire internationale...

A part ça, « tout va très bien », etc. etc...

POUR PARTIR DU BON PIED CETTE SEMAINE, LA VIGIE DU LUNDI SIGNALE À VOTRE ATTENTION...


1)
••• LA CLASSIQUE SÉANCE DE RATTRAPAGE
POUR NE RIEN MANQUER D’IMPORTANT
DANS L’ACTUALITÉ DES MONTRES...
Dix informations plus qu’intéressantes publiées la semaine dernière dans votre Quotidien des Montres, en exclusivité, en priorité et toujours en toute liberté éditoriale, parce que c’est ici, et nulle part ailleurs que s’écrit l’actualité horlogère au jour le jour (compilation Business Montres du 19 septembre)...


2)
••• LA NÉCESSITÉ DE REMOBILISER TOUT LE MONDE
AUTOUR DE LA VENTE ONLY WATCH, MÉDIOCREMENT PROMUE À TRAVERS LE MONDE...
Le concours Only Watch n’est pas une vente aux enchères comme les autres, ni dans la manière d’exposer les montres, ni dans la manière d’expliquer ces « pièces uniques », sans, surtout, dans l’art d’attiser la curiosité des collectionneurs du monde entier : un beau catalogue ne suffit pas, il faut aussi mouiller sa chemise ! Décodage de l’ambiance à six jours de la vente (cri d’alerte Business Montres du 18 septembre)...


3)
••• LES 125 ANS DU « POINÇON DE GENÈVE »
ET L’AN ZÉRO DU NOUVEAU « POINÇON DE GENÈVE...
Présentation officielle le 9 novembre prochain, à Genève, du nouveau « Poinçon de Genève », institué il y a 125 ans cette année par la République et Canton de Genève, à la demande de la Société des horlogers de la place. Certains de ses critères avaient vieilli, sans vraiment suivre l’évolution des techniques horlogères. Elaboré en liaison avec Timelab (COSC et métrologie), un nouveau règlement devrait marier contraintes de bienfacture et exigences de précision : reste à savoir si les marques genevoises – aujourd’hui résignées à laisser faire du Poinçon de Genève un attribut marketing des marques du groupe Richemont – accepteront de jouer le jeu...


4)
••• LA NOUVELLE MARQUE
DE MONTRES DE PLONGÉE : SEA GOD...
C’est, comme les trois-quarts des nouvelles marques, une marque de « plongeuses », elle est italienne (Milan, même si le site est .ch) et elle portera donc la référence 61/Génération 2011. Sea God joue la carte d’un certain raffinement dans le design, qui sait respecter les codes traditionnels et fonctionnels des montres de plongée en leur ajoutant une dynamique très contemporaine. Disons que c’est du design émotionnel lié à l’univers nautique, avec des boîtiers en 46 mm, des mouvements automatiques, un peu de céramique par ci, un peu de caoutchouc par là, du All Black, mais aussi des sertissages en pierres de couleur. La marque sera officiellement présentée à Baselworld 2012, mais on peut déjà découvrir sur le site des campagnes de publicités tout aussi émotionnelles que le « Design of Fusion in Luxury Watchmaking » (en anglo-italien dans le texte). Remerciements à Oceanictime et à A Blog to Read (Ariel Adams) pour le repérage de cette nouvelle marque...


5)
••• LES QUESTIONS DES CHINOIS
SUR LES « MONTRES DE CORRUPTION » DE LEURS DIRIGEANTS...
Grosse polémique en Chine sur les « montres de corruption » qu’affectionnent les responsables gouvernementaux ! Comme en 2009 en Russie (campagne signalée à l’époque par Business Montres), quelques informations commencent à filtrer sur les montres des « élites » chinoises qui ne semblent cependant décidées à se laisser crucifier sans répondre. Une campagne qui aura forcément un impact non négligeable sur les ventes de montres en Chine (détails croustillants, marques citées et analyse Business Montres du 18 septembre)...


6)
••• QUELQUES INFORMATIONS HORLOGÈRES
EN BREF, EN VRAC ET EN TOUTE LIBERTÉ...

••• ALFA ROMEO : jamais vraiment convaincants dans leurs tentatives horlogères, les Italiens d’Alfa romeo devraient aller faire un tour sur Horlogerie suisse pour y découvrir la montre Alfa Romeo – totalement artisanale, mais terriblement séduisante – d’un amateur de montres. S’il y en a qui doutent encore du fait que les marques ont perdu le pouvoir par rapport à leurs clients - qui sont devenus les « vrais » propriétaires des marques -, cette montre en est la plus belle démonstration...

••• AUDEMARS PIGUET : petite précision concernant un nouveau directeur pour Audemars Piguet France (annonce non officielle et non autorisée : Business Montres du 15 septembre, info n° 9). Nicolas Besançon n’est pas exactement « directeur France », mais brand manager France – un titre inusité chez Audemars Piguet, pour une fonction tout aussi inusitée. Sa mission est essentiellement marketing et commercial, quoique l’inamovible Anne Fabien, cheville ouvrière d’Audemars Piguet France depuis quinze ans, soit toujours en poste et avec le titre de directrice commerciale. Un binôme pas simple à comprendre pour les détaillants, qui reçoivent déjà la nouvelle paire d'amis. D’autant qu’Antonio Seward, qui a été confirmé comme « directeur général » pour la France (marché qu’il contrôle depuis Madrid), est bien décidé à ne rien céder de ses prérogatives, à commencer par son bureau parisien. Pas simple à analyser non plus, Audemars Piguet se gardant de toute explication officielle à ce sujet...

••• ERMENEGILDO ZEGNA : la nouvelle marque de montres (cadrans griffés de la maison de mode) apprend vite le jeu des séries limitées. Pour les vingt ans de la présence de la marque sur le marché chinois, on trouvera l’édition spéciale spéciale d’un téléphone Vertu et un élégant chronographe à rattrapante et aiguille foudroyante, en série limitée (20 pièces), dans lequel les amateurs reconnaîtront le style Girard-Perregaux. Normal, puisque ces montres sont réalisées par cette manufacture, qui signe d’ailleurs le mouvement : vidéo de présentation à découvrir sur la chaîne images de votre Quotidien des Montres (ce partenariat horloger entre Zegna et Girard-Perregaux était une révélation Business Montres du 7 octobre 2010, info n° 1)...

••• INTERNET : « Pourquoi les maisons de luxe ont arrêté de snober Internet ». Une intéressante analyse de la Tribune (France) sur le développement du e-commerce pour l’industrie du luxe : « Les maisons de luxe auront pris leur temps mais toutes font désormais le grand plongeon vers le commerce en ligne »...

••• RALF TECH : un nouveau site Internet pour la jeune marque française, avec des nouveaux contenus et des nouveaux modèles dans une ambiance graphique plus dynamique. On y découvre – entre autres – comment la marque a équipé le commando Hubert (fer de lance des commandos marine français) de sa WRX « A » ou l’histoire secrète de la redécouverte du sous-marin espagnol C 3, coulé pendant la Seconde Guerre mondiale...

••• RICHARD MILLE : il n’y a pas de limites aux enchères pour une « pièce unique » exceptionnelle, dès lors qu’elle trouve le bon lieu, le bon public et le bon promoteur pour se vendre. 860 000 dollars sous le marteau pour un tourbillon RM JC (pour Richard Mille « Jackie Chan ») en or gris (décoration spéciale « Cœur de dragon » : image sur le site de Richard Mille), et donc 860 000 dollars de plus pour l’enfance malheureuse dans les campagnes chinoises. Un exemple à méditer pour les gâte-sauces qui n’ont pas compris comment bien vendre les « pièces uniques » Only Watch 2012 - voir ci-dessus, info n° 2...

••• ROGER DUBUIS : Business Montres se demandait récemment (16 septembre, info n° 6) pourquoi toute référence – images et jusqu’à son nom – au maître-horloger Roger Dubuis avait disparu du site des Maîtres du temps, dont il était une des références. On pouvait en conclure que M. Roger Dubuis pourrait prochainement regagner du galon à la manufacture Roger Dubuis. Ce qui n’est sans doute pas faux - encore que prématuré, rien n’ayant encore été finalisé -, mais son éviction de l’équipe des Maîtres du Temps a d’autres explications. D’abord, elle n’est pas si récente que ça et elle pourrait remonter à l’année dernière... Pour quelles raisons ? C’est là que l’histoire devient amusante. En rachetant la marque Roger Dubuis (2008), le groupe Richemont a hérité d’un procès compliqué aux Etats-Unis : le dossier Carlos Dias (ex-créateur et propriétaire de Roger Dubuis) contre Steven Holtzman (ex-distributeur de Roger Dubuis, puis créateur de Maîtres du Temps après son éviction par Carlos Dias). Il s’agissait pour Richemont de purger cette affaire, en trouvant un accord financier avec Steven Holtzman, pourvu qu’il cesse également d’utiliser le nom et les services de M. Roger Dubuis dans la promotion de Maîtres du Temps : il était en effet compliqué d’avoir deux Roger Dubuis opérant sur le même marché de la haute horlogerie, l’homme et la marque, mais sans rapport entre l’un et l’autre. Donc, une fois l’accord signé, toute allusion à M. Roger Dubuis a disparu du site des Maîtres du Temps, le maître-horloger étant par ailleurs libre de travailler avec qui il veut – pourquoi pas revenir à ses premières amours dans la maison qui porte son nom ?

••• RUGBY (COUPE DU MONDE) : il y a les montres All Black (tendance horlogère qui consiste à tout noircir) et les montres des All Black, la célèbre équipe nationale néo-zélandaise, actuellement en compétition pour la Coupe du monde. Le cadran, estampillé de la fameuse fougère argentée, signale leur caractère officiel et il y en a pour tous les goûts, entre 30 et 300 CHF (source : site officiel des Blacks)...

••• SALON HORLOGER (encore un !) : puisque c’est la mode, autant en ajouter à la liste. Cette fois, c’est en Allemagne (Baden-Baden), les 15 et 16 octobre prochains, et ça s’appelle Manufakturmesse, puisque cette exposition entend se consacrer, comme son nom l’indique, aux micro-manufactures locales, avec quelques exceptions, comme notre copain Don Corson (ancien journaliste horloger, d’origine américaine), qui viendra y présenter, entre autres montres auto-manufacturées d’un grand intérêt, son UFO-Tourbillon, une pièce très originale, dotée d’un mouvement in house et d’un tourbillon semi-volant (vidéo de 01 :29 mn, à découvrir sur la chaîne images de Business Montres)...

••• SEIKO : un nouveau chronographe Sportura FC Barcelona dédié aux joueurs du « Barça », le club de football dont Seiko est le nouveau partenaire horloger. Les uns l’aimeront pour l’écu du FC Barcelone sur le cadran, les autres pour ses fonctionnalités électroniques - notamment le réveil - et certains même pour son style (42 mm, étanche à 100 m)...

••• SWATCH : bracelets colorés (aux tendances de la mode automne-hiver : violet, rose, bleu clair, bleu roi, vert foncé) et cadrans à effet « soleillé » assortis, tout comme le plastique des boîtiers, pour la nouvelle collection New Gent (Coloured Collection : image ci-dessus). Pour les « rebelles », une collection de bracelets assortis (Rebel Bangles) dans les mêmes tons violet, ivoire, bleu clair, bleu roi et vert. Rébellion chic, évidemment...


7)
••• UN RETOUR VERS LE FUTUR :
LES PORTEURS D’AVENIR DE L’HORLOGERIE ONT BIEN CHANGÉ...
En triant de la documentation, un article de L’Hebdo (Suisse), daté de mars 2005 : il est signé Jean-Philippe Arm et il présente « Les 50 qui font l’horlogerie suisse ». Six ans plus tard, quels ravages ! Sur les cinquante personnalités citées, vingt-deux ne sont plus là (44 %) et, pour quatre de plus, on ne peut plus dire qu’ils « font » l’horlogerie suisse, soit 52 % de changements en six ans. Etonnant...
••• Même constat avec un dossier ultérieur que Business Montres (n° 50, 5 mars 2007) consacrait aux « vrais hommes d’influence » de l’horlogerie : sur les 30 seniors cités, huit sont hors course quatre ans après (26 %), alors que, sur les vingt-cinq noms des « futurs influenceurs », onze n’ont pas confirmé leurs promesses (44 %). L’horlogerie est un univers impitoyable...


8)
••• DES ROLEX ET DES CARTIER
COMME S’IL EN PLEUVAIT, « PLUS QUE DANS UNE BIJOUTERIE »...
Les huissiers en ont sorti « des caisses et des caisses » quand ils sont venus saisir, à Montréal, les biens personnels de Georges Marciano, le co-fondateur de Guess. Une belle histoire, à ranger dans les contes et légendes de la montre, et une question : pourquoi l’homme qui a imposé la marque Guess sur le marché de l’horlogerie de mode collectionnait-il, à titre personnel, les Rolex et les Cartier ? (clin d’œil Business Montres du 17 septembre)...

 



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